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Accueil du site > Tribune Libre > Petit vocabulaire personnel : l’anarchisme

Petit vocabulaire personnel : l’anarchisme

On ne devient pas, on naît anarchiste.

Et c'est sûrement là que réside le problème ; l'utopie de l'anarchisme.

« La fibre anarchiste » que l'on possède ou que l'on ne possède pas. Ce serait quoi ? Une certaine sensibilité qui nous pousse à la compassion plutôt qu'à l'identification aux héros ; un cheminement. Je me suis demandée ce qui pouvait caractériser les anarchistes ; j'ai pensé à ces rats dont l'étude est décrite dans un des livres de Cyrulnik et qui, en tant que rats dominants ont refusé les lois de la domination d'un autre ; relégués dans une chambre exclusivement pour eux, ces rats, sans hiérarchie s'entre déchiraient. J'en ai conclu que les dominants sans volonté de dominance ( ni possibilité de la subir) ne peuvent vivre enfermés, contrairement aux dominants qui dominent et leurs dévoués. Là réside toute la différence : la nécessité d'espace et de liberté pour les uns, qui deviennent fous dans l'enfermement, l'accommodement des autres dans les rets imposés qui leur servent de structure extérieure à eux-mêmes, de sécurité !

La conscience aiguë d'une vigilance obligatoire, pour assurer la survie, leur interdit tout tour de clef dans la serrure, tout barreau à leur fenêtre, toute sortie unique de leur « terrier », toute alarme, toute assurance.

Ces êtres dominants possèdent la dominance, qui est l'exclusivité du monde animal, et même spécifique des mammifères ( ne connaissant pas l'organisation sociale des oiseaux, étourneaux, ou oiseaux migrateurs je ne me risquerai pas plus avant) ; cette dominance n'a rien à voir avec la domination chez les humains « civilisés » ! Elle est une autonomie qui peut guider, aider mais qui n'a rien à voir avec le pouvoir ! Elle empêche toute adaptation à une quelconque hiérarchie artificielle et toute position dominatrice sur quiconque. Aussi, dans ce monde ainsi structuré, elle donne des êtres forcément solitaires – ou solidaires s'ils se rencontrent et s'organisent- désobéissants, résistants mais compassionnels et non égoïstes.

L'anarchisme se déclinent en petits groupes qui commercent, qui échangent. L'anarchisme a existé, c'est même le seul modèle de société spontané : l'organisation du vivre ensemble, sans seigneurs, sans pouvoir, sans État, toujours totalitaire, toujours complice, ami et pourvoyeur de fortunes aux fortunés !

C'est le contraire de l'Empire ( qu'il soit imposé par les armes ou par le consentement de peuples abusés).

Opposé à la mondialisation.

L'homme n'a pas encore muté : son corps ne lui donne qu'une capacité de préhension proche et son cerveau une capacité de compréhension partielle. Donc les hommes ont besoin les uns des autres.

La découverte de la vérité universelle, le Saint Graal, ou le OM des bouddhistes, n'a d'utilité que pour ceux qui se mettent en route sur le chemin de la sagesse. Pour le péquin moyen, bien qu'extraordinaire, avoir un toit, qu'il construit lui-même si possible, une oeuvre à accomplir ou simplement une tâche, un labeur, un ouvrage, un travail qu'il conçoit, exécute et dont il garde les fruits seraient plus désirables qu'un emploi à mi-temps !

Avoir la maîtrise de sa vie dans une multitude de métiers, la responsabilité et la dignité, est primordial.

Ce qui exclut d'emblée, on le comprend tout de suite, l'exploitation, l'obéissance. On peut s'arrêter là parce que l'exploitation entraîne la servitude et l'obéissance le pouvoir.

Quiconque se croit autorisé à élaborer, sur papier millimétré, un monde qui lui serait idéal, est un imposteur. Méfiance donc. Car la vie se vit et n'a aucun besoin d'experts ni de commandants sauf à partir en guerre.

D'un cerveau humain ne peut sortir aucune organisation ; un ordre, une hiérarchie en émanent forcément. La vie se vit et ne s'énonce pas.

L'organisation spontanée d'un peuple, c'est l'anarchisme.

La volonté première d'un être encore neuf, c'est l'anarchisme. Tout le reste n'est que pathologie.

La pathologie de la soumission au pouvoir !! Mais aussi celle à une mode.

Les choses les plus simples sont les plus difficiles à réaliser ; et c'est vrai pour les arts, c'est vrai pour l'amour, et c'est vrai pour la vie.

Ceux qui se clament anarchistes d'aujourd'hui, sont pour la plupart des égofrustrés en chambre ; individualistes râlant, peu satisfaits de la reconnaissance qu'on leur donne.

Oui, j'exagère, il y a tous ceux qui s'éloignent du marasme général, se retranchent, solitaires ou en clans et ne se mêlent à rien ni de rien. Des pépites qu'il faut soigneusement rencontrer.

Mais je crois qu'il nous faudra attendre encore un peu avant de voir fleurir des roses sur le fumier ambiant parce que nos ordures sont imputrescibles et que l'on ne peut y rêver de fécondité.

Car, pour ne pas courir à l'appel du colonel, il faut être très fort ; pour ne pas enfiler ses gants de latex, sa blouse bleue et son filet plastique sur la tête, pour aller à l'heure dite, en pleine nuit l'hiver, éviscérer des poulets à la chaîne, alors qu'on a le sommeil dans les yeux, que le petit est malade à la maison, il faut être très forte ; pas forte d'une fortune tombée dans le berceau, ni de savoir appris à l'école, forte de la rébellion de la vie.

Nos soi-disant anarchistes, avachis et qui cherchent des poux dans la tête de leurs voisins, ont acquis le statut de vilain-petit-canard avec force satisfaction, mais ne seront pas ceux-là qui, bientôt induiront le chemin dans la faille !

