@easy
Merci. Si je peux me permettre, vous devriez écrire un sur immédiateté et absolu, J’avais cherché des écrits là-dessus, sans en trouver. Or la médiation, comme dans un domaine plus philosophique ou linguistique le dépassement de l’opposition des contraires, me semblent des fils intéressants à tirer
Missionnaires : merci de votre témoignage. Oui il y en a eu de remarquablement ouverts, avec comme archétype Ricci. Qu’ils n’aient en principe jamais agressé les indigènes, personne n’en doute. La question n’est pas celle de leur courage ou de leur abnégation, mais celle de leur lettre de mission (cette question rejoint celle évoquée avec Furax sur les curés de paroisse).
J’ai cherché mais n’ai pas trouvé de synthèse sur le bilan de l’évangélisation. J’ai donné dans mon article ci-desses et dans les notes de 20 à 29 quelques spécimens de lettres de mission et de témoignages.Vous êtes le premier à réagir dessus. La réalité de terrain a été bien sûr extrêmement diverse et les ordres plus ou moins intelligemment appliqués ou non. Mais les ordres donnés par Rome me semblent eux sans grande diversité ni ambiguité. Ce qui ramène à la question : pourquoi des hommes de coeur continuent-ils à se réclamer d’une organisation totalitaire et à la défendre ?
Un parallèle m’est venu : le syndrome de Stockholm : tous ces chrétiens qui défendent leur Eglise malgré sa violence ne se comportent-ils pas comme ces otages qui prennent la protection des preneurs d’otage contre ceux qui veulent les libérer ?