Article interessant !
Je retiens cette phrase « De même qu’il n’y a pas de société marchande sans culture du
marché, il ne peut advenir de société de la gratuité, sans culture de la
gratuité », souligne-t-il.
Ce qui manque à l’article de fondamental et qu’illustre parfaitement cette phrase c’est l’absence de la notion de responsabilité citoyenne. La gratuité n’existe pas et en lui même est un faux concept social. Par contre, le service public est un droit inaliénable du contrat social. Mais qui dit contrat social dit contre partie et celle ci consiste en l’accomplissement d’un devoir. Dans le cas des tramports publics il s’agit du devoir de non destruction, dégradation et du maintien de la propreté des bus qui n’est rien d’autre que de laisser l’endroit aussi propre qu’avant son passage.
Autrement dit, cela passe par le changement de mentalité qui consiste à croire que ce qui est gratuit n’a pas de valeur (meilleur argument pour justifier la marchandisation !), mais bien au contraire, que c’est la valeur la plus grande car elle est l’émanation d’une volonté de vie commune et d’une société hautement évolué, basé sur la responsabilité individuelle de ses membres.
encore et toujours la responsabilité c’est la capacité de répondre de ses droits ET devoirs envers autrui. Dans le cas contraire, c’est la mise sous tutelle !
Et enfin,
La liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune car la discipline est alors imposé de l’extérieure !