On ne devient pas anarchistes, parce qu'on a lu ou parce que cela sonne joli à nos oreilles.

C'est l'ordonnance d'une chimie intérieure qu'aucun chimiste n'a identifiée.

Qui ne supporte pas l'injustice. Qui n'en supporte pas le pouvoir, s'y soumettre ou y soumettre.

Georges Brassens disait : « Je suis tellement anarchiste que je fais un détour pour passer dans les passages cloutés ».

Ici tout est dit ; on pourrait s'arrêter là. Mais, je veux en faire un article alors j'ai encore deux pages à noircir !

Mais, anarchiste, il ne faut pas rester à l'état d'innocence ; cela ne suffit pas. Il faut rencontrer ceux qui avant nous ont fait des découvertes, ont vécu l'Histoire, on monté des trames sur lesquelles on pourra entrecroiser nos chaînes. La souche culturelle sur un terreau fertile est la greffe nécessaire à toute évolution. L'anarchisme n'est pas l'état originel de l'homme bon ! Sur un talent le destin d'un artiste se construit ; ou pas. Sur cette fibre anarchiste, l'anarchisme se construira ; ou pas. L'anarchisme n'est pas un vœu d'égalité, un nivellement avec, juste, personne en haut de la pyramide pour ordonner. L'anarchisme est la vie, blessée, meurtrie par des siècles de croyances, d'ignorances et de faux-savoirs mais la spontanéité raisonnable d'un humain sociable.

Des livres, il y en a tant ; je ne vous en dirai rien car on les trouve si on le veut et ils sont sans nécessité si on ne le veut point.

Qu'est-il arrivé à nos contemporains qu'ils aient perdu à ce point la notion d'humilité – qui résonne à nos oreilles perverties comme la servitude volontaire ! l'acceptation d'un sort décidé par un tiers ! baisser les yeux devant le puissant ? Humilité qui n'est que bon sens, décence : savoir ce qui se fait et ce qui ne se fait pas !

Depuis qu'un best-seller a donné à tous l'autorisation de s'indigner, chacun s'indigne. C'est déjà ça vous direz-vous. Eh bien, non, ce n'est pas déjà ça et j'irais jusqu'à dire que c'est pire que tout.

Je m'indigne, tu t'indignes, il s'indigne ( il est des nôtres) nous nous indignons, vous vous indignez !On nous tend le doigt en direction de ce sur quoi il faut s'indigner ; comme les gens ne sont pas imbéciles, ils regardent les riches qui ne payent pas assez, les pauvres qui crèvent dans la rue, la médecine au rabais, l'enseignement itou et ainsi de suite ; bon ; mais, tout ça, c'est de la politique ! Doit-on s'indigner d'une politique menée avec notre assentiment ?

Ils ne voient pas le doigt.

Je milite, tu milites, il milite ( il est des nôôtres), nous militons, vous militez, ils militent. C'est déjà mieux. Mais on milite contre ce sur quoi on s'indigne.

La boucle est bouclée.

On surf ; on est la crème du lait mais à la battre on deviendrait tous beurs. Quelle horreur !

Il y a de toutes petites choses, insignifiantes et l'insignifiance n'est jamais mentionnée.

Je me suis indignée longtemps, voire toujours, et le jour où on m'en a donné l'autorisation, c'est tombé d'un coup ; la vérité comme sortilège est sorti du chapeau de Hessel.

Les petites insignifiances... comme, les assurances.

Assurances obligatoires. Bien. Contre le vol : chacun compense la franchise par de menus autres larcins fictifs ; un cambriolage, ou le vol de sa voiture, n'est une agression que lorsque toute sa maison est sens dessus dessous ; pour le reste, on est remboursé. Alors, cela fait voir d'un tout autre œil l' œil que l'on pose sur la délinquance. Les pauvres, eux, sont ceux qui sont le plus volés, mais ce qu'ils possèdent ne vaut pas un clou, alors, assurés ou non, c'est une perte.

Il n'y a plus un courant politique qui n'ait accepter la présence- si ce n'est le pouvoir- du tout argent. Il est évident pour tous que la justice ne se rende qu'en « dommages et intérêts » ; cela semble assez correct à tout le monde et cela évite de se casser la tête à trouver autre chose, ainsi il est convenu que toutes les agressions, préjudices, blessures se monnayent, et non pas selon une évaluation consensuelle avec des critères précis- dont on n'imagine rien à l'heure actuelle tellement l'idée est farfelue, en équivalent argent/traumatisme psychique ( un viol, une insulte, etc.) valable pour tous.

Non, le riche se fait payer à la hauteur de son train de vie (une atteinte à son image par exemple), le pauvre n'aura pas grand chose ! D'un autre côté, il vaut mieux se faire violer par Strauss-Kahn que par son voisin de palier !

 

Mais jamais dans l’histoire, l’homme a cru qu’il était libre alors qu’il était enchaîné. C’est pourtant ce que vivent nos contemporains.

Prenons le paysan, le plus exposé, le plus exemplaire parce que le plus précieux :

Il arrache, sème, récolte ou met en jachère ses terres au gré des ordres qu’il reçoit. Mais les ordres qu’il reçoit ne sont pas militaires, aucune sanction ne le menace… on l’achète, tout simplement et ce « on » prétend être apte à gérer les affaires du monde.

