Je n’y avais pas réagi parce que ça me semble du même tonneau que St
Augustin disant « Dieu persécute par amour »,Saint Thomas d’Aquin, disant :
"Certes l’Eglise doit faire
preuve de miséricorde en vue de la conversion de l’hérétique, [...] mais
après
un premier et un second avertissement [...] s’il se trouve que
l’hérétique s’obstine
encore [...] l’Eglise pourvoit au salut des autres en le séparant d’elle
par
une sentence d’excommunication, et ultérieurement elle l’abandonne au
jugement
séculier pour qu’il soit retranché du monde par la mort« [1], ou encore : »L’hérétique doit
être brûlé."
/www.agoravox.fr/spip.php?page=forum&id_article=125741&id_forum=3533321#_ftnref1" name="_ftn1" title="">[1] Citation complète : »En ce qui
concerne les hérétiques, il y a deux choses à considérer, une de leur côté, une
autre du côté de l’Eglise. De leur côté il y a péché. Celui par lequel ils ont
mérité non seulement d’être séparés de l’Eglise par l’excommunication, mais
aussi d’être retranchés du monde par la mort. En effet, il est beaucoup plus
grave de corrompre la foi qui assure la vie de l’âme que de falsifier la monnaie qui sert à la
vie temporelle. Par conséquent, si les faux monnayeurs ou autres malfaiteurs
sont immédiatement mis à mort en bonne justice par les princes séculiers, bien
davantage les hérétiques, aussitôt qu’ils sont convaincus d’hérésie, peuvent‑ils être non seulement excommuniés
mais très justement mis à mort. Du côté de l’Eglise, au contraire, il y a une
miséricorde en vue de la conversion des égarés. C’est pourquoi elle ne condamne
pas tout de suite, mais "après un premier et un second
avertissement", comme l’enseigne l’Apôtre (ndlr : Paul). Après cela, en revanche, s’il se trouve
que l’hérétique s’obstine encore, l’Eglise, n’espérant plus qu’il se
convertisse, pourvoit au salut des autres en le séparant d’elle par une
sentence d’excommunication ; et ultérieurement, elle l’abandonne au jugement
séculier pour qu’il soit retranché du monde par la mort". Summa
Theologica, Secunda Secundae Pars, Question 11, l’Hérésie, article 3.