Bonjour Shawford34
Certes on sera tous des disons agoranonymous mais très vites on finira par s’identifier par nos numéros et tel numéro aura telle valeur, tel discours. Par contre, ce sera comme jouer à la loterie pour savoir lequel prend plus de valeur que les autres.
Si je vous ai dit de passer par un blog c’est précisément pour pouvoir s’affranchir des numéros !
Ensuite, le blog ne sera pas le votre puisqu’il n’y aurait pas de numéro 1 et que votre identité réelle restera anonyme.
Sans numéro, ce devrait être comme se parler à soi même. Mais arriverais je à être d’accord avec moi même ?
Arriverais je à me décider de quoique ce soit ? Chacun de ce nous même ne se reconnaîtra t’il pas dans cette façon de penser ? Mais avec une plus grande conscience. De plus grands tiraillement de l’âme aussi ? Ne finira t’il pas d’ailleurs par se maudire lui même ? Par s’insulter lui même ? Bref, ne risque t’il pas de devenir un dangereux psychopathe et un schizophrène ?
Le compteur de connections sera le repère pour savoir plus ou moins le nombre de nous même.
Quoiqu’il en soit, l’idée d’un nous même ou d’un JE majuscule est intéressante pour savoir si on peut arriver à une forme de décision. De se mettre d’accord avec soi même en l’absence de corps réel. Car voyez vous, le corps réel permet bien cette obligation de décision et de consensus intérieur. Le corps physique des personnes vivant dans un même lieu se fondant dans le corps de la nation...
Mais paradoxalement, si nous faisons tous partie d’un même nous indiscernable, indistinguable, comment pourrons nous savoir laquelle ou lesquelles de nos cellules sont cancéreuses ???
Les cellules cancéreuses ont besoin de silence et de discrétion pour grandir, jusqu’à ce qu’elles deviennent suffisamment nombreuses et fortes pour se révéler au corps, mais à ce moment là, il est bien souvent trop tard.
Quoiqu’il en soit Shawford34 je retiens pour essentiel votre intention et je la loue.
Car il me semble (et je dis « me » pour souligner l’humilité et non l’arrogance) que la vérité est dans l’intention.
Alors, il s’agit avant tout de trouver la bonne solution et non d’imposer la votre ou moi la mienne.
A vous lire avec plaisir dans un débat d’idées véritable, c’est à dire avec le même but commun qui fait de moi, vous, ils, les briques d’une même maison aussi indispensable qu’anonyme.