Donc l’exploitant agricole ( notez la nuance entre « paysan » et « exploitant ») consacre la moitié de son temps à suivre les flux et les reflux d’une politique internationale, à lorgner les subventions, les aides, les idées qu’ont pour lui les technocrates qui, de leur vie, n’ont jamais vu un plant. Il s’oriente différemment, sentant le bon coup, va même vers l’agriculture biologique s’il pense que cela arrangera ses affaires ; de la même manière il plantera des OGM, l’agriculteur étant, en moyenne, peu respectueux de la terre qui le nourrit ; on dirait même qu’il lui en veut à cette terre et c’est elle qu’il accuse de l’aliéner ! Quand il était serf, c’est sûrement elle qu’il accusait : il s’est libéré des seigneurs, mais pas de la terre ! Au moindre appât, il s’est laissé enchaîner de nouveau. Ainsi flatté, il est sûr d’être son propre maître et d’avoir gagné des points sur la misérable existence de ses parents et parce qu’il possède un 4X4, un frigo américain, des engins puissants et des outils très spécialisés, il oublie son embonpoint, sa santé déficiente que lui procurent gratuitement sa position perpétuellement assise au volant de son tracteur, de sa voiture ou devant son ordinateur, la proximité quotidienne de produits toxiques, le stress de toujours courir derrière « quelque chose » qu’au fond il ne maîtrise pas. Il est tenu par ses emprunts et lorsque ceux-ci sont à jour, il s’est passé tellement de temps qu’il ne sait plus ce qu’est la terre et ses exigences naturelles ; il fait les choses sans y penser, dans un enchaînement mécanique et s’il n’avait pas la météo en direct, il ne saurait pas « quand » faire.

Mais il ne s’étonne pas que ses enfants ne veuillent pas faire la même chose.

Comme les terres ont grimpé jusqu’à des prix mirobolants, convoitées par les nouveaux riches qui trouvent coquins de se faire seigneurs des temps modernes, il ne trouvera pas de successeurs, alors il vendra aux multinationales ou aux milliardaires étrangers qui, au mieux, loueront les plus belles parcelles aux nouveaux serfs.

Et pendant tout ce processus, une infime minorité s’est rendu compte du piège ; une infime minorité lutte sans pouvoir renverser la vapeur car chacun sait que les minorités n’ont pas le pouvoir.

Mais leur parler de leur aliénation les vexent car ils se sentent libres ; en tout état de cause le processus s’est produit par étapes savamment dosées par un Crédit Agricole qui a multiplié par une puissance « n » ses bénéfices et une politique menée par des bureaucrates dont le souci principal n’est pas la qualité de la vie, l’autonomie du citoyen, la préservation des richesses, la santé de la planète mais le profit des banques et des magnats de l’agro-alimentaire.

Ainsi, être liés à notre condition d’homme ou être liés à la rapacité de certains d’entre eux, pour eux, ne fait aucune différence. Et ils n'imaginent pas avoir pu faire autrement. La technologie inventée par quelques génies n’aurait dû être qu’un outil d’émancipation ; par quelques tours du sort, elle a favorisé d’autres chaînes.

Et tout est ainsi fait ; le niveau de vie du peuple a augmenté mais trois décennies plus tard, le constat est consternant : la qualité de vie n’était qu’un mirage, un marché de dupes pour le profit du capital.

L’erreur que l’on commet toujours quand on veut changer les choses, c’est de vouloir adoucir la vie et non pas nous rendre forts ; car la vie est rude ; la vie est dure dans tous les recoins de la planète pour toutes les espèces. Et toutes les technologies n’y pourront rien changer : la mort est au bout de notre existence et la maladie d’autant plus atroce que nous sommes démissionnaires de nous-mêmes. Adoucir ici rend plus rude là ; adoucir pour l’un rend plus dur pour l’autre car personne ne maîtrise rien et ceux qui le croient n’ont comme seul atout que celui d’effacer sans honte ni culpabilité la mémoire de leurs actes.

Rien n’est plus difficile que de se séparer de ses acquis et pourtant, aujourd’hui, les joujoux proposés par la société de consommation paraissent plus précieux que les acquis sociaux. Un verre de champagne quand on est déjà ivre est plus désirable à mes contemporains qu’un verre d’eau quand on a soif !

Organiser le monde de haut en bas dans les moindres détails, est l’illusion d’humains qui ne sont que démiurges mais le petit homme en place de pouvoir qui veut tout maîtriser ne fait qu’étouffer ; il déjette la multitude, la masse, le peuple ( ah ! le peuple, le vulgaire, la populace ! ) et chacun s’en tire comme il peut !

Pour pouvoir accomplir cette œuvre, les profiteurs ont eu besoin de sbires et ont opéré la multiplication des petits chefs en chaque domaine ; la connaissance de la faiblesse humaine leur est indispensable, et ils flattent et ils achètent et ils divisent et ils punissent. Et comme le roi à sa cour, ils distribuent les bons points, les petites gratifications, les petites vexations… Mais les rois aussi peuvent être trahis ; aucune organisation humaine, basée sur l’esclavage ou l’exploitation, sur la répression, n’a perduré.

Le temps n’est-il pas venu de cette trahison, de ce renversement ?

Pour l’instant, nous en sommes encore à la trahison du peuple envers lui-même, qui courtise et se vautre des les rets des puissants ; son infantilisme qui recherche la reconnaissance paternelle n’a d’égal que son individualisme qu’il prend pour la réussite de son ascension sociale.

Nous avons bien déboulonné la supériorité de droit divin de l’aristocratie ; qui l’aurait cru à l’époque ? Nous allons déboulonner la suprématie du capital.

Et à ce moment-là, nous aurons besoin des anarchistes pour ne pas mettre en place un pouvoir à la place du pouvoir ! Car seuls les anarchistes refusent d'avoir quelqu'un à leur service,

de se croire d'une essence supérieure au point de décréter qu'ils ne savent pas laver eux-mêmes leurs propres chaussettes sales.

 

Et le premier d'entre eux n'a-t-il pas dit ;

« Ne pas dérober ni voler. Aider chacun à posséder les fruits de son travail » Siddartha Gôtama

 

Que de convergences n'est-ce pas ?


