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Commentaire de Roungalashinga

sur Y a-t-il plus de violence religieuse dans le monde monothéiste que dans le monde non-monothéiste ?


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Rounga Roungalashinga 13 novembre 2012 15:39

Non, j’ai pris le soin de dire les,motivations sont toujours complexes, et que chaque cas mérite examen, pour évaluer l’importance, décisive ou pas, de la motivation religieuse . Je crois que, malgré les motivations politiques évidentes, la dimension religieuse des guerres de religion européennes est difficilement contestable.

Vous avez raison.

Vous auriez d’ailleurs pu citer Ricci

Eh bien figurez-vous que je me suis retenu de le faire, tant son exemple force l’admiration.

« L’inculturation » est un concept apparu dans l’Eglise à Vatican II

Pourtant c’est bien par l’inculturation que s’est greffé le christianisme en Europe. Les fêtes chrétiennes ont servi de substitution aux fêtes païennes de l’empire romain, et les campagnes ont toujours abrité en leur sein des survivances de mentalités et superstitions païennes.

L’essentiel me paraît là : tant qu’on en reste à des exégèses lénifiantes, tant qu’on dit "ce n’est pas Dieu qui est violent, ce sont les hommes ", on passe à côté du problème, et on va accuser qui les musulmans, qui les chrétiens, qui les Juifs, qui tel ou tel courant de « ne pas avoir compris » le sens des Ecritures. Alors qu’il faudrait que tous se réunissent pour reconnaître ce vice interne au monothéisme, qu’ils partagent tous.

Opération ô combien salutaire, mais qui pourrait s’avérer fatale pour les religions. La prétention à l’exclusivité en matière de salut est également le ferment de la ferveur religieuse des pratiquants. Remettre en question ce point doctrinal, ce serait courir le risque d’encourager les adeptes à ce qu’il y a de pire, à savoir la tiédeur. Ou alors il faudrait affiner les doctrines au point d’en faire des religions d’élite (comme le bouddhisme), ce qui contredirait la prétention universelle de ces religions. C’est donc extrêmement délicat. Possible, mais délicat.
Sinon il y a la solution de Nicolas de Cues, qui avait déjà écrit en son temps La Paix de la foi.


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