Bonsoir Alinea,
je ne sais pas si vous lirez ce commentaire mais tant pis, je l’ecris pour moi même !
On peut, comme l’a un jour décrit Derrida, faire l’expérience de son humanité lorsqu’on se tient nu devant son chat.
C’est bizarre mais cette phrase me donne l’impression d’avoir été écrite pour dire le contraire de la conclusion que l’auteur de l’article en donne (ou que vous lui faites donner !). En me mettant nu devant mon chat, c’est mon animalité qui apparait puisque je n’ai plus les artifices des habits pour masquer et ignorer mon animalité. L’humain est donc un animal. Le darwinisme consiste à faire de l’humain une espèce animale au même titre que les autres.
En fait, tout l’extrait que vous recopiez ici me paraît ainsi, contradictoire.
Donc, de mon point de vue, l’humain est bien cet animal que l’on distingue des autres par l’ajout du verbe Etre, avec un majuscule pour caractériser sa qualité de sujet. Sujet/verbe dans le droit fil de qui vous savez où la mature physique est indéfinissable. Si pour l’humain sa nature physique, animale, est défini, sa nature d’Etre ne l’est pas ce qui explique et justifie le fait que « nous sommes toujours divisés par des questions intra-humaines de justice... »
En fait, le jour où la dualité entre l’Etre et l’humain fusionnera véritablement et fera de l’humain le cadre strict de l’expression de l’Etre, les divisions intra-humaines cesserons.
Car, la volonté de domination et de pouvoir nait de l’humain à vouloir faire de l’univers sont cadre d’expression de son Etre. En d’autres termes, lorsqu’il intériorise le monde extérieur sans séparer le soi du non soi.
Chacun est seul en soi et soi avec les autres et non seul au monde et le monde contre soi !
Alors contrairement à la chanson on ne se rend pas compte qu’on est seul au monde, mais qu’on est seul en soi. Et cette simple reconnaissance peut être très dur, voir impossible à accepter ou atteindre.
bonne nuit