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227 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 20 décembre 2012 18:58

    alinéa
    continuez comme ça et je vais être amoureux ....

    je crois sincèrement que tous les être humains naissent anarchistes, libres......
    ensuite les choses se compliquent
    mais naturellement un anarchiste véritable n’est même pas cela : il ne brandit aucun drapeau bien qu’il puisse avoir parfois une préférence pour le pavillon noir, ne fait partie d’aucun groupe et ne professe aucune croyance. il n’a ni permanence ni personnalité définie .......


    • alinea Alinea 20 décembre 2012 19:14

      Le langage porte bien des anomalies ! Vous avez raison : on peut dire qu’on nait tous anarchistes.
      Mais ce n’est pas ce point que je voulais développer, parce que l’anarchisme n’est pas du Rousseauisme !
      Je porte, allez, la naissance, à l’âge de quatre ans ! Nous sommes faits à ce moment là de beaucoup de choses qui déterminent l’avenir... Mais qui ne suffisent pas !
      Être partisan de quoi que ce soit ( croyance, égocentrisme, ambition,etc.) , être démissionnaire( donc soumis, obéissant ,etc.) ou être anarchiste...vous voyez autre chose ?
      L’anarchiste est pris pour un traître par n’importe quel partisan, pour un hurluberlu par n’importe qui d’autre !
      J’ai des tas de choses à dire encore ! je sens que je vais faire le tome2 !!!!!
      Merci  smiley


    • Shawford34 20 décembre 2012 19:21

      Chère Alinea, et avec ce que je vais balancer (mais je vais prendre le temps de bien lire l’ensemble de votre article d’abord) et qui va faire immanquablement réagir easy a minima, pensez à préparer le tome 3.

      PS : vous parliez de département limitrophe le dernière fois : vous habitez du côté de Bugarath ? ^^


    • alinea Alinea 20 décembre 2012 19:29

      Non Shawford : un peu plus à l’est !!
      Ménagez-moi tout de même, je suis faible et fragile et j’ai le coeur gros...
      Non non, je suis fragile comme la vie, faible comme le moindre de ses maillons...


    • Shawford34 20 décembre 2012 19:52

      Vraiment désolé si quelconque de nos échanges passés vous aient quelque peu ébranlée, je me Gard(?)erai bien dès lors de telles manœuvres.

      A tout le moins je veillerai à vous ménager (mais ne vous inquiétez pas, comme je l’énonçais, easy sera a priori ma cible à l’épreuve des quelques lignes de votre article que j’ai eu le temps de lire jusqu’ici).
      Je me ferai donc doux comme un agneau (en tout cas j’essaierai) si tant est que j’imagine qu’une quelconque critique puisse quelque peu vous atteindre. smiley

      Il est en effet hors de question que l’on s’éparpille façon puzzle smiley


    • alinea Alinea 20 décembre 2012 20:13

      Shawford : aucun échange ne m’a ébranlée, mais vous me préveniez : « ce que je vais balancer » !!!!
      Non, c’était une manière amicale smiley


    • gaijin gaijin 20 décembre 2012 19:24

      autre chose ?
      non !
      Qui aimes-tu le mieux, hommes énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?

      - Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.

      -  Tes amis ?

      - Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.

      - Ta patrie ?

      - J’ignore sous quelle latitude elle est située.

      - La beauté ?

      - Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.

      - L’or ?

      - Je le hais comme vous haïssez Dieu.

      - Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?

      - J’aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages !


      • alinea Alinea 20 décembre 2012 19:32

        Ce soir la féérie du paysage avec le brouillard qui se levait dans le couchant, la silhouette fantomatique de quelques chevaux dans cet horizon si proche, oui, me fait répondre, j’aime les nuages et la pluie, le soleil et le vent, les odeurs...


      • Le péripate Le péripate 20 décembre 2012 20:03

        La première et peut-être la seule idée que l’anarchisme porte est l’idée de l’ordre spontané. J’ai bien vu quelque rapides allusions dans le texte mais c’est tout.


        Votre anarchisme n’est qu’une pose, ou comme le pâté d’alouette : 1 alouette et 1 cheval de marxisme pesant.

        • alinea Alinea 20 décembre 2012 20:18

          Une « pose » ? Comme on met « pause » sur son objectif, pour voir la nuit ? Oui
          Ou comme on se pose dans un giron très vaste ? Peut-être
          Comme vous le savez, les anarchistes ne sont pas très marxistes, mais dans le découpage politique qui est le nôtre, tous les anarchistes sont de gauche !
          Les libertariens n’ont rien d’anarchistes, sauf le nom qu’ils se plaisent à se donner. Ce n’est pas mon cas !


        • Le péripate Le péripate 20 décembre 2012 20:23

          Je ne suis pas anarchiste mais libéral. Cependant les ponts sont nombreux et en dehors du petit univers anarcho-collectiviste.

          Les anarchistes de « gauche » sont pris dans un paradoxe, car ils désirent lutter simultanément contre le capitalisme (ce qu’ils font habituellement) et contre l’État. Mais dans un monde sans État, ils ne peuvent empêcher le développement des droits de propriété privés ni la liberté contractuelle de fonder l’ordre social.



        • gaijin gaijin 20 décembre 2012 20:55

          le péripate
          il n’ y pas d’ anarchisme de droite ou de gauche

          pour la droite : elle est avant tout l’ allégeance a un chef ( voir a la rubrique un chef fort pour une france forte ) ce qui est l’inverse complet
          le libéralisme ne vaut pas mieux : il n’y a pas d’exercice de la liberté sans la responsabilité des actes. le libéralisme est au mieux une imposture ( les sois disant libéraux n’hésitant pas a manipuler les gouvernements et les lois pour faire du profit ) au pire le far west

          l’anarchisme implique certes le refus de se laisser guider par un pouvoir mais aussi le refus de se mettre en position de pouvoir pour guider les autres


        • Le péripate Le péripate 20 décembre 2012 21:11

          Mais oui... la droite la gauche...


