Easy, j’ai posté l’autre commentaire avant d’avoir lu le votre m’étant destiné. Saute d’humeur... Veuillez donc accepter mes excuses !
Mais je reste sur ma position, considérant que tout fait partie d’un même mouvement général. Ce que vous dites, pour juste qu’il soit car s’appuyant sur les faits, n’en est pas moins un épiphénomène dans l’histoire humaine. Ce qui change véritablement n’est donc pas le besoin de l’humain de fixer le monde dans lequel il vit pour se rassurer et pour pouvoir établir des règles sociales, mais son ampleur.
Jusqu’à disons le XIXème siècle, le monde était régionalisé, ensuite il prend une véritable dimension globale. Mais l’allumage de cette globalisation à commencé en 1492 avec la découverte de l’Amérique puisque à ce moment précis, l’humain (l’élite) a une connaissance globale de la Terre. Disons que la connaissance globale de la majorité des humains intervient au XIXème siècle. Il aura donc fallu 4 siècles pour que la connaissance globale glisse de l’élite vers la population.
Quoiqu’il en soit, la mondialisation n’est pas une doctrine ou une idéologie, mais une réalité factuelle. La nécessité de fixer des point de repères lisibles par tous les habitants de la Terre découle de cette réalité qu’est la mondialisation. Le problème réside sur savoir quels doivent êtres ces point de fixations acceptables par tous. Sont ceux de l’Occident qui semblent s’imposer par la force, ou bien ceux de l’Asie, puissances montantes. Et que dire des autres alors ?
En fait, tout cela me semble être plus un leurre qu’autre chose, ce qui importe pour les cupides du monde est de s’accaparer et d conserver la main mise sur les richesses. Le progrès, qui est incarné par l’outil, représente ce moyen de captation par l’avantage qu’il procure sur celui qui ne dispose pas d’un outil aussi performant. Devant le développement d’outils toujours plus performants de l’Occident, l’Asie dut choisir ou bien de se lancer dans la course, ou bien d’accepter de rester à la merci de l’Occident. L’handicap majeur des autres pays était de devoir s’affranchir de ses propre fixateurs philosophique et religieux qui leur interdisait cette course.
Mais il ne faut pas oublier que l’Occident dut lui même faire pareil pour se lancer dans le tout outil qu’est la technologie. Et il ne se défit de la suprématie de ses fixateurs religieux que par la volonté des rois d’Europe de se lancer dans la conquête de l’Amérique. Sans cela, on peut penser que l’Europe resta encore pour longtemps dominés par ses fixateurs religieux interdisant à la pensée humaine d’aller au delà de ce que permettait le dogme religieux.
En d’autres termes, c’est la triple conjonction de la découverte de l’Amérique, de l’imprimerie et de l’héliocentrisme qui à permis à la science technique de s’émanciper de son maître à penser qu’est le religieux.
Pour finir, une société ne peut exister qu’en se dotant de règles fixe, l’anarchiste n’y échappe pas. Mais, la différence réside dans l’imposition ou l’acceptation de ces fixateurs par la population. Pour une élite voulant conserver sa position privilégié, ll est important que les règles soient imposées. Pour une population désirant s’émanciper de cette même élite oppressive, il est indispensable que les règles soient acceptés. Mais en aucune manière on peut s’affranchir de fixer des règles communes, sauf à renoncer à vivre en société...