Le christianisme, la religion du doute ?
Merveilleux !
Dieu peut-il poser un acte d’amour comme la création et
proposer le néant comme seule fin à notre courte et misérable vie ? Après
tout, pourquoi pas ?
Croire n’est en rien répréhensible et fait partie de la
panoplie de l’homme « libre( !?) » (cf. toute l’œuvre de
Laborit) et de son libre arbitre si cher aux examinateurs du bac ; ce qui
l’est moins, c’est sa récupération par ces cagots qui déplorent une
déchristianisation généralisée et qui ont besoin de boucs-émissaire pour
expliquer le désenchantement du monde de (et entre autres) Weber :
« Horreur ! Le monde est devenu rationnel ! Nous voudrions
pourtant bien conserver une certaine tradition, la rédemption et les
pierres tombales ! » (Entre parenthèse et entre nous, aucune étude
sérieuse n’est faite (ou ne paraît ?) sur la pollution des terres, nappes
phréatiques et autres lieux soumis à l’ « action » des
cimetières. Pourquoi ? Les résultats des désordres générés par la
crémation sont connus et constamment
améliorés.)
Le doute ne peut donc être que scientifique puisque la
recherche n’a pas, elle, d’a priori ; elle repousse chaque jour un peu
plus et jusqu’à maintenant, je vous le concède, le royaume de Dieu. A ma
connaissance, Giordano Bruno n’a toujours pas été réhabilité, lui qui
« croyait » à la pluralité des mondes alors que Dieu lui-même n’y
avait même pas pensé… 412 ans tout de même ! L’Eglise ne prend pas ses
décisions à la légère.
Heureusement que certains tentent de bousculer un peu cette
tradition sclérosante ! Pas étonnant alors qu’ils soient traînés aux
Gémonies par ceux qui détiennent la « vraie » vérité…