          Vous êtes hémiplégique ?

        • gaijin gaijin 20 décembre 2012 21:47

          pour la gauche ça me semblait aller de soi
          a partir du moment ou formule la dictature su prolétariat ou m’importe quoi de ce type ça ne peut avoir aucun lien avec l’ anarchisme

          si vous voulez une critique égale
          la droite vise a une dictature de type mafieux
          la gauche a une dictature de type bureaucratique
          ( et a tout les futés qui diront que c’est la même chose ou l’inverse : vous avez raison )

          je citerai un grand anarchiste :
          le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par le l’homme le communisme c’est le contraire !!!
          ( coluche )

          toute idéologie aboutit a une monstruosité ......c’est une constante dans l’histoire

           


        • foufouille foufouille 20 décembre 2012 21:47

          « Je ne suis pas anarchiste mais libéral. »

          libertaryen en pratique


        • ObjectifObjectif 20 décembre 2012 20:08

          Article très intéressant ! Il me fait penser que l’anarchiste, c’est celui qui n’est plus victime de la « victimite » : c’est un terme introduit dans ce livre « Le pouvoir de choisir ».

          Notez que la victime peut aussi devenir le sauveur ou le bourreau, tant qu’elle n’a pas compris le cycle infernal smiley

          Quand on sort de cela, alors on est profondément indépendant, autonome : anarchiste, pour ceux dont c’est le pire ennemi, car il n’obéit plus...

          Mais le meilleur outil pour obtenir et maintenir l’autoservitude acceptée, c’est la monnaie : connaissez-vous « Les Secrets de la Monnaie – Changer la monnaie pour changer le monde » ?
          ou bien : Pour un système monétaire équilibré ! ?

          PS : marrant, je tombe en même temps sur A quoi sert l’Etat ? - Introduction  : vous vous êtes donné le mot ;- ?


          • alinea Alinea 20 décembre 2012 20:22

            Non, on ne s’est pas donné le mot ; je l’ai vu mais pas encore lu !
            Votre définition me plait : celui qui est sorti de la roue infernale d’une dualité:maître/esclave, bourreau/victime....et aussi maître/disciple, pouvoir/ courtisan.......
            Je vais regarder vos liens ; ça me dit quelque chose mais, non, je ne connais pas. Merci


          • ObjectifObjectif 20 décembre 2012 20:44

            Ou trinité : Victime/Bourreau/Sauveur smiley

            Bonne lecture, au plaisir de vous lire et de dialoguer.


          • alinea Alinea 20 décembre 2012 20:53

            Ah ! Vous avez lu Corneau !


          • ObjectifObjectif 20 décembre 2012 20:58

            J’ai surtout bien expérimenté, comme tout le monde, pour avoir vraiment envie d’en sortir smiley Une petite recherche « victime bourreau sauveur » donne bien des liens.


          • alinea Alinea 20 décembre 2012 21:34

            connaissez-vous : journArles ? ( www.journArles.org)
            La face cachée de la monnaie aux éditions Yves Michel.
            Le crédit et son intérêt.
            C’est épatant !!


          • ObjectifObjectif 20 décembre 2012 22:49

            Oui, mais je n’avais pas vu les livres 2 et 3, de quoi occuper le week-end, merci  smiley

            Avez-vous aussi vu cela ?

            https://mediaserver.unige.ch/play/75592

            et http://schedule2012.rmll.info/Balanced-money-natural-P2P-vs-centralised-banks?lang=fr


          • alinea Alinea 21 décembre 2012 17:53

            ObjectifObjectif : j’ai juste jeté un coup d’oeil à vos liens ; je les regarderai de manière plus approfondie ce soir.
            Le don : la base de toutes les sociétés « anarchistes » ou assimilées. Je n’ai pas lu Marcel Mauss, sauf quelques extraits ; il fait partie de ma pile de livres à dévorer !!!!!!


          • ObjectifObjectif 2 janvier 2013 00:55

            Bonjour,

            Avez-vous eu un peu de temps pour avancer sur ces lectures ? Bonne année smiley


          • alinea Alinea 2 janvier 2013 12:11

            ObjectiObjectif : oui, j’ai écouté la conférence ; c’est très intéressant au point que vous devriez en faire un article !
            En fait, c’est exactement comme ça que je vis ! Enfin pas tout à fait puisqu’il y a toute une part obligée de participation au système ; dons, échanges, sans monnaie ; par ex. : bois contre garde d’un cheval, coups de main contre dons ; tout cela étant informel mais j’en vis bien ! , C’est vrai que les autres sont dans le système, plus ou moins mais avec moi toujours des échanges et du don,
            En revanche je ne peux pas ouvrir le document PDF...
            Bonne année à vous ; (je vous attends sur le deuxième volet de mon article et, à défaut d’article, un commentaire qui incite à la lecture de vos liens !)


          • ObjectifObjectif 3 janvier 2013 00:14

            Ce comportement sans peur, où l’on donne et l’on reçoit sans compter, est la seule solution viable à moyen ou long terme.

            A court terme, pour les victimes de la peur, il faut leur laisser leurs béquilles monétaires smiley

            Le pdf fonctionne ce soir, quel problème avez-vous pour l’ouvrir ?

            Il y avait un article en référence dans le premier commentaire de ce fil, et aussi la référence d’un livre... « Mais le meilleur outil pour obtenir et maintenir l’autoservitude acceptée, c’est la monnaie : connaissez-vous « Les Secrets de la Monnaie – Changer la monnaie pour changer le monde » ?
            ou bien : Pour un système monétaire équilibré ! ? »

            J’aime bien aussi ce livre sur la « victimite » : http://www.amazon.fr/Le-pouvoir-choisir-Annie-Marquier/dp/2980630179/ref=pd_sim_b_1


          • Le péripate Le péripate 20 décembre 2012 20:16

            Tenez, voici ce qu’est l’anarchisme : L’anarchisme est fondé sur l’observation que puisque peu d’hommes sont assez sages pour se gouverner eux-mêmes, bien plus rares encore sont ceux assez sages pour en gouverner d’autres.Edward Abbey.




