@ Zord
Les ressources vitales de la planète ne sont pas limitées. Pour vivre, l’homme a besoin de deux choses : de la terre et de l’eau. La première pour planter des cutures, la seconde pour les faire pousser. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » : l’eau est une ressource infinie, elle est aportée par la pluie venue des océans, qui irrigue nos terres. Ces dernières n’ont pas un quota de production limité : une terre sera toujours féconde si elle est correctement irriguée. Les seules ressources limitées sont les ressources fossiles et celles-ci ne sont pas vitales.
Concernant la pauvreté présente dans les pays tels que l’Inde et la Chine (et même les États-Unis, je vous l’accorde), elle n’est pas une conséquence de la démographie mais du système économique qui, comme vous le dites si bien, pratiquent « l’esclavage déguisé qui consiste etc. » Ce n’est donc pas sur la démographie, mais sur le système économique qu’il faut agir en corrigeant ses vices. En d’autres termes, vous avez cerné le problème, mais vous vous trompez de cause.
Le bien-être des individus ne saurait passer par la restriction de leur nombre, car la limitation de la vie, c’est la mort symbolique. Une population en déclin démographique, c’est une population en déclin tout court, qui se replie sur elle-même, qui creuse sa tombe. La fécondité c’est le développement, c’est la vie, c’est la santé d’une population.
@ JL
Vous assénez comme une vérité indiscutable que l’avortement est un droit « naturel » des femmes. Je vous invite donc à relire mes deux premiers messages, dans lesquels j’argumente en défaveur de ce point de vue.