La crise de l’UMP elle est congénitale !
Il se faut rappeler qu’à la base en mai 2002, l’UMP n’était qu’une alliance
de circonstance électoraliste entre principalement l’UDF et le RPR + petits partis centre et divers Droite. Coalition entre les deux tours pour contrer JM Le Pen, mais cela aurait été Jospin au second tour, je mettrais ma main au feu, que l’UMP était dans les cartons bien avant le 1° tour dans l’artillerie de la campagne présidentielle.
Faut être un peu naïf, pour croire à un bidouillage de dernier minute. Est si Sarko en était le premier responsable ? c’est pas crédible à l’époque (Chirac et Sarkozy ne savaient pas trop se blairer l’un et l’autre). Pour la création de l’UMP, cherchez plutôt côté Juppé ...
L’ Union pour la Majorité Présidentielle rebaptisée six mois après Union pour la Majorité Populaire.
Ces primaires à l’UMP me font davantage penser à une lutte d’influence interne sur les orientations politiques à l’intérieur de ce Parti, et entre Fillon et Copé, ce ne sont pas les mêmes tendances qui s’expriment. Sans trop rentrer dans les nuances, Philippe Seguin dont on connaissait la sensibilité souverainiste, mentor de Fillon, et Raffarin atlantiste mentor de Copé.
Séguin, le chef de file du « non » au traité de Maastricht
« Dans les rangs des partisans du »non« , on trouve aussi de jeunes séguinistes, tels que l’actuel Premier ministre François Fillon. »1992 est littéralement l’anti-1789 !« lance Philippe Séguin à la tribune de l’Assemblée en mai 1992, dénonçant »l’engrenage économique et politique« , »un fédéralisme au rabais fondamentalement antidémocratique, faussement libéral et résolument technocratique« . »L’Europe qu’on nous propose n’est ni libre, ni juste, ni efficace. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution« , ajoute-t-il, démontant un par un les arguments du camp adverse. »Hélas, quand on lit les accords de Maastricht, on ne voit pas très bien où est le progrès social !« poursuit Philippe Séguin, qui redoute qu’à »chaque fois que nous voudrons faire une innovation dans notre législation sociale, il (faille) aller demander la permission de nos partenaires« . »
N’ignorant pas les origines fondatrices
très circonstancielles de l’UMP, l’éclatement de ce Parti assainirait
les débats dans la Droite.
Sarkozy a réussi le tour de force de maintenir une cohésion contre nature.
Aujourd’hui derrière cette Bérezina de défaites électorales successives à la présidentielle, aux législatives, au sénatoriales, aux municipales, tout s’effiloche à toute vitesse. Si les gens de l’UMP sont un peu lucides, il n’y a que la dissolution de l’UMP comme porte de sortie pour dénouer cette alliance contre nature.
L’UMP de 2002 est à la Droite ce que le Programme Commun était à la Gauche en 1981.
J’attends avec impatience son faire-part de décès
27/11 09:46 - lagabe
en clair , lire page 2 du canard enchaîné , c’est leur thèse et c’est le grand (...)
27/11 03:00 - bert
26/11 23:06 - Paulo
L’UMP a réussi la performance de perdre toutes les élections depuis 2007, y compris une (...)
26/11 19:24 - ddacoudre
bonjour fatzino Sarkozy en est le premier responsable. j’ai écris ceci sur un autres (...)
26/11 19:01 - njama
Excellent, merci pour l’eau apportée au moulin La nature des primaires de 2006 au PS et (...)
26/11 18:09 - eau-du-robinet
La politique de Nicolas Sarkozy à laisse une emprunte forte (écrasante) au sein de l’UMP. (...)
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