            • alinea Alinea 20 décembre 2012 20:34

              Le péripate : vous posez un constat défaitiste ; pour un anarchiste, il est hors de question que qui que ce soit gouverne qui que ce soit ! Alors ?
              Je ne connais pas Edward Abbey, ce qui fait que suis incapable de situer cette phrase dans un quelconque contexte.


            • Le péripate Le péripate 20 décembre 2012 20:46

              Moi non plus, mais les mots ont quand même un sens.


              Constat défaitiste... je ne sais pas. Les authentiques expériences anarchistes n’ont jamais duré plus de quelques jours. Elles ne sont vraisemblablement pas stables. 

              Pour Nozick l’état renait toujours. Pour d’autres, très minoritaires à vrai dire, non. Je ne sais pas et de toute façon si un libéral ressemble à un anarchiste par sa méfiance de l’état, il accepte par contre parfaitement le Droit, s’il est légitime et donc ce questionnement a plus pour lui un intérêt théorique que pratique.

            • ObjectifObjectif 20 décembre 2012 20:54

              @Le peripate : " Les authentiques expériences anarchistes n’ont jamais duré plus de quelques jours. Elles ne sont vraisemblablement pas stables. "

              Affirmation gratuite, et démontrée fausse par le contre exemple des logiciels libres, quasiment la plus grande industrie de la culture humaine actuelle, sans hiérarchie, ni monnaie... : un bon exemple de l’anarchie plus productive que son pendant privé, propriétarisé, hiérarchisé et monétisé smiley


            • alinea Alinea 20 décembre 2012 20:57

              Non, dommage, j’ai prêté mon Kropotkine : il parle d’expériences anarchistes beaucoup plus longues ; au début de notre ère en tout cas. Même plus tard mais toujours,des expériences locales, car c’est le fondement de l’anarchisme :


            • Le péripate Le péripate 20 décembre 2012 21:09

              Bon, d’accord, le logiciel libre, je suis d’accord, et on peut aussi voir plus large, comme l’Islande de la fin du moyen-age, etc.... Et aussi les sociétés contre l’état amérindiennes décrites par Pierre Clastres...

              C’est vrai. 

            • foufouille foufouille 20 décembre 2012 20:17

              le probleme est la rencontre avec le dominant
              le dominant voudra toujours dominer


              • alinea Alinea 20 décembre 2012 20:24

                foufouille : si j’ai le courage de faire le « tome2 » !!!, je parlerai de la dominance ( naturelle) et de sa version humaine : domination ;


              • gaijin gaijin 20 décembre 2012 21:50

                foufouille
                il ne s’agit pas de bisounoursisme .......
                le dominant peut prendre une main en travers de sa gueule si c’est nécessaire


              • foufouille foufouille 20 décembre 2012 21:51

                je crois pas qu’il y ait de difference
                les animaux ne vivent pas en societe
                dans un groupe de chat, il y a des males sans « chaleurs »
                les coqs s’entretuent souvent


              • gaijin gaijin 20 décembre 2012 22:00

                désolé je ne comprend pas le lien entre votre commentaire et le mien ....


              • alinea Alinea 20 décembre 2012 22:01

                Je vais essayer de montrer qu’il y en a une ! mais peut-être pas chez les coqs, vous savez, moi je connais bien les bovins et les chevaux ; je m’en tiendrai à ça et n’en ferai pas une vérité universelle !


              • alinea Alinea 20 décembre 2012 22:03

                gaijin : c’est que foufouille répondait au mien de commentaire, juste au dessus !
                Quant à la baffe : c’est l’idéal, mais le dominé ne baffe pas ! Il pleure, aujourd’hui, il peut se plaindre, mais n’est pas souvent entendu en fait !!


              • gaijin gaijin 21 décembre 2012 08:48

                « le dominé ne baffe pas »
                certes mais un anarchiste oui
                il est difficile dans un premier temps de faire disparaître les dominants ( c’est une pathologie acquise dans l’enfance )
                par contre les dominants ne peuvent exercer leurs nuisances que parce qu’ on cultive chez les dominés la croyance en la nécessité d’un chef ( dirigeant bienveillant, père de la nation, messie, homme providentiel, leader éclairé, grand timonier .......)
                c’est pourquoi il est nécessaire de démasquer toutes les formes d’impostures


              • alinea Alinea 21 décembre 2012 17:58

                Bien d’accord avec vous gaijin ( je viens de voir votre commentaire !). D’après moi, l’anarchiste est un dominant « non pervers », enfin, oui, après tout, je peux le dire comme ça.
                Le pouvoir n’existe que parce qu’on le cède ; c’est pourquoi je suis convaincue que le « travail » doit se faire chez les dominés ; ce n’est pas forcément plus aisé, mais plus logique !
                On aime ou on aime pas Mélenchon, mais à chacun de ses meetings, il disait : ne baissez plus jamais la tête, ne baissez plus jamais les yeux,etc. Et aussi : ne baissez pas les bras !
                Au moins pour ça, il faut le laisser parler...


              • Hervé Hum Hervé Hum 20 décembre 2012 20:22

                Alinea, pour une fois je ne suis point d’accord avec vous. Du moins pas en totalité.

                On ne naît pas anarchiste, mais communiste ! En effet, pour le commun des bébés il est impossible de dire qui sera qui. A la naissance nous sommes indiscernable, du moins pour la grande majorité !

                Biensur, selon que vous naissez ici ou ailleurs, dans tel ou tel environnement vous partez avec plus ou moins d’avance, mais rien ne peut dire en absolu ce que tel bébé fera de son avance ou de son handicap. Nous naissons communistes.

                L’anarchisme est plutôt quelque chose qui s’apprend, s’acquiert et requiert le plus de volonté et de maitrise de soi. Il n’y a pas d’âge pour devenir anarchiste, ni non plus de conditions matérielles, il y a surtout des conditions d’être. Et cela fait appel à la volonté, à l’émancipation, à la maturation de soi.

                Un anarchiste est son premier disciple et son dernier maître.


                • alinea Alinea 20 décembre 2012 20:30

                  Oui Hervé, mais les dispositions qu’il a pour ce faire ne sont pas de l’ordre de sa volonté ; c’est plus profond que ça ; je dis je crois que le talent ne suffit pas pour faire l’artiste, ni la « fibre » anarchiste pour faire l’anarchiste.Mais sans le talent et sans la fibre : rien ! « c’est un cheminement »( début de texte)
                  Les mots sont tellement brouillés, avec entre autres les évènements historiques communistes...
                  politiquement, les anarchistes, quand il y a lieu de s’impliquer ( comme fin du 19è et début 20è siècle sont plutôt socialistes...
                  Mais, c’est comme le bouddhisme, il y a des tas de variantes..


                • Hervé Hum Hervé Hum 21 décembre 2012 00:24

                  Quand c’est embrouillé c’est que c’est pas bon.

                  Quelle est la différence entre un libertarien et un anarlien ? Le premier accepte l’exploitation d’autrui, le second se l’interdit. Cette simple différence fait que les deux sont des ennemies irréductibles.

                  Maintenant quelle est la différence entre le communisme et l’anarchie ? Le premier voit une société où les individus sont uniformisés tandis que le second voit une société où les individu sont personnifiés.

                  Enfin, le socialisme est un capitalisme d’Etat (où le particulier travaille pour l’Etat détenteur du capital, organisé en un groupe particulier), tandis que le capitalisme est un socialisme de particuliers (où c’est l’Etat qui travaille pour les particuliers détenteurs du capital, organisés en groupes sociaux).

                  Cela dit, même l’anarchie ne peut renoncer à un système organisationnel sauf à renoncer à se définir en tant que société dont le but principal, sinon unique, est la mutualisation des risques quels qu’ils soient.


                • alinea Alinea 21 décembre 2012 00:56

                  Hervé : il a fallu que je lise votre deuxième commentaire pour comprendre le premier : ça me chiffonnait ce « nous naissons communistes » ; d’ailleurs ça ne me convient toujours pas, indifférenciés comme voudrait nous garder le communisme ? Oui alors...
                  Dans les expériences que je mentionne dans la réponse que je fais à C Labrune : les paysans qui cultivent les terres qui appartiennent au roi ( ou à l’armée ou je ne sais qui), sont des anarchistes : mouvement spontané ( ils n’ont pas fait de manif pour quémander quelque chose), ils s’organisent sans chef ( cela ne veut pas dire que les rôles ne sont pas partagés), ils cultivent, ils bouffent. De même en Inde, au Brésil. Après, vu le monde dans lequel on vit, il y a une forme de supra organisation, d’échanges avec d’autres pays etc ; mais cela n’existe parce que c’est une lutte.
                  Les squats mêmes, sont une forme d’organisation sociale spontanée ; pas besoin d’un petit chef ou d’une dame patronnesse ou d’une ONG pour faire filer doux le petit peuple. Pour moi, ce sont des expériences anarchistes. Elles ne durent pas aussi longtemps que les Empires ? Cela prouve qu’elles sont vivantes,qu’elles sont anarchistes !!


                • Shawford34 20 décembre 2012 22:21

                  Alinea, j’ai donc lu avec attention votre article puis lu les commentaires... et je me suis arrêté sur une citation du Péripate : L’anarchisme est fondé sur l’observation que puisque peu d’hommes sont assez sages pour se gouverner eux-mêmes, bien plus rares encore sont ceux assez sages pour en gouverner d’autres.

                  C’est le genre de constat implacable, si ce n’est indépassable, et dont celui qui l’a plaqué ici se repaie, car il connaît par trop l’incomplétude de l’être humain (qui se révèle à son paroxysme dans les temps présents).
                  Imaginez, avec Péripate, vous avez un ultra libéral soi disant libertaire (entre les deux seul le doyen de l’Ecole de Chicago pourrait reconnaître ses petits^^) qui serait en mesure de circonvenir la pensée anarchiste comme intégrée dans ses propres thèses : en clair quelque part l’achévement tout autant que la déliquescence finale de l’histoire des idées politiques : on est fait comme des rats...

                  Et je crois pas que ce soient vos rats de labo qui nous sauvent.

                  Interessons nous donc plutôt peut être à la théorie des petits pas (si ce n’est des petits rats -toute science « Laboritienne » cependant acquise), puisque de toutes façons toutes les grandes utopies sont mortes (l’anarchisme avec un grand A compris) ou ont fait trop de morts, et soyez bien sur que Péripate et ses compères « universalistes » en sont comptables.

                  Pour moi la politique des petits pas, c’est par exemple (et surtout smiley ) ce que nous avons échangé sous vos derniers articles sur la question de la modo, des « anonymous » sur AV (ou comme ma sœur dans la vraie vie fait avec son AMAP, c’est du pareil au même), et dans cette perspective votre article ici présent me paraît clairement mettre en scène toutes les conjectures faites de méfiance et de bon sens (ou d’incrédulité c’est selon) que vous en avez déduit.

                  Ce que je viens de dire ne vous touche que vous personnellement Alinea ? Eh bien tant mieux, car vous croyez vraiment (re)construire le monde avec des idées universelles ?

                  Bah, utilisez plutôt ce média universel qui nous fait nous rencontrer ici et aujourd’hui pour (re)construite tout près de chez vous : chacun devrait pouvoir in fine s’y rencontrer quelque part vers le milieu smiley

                  PS : j’ai pas mis easy sur la scelette finalement (vous non plus d’ailleurs j’espère) mais ça devrait pas tarder smiley


                  • alinea Alinea 20 décembre 2012 22:38

                    Mais Shawford, je vis comme ça, tout près de chez moi, obligée ! Ici ( sur Avox), je ne fais que parler, parce que j’aime ça ; on peut donc considérer qu’il s’agit d’un loisir, pourquoi pas ; parfois d’une mise à l’épreuve. Qu’est-ce que vous croyez : que je glose et mange en paix le pain des libéraux ?
                    Quand on vit l’anarchisme, on s’aperçoit qu’il y a un peu d’anarchisme en chacun ! Toutes les organisations et labels autorisés ne sont pas anarchistes : l’anarchisme est spontanéité, sans subvention ! Et, c’est exactement ce que je vis !!!
                    Ici, c’est comme vous dîtes, une rencontre autour d’une discussion..
                    L’utopie, c’est comme la flamme de la vie, elle ne meurt pas, elle baisse, se réveille.
                    Quand je parle d’anarchisme, je n’envisage pas l’avenir politique, là, tout de suite, à tel point que je milite au PG ! Le PG est un outil, concret,présent, pragmatique.
                    L’utopie est nécessaire... en tout cas à ceux qui ont « la fibre » !
                     smiley


                  • alinea Alinea 20 décembre 2012 22:44

                    En ce qui concerne la citation que donne péripate, elle n’apporte rien !
                    Ceux qui dirigent les autres sont du ressort de la pathologie ; perversion, et tout ce que vous voulez. Il n’y a pas de degré de sagesse à gouverner puisque c’est antagoniste.
                    Lisez l’Éminence grise de Huxley ;c’est passionnant...


                  • Shawford34 20 décembre 2012 22:47

                    Bip.. je vous disais clairement dans mon commentaire qu’une l’AMAP par exemple dans la, dans votre vie concrète a EXACTEMENT la même valeur d’agrégation que ce qui se passe sur AV !

                    Je crois donc.. bip... que nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’onde dès lors que vous me répondez que vous ne venez ici que pour DISCUTER, comme si cela était éternellement et définitivement impropre à induire aucun changement que ce soit dans la VRAIE vie.

                    Soit, mais je suis juste ABSOLUMENT convaincu du contraire smiley


                  • Shawford34 20 décembre 2012 22:51

                    Et pour votre deuxième post donc.. comment dire : y’a toujours une référence livresque à se renvoyer à la figure de part et d’autre c’est sur : force est de constater que jusqu’ici aucun génie ne nous a conduit... comment dire... au bonheur.


                  • alinea Alinea 20 décembre 2012 23:07

                    Pour les références, c’est un raccourci de flemmarde ! Et puis une incapacité de donner l’essentiel qu’un ou l’autre bouquin peut apporter.
                    J’ai vraiment compris que vous disiez le contraire ; ici on cause et dehors on vit !
                    Bien sûr une discussion apporte ou non de l’eau à son moulin et nous fait évoluer ; je ne crache pas là-dessus bien au contraire. Mais vous me dites « remballe tes utopies petite, elle n’ont aucun intérêt ! » Alors, je défends mes utopies ! Logique, non ?
                    Pour moi, les petits pas, c’est exactement la spontanéité d’une organisation ; force est de constater que de nos jours, il faut toujours la récupérer ! l’égo ou les égos qui ont fait cette trouvaille se disent que « tiens, on va peut-être en tirer quelque chose ».
                    Là-dedans il y a plein de trucs extras, ça, je ne dis pas ; mais aussi, toujours un petit bémol.


                  • volt volt 20 décembre 2012 23:15

                    désolé Alinea, mais la citation du péripate pour le coup ne sera pas contournable, à moins justement de considérer que l’anarchisme serait « pure spontanéité » comme vous l’avancez, ce qui est à peine défendable. 

                    il est beau votre écrit, mais on ne naît pas anarchiste, on le devient. 

                    une bonne copine m’a confié entre deux étreintes que la fin du monde serait possible ! je l’écoute délirer dans son sommeil, elle me parle de triangles rectangles, d’hypothénuse en feu et air, entre jupiter et venus... j’ai beau la caresser, elle la ferme pas ! 
                    elle dit que les gens ont dû écrire des choses très emportées ces quelques jours lorsque la lune est passée sur le point vernal et sur uranus juste après...

                    -our anus ? 
                    -mais non... arrête bon sang ! les pôles magnétiques là-bas sont si bizarres, et venus en face sur antarès...
                    -antéros ? le poème de nerval ?
                    -non ! antarès, le destructeur des caravanes, l’étoile rouge qu’il faut jamais regarder.
                    -à quoi bon ces conneries... dors mon bébé.
                    -mais y’a pas de liberté j’te dis, pas de vrai anar-schisme si on se laisse brouter au ciel et qu’il nous fait danser comme ça !
                    -dors j’te dis, on verra ça demain.
                    -mais si tu crois simplement qu’en se révoltant contre les archies terrestres ça marche, il y a ce qu’on appelle les Dominations, les Hiér-archies...
                    -les quoi ?
                    -mais les planètes idiot !
                    -et tu m’insultes en plus ?
                    -ben je sais ce que je récolte...

                    bref Alinea, 
                    -soit votre vocabulaire ment sur l’astro, et ma copine avec, 
                    -soit si ma copine ment pas, les astres vous ont fait danser avec les rats, 
                    un texte si agité que j’y reconnais pas mon anar.

                    pour moi, c’est un enragé, mais très très calme. tout est là. 
                    et très rationnel et raisonné, à remuer ciel et terre.

                  • Shawford34 20 décembre 2012 23:19

                    Ben voui, 100% OK : je vous invite Alinea, juste à exactement penser la même chose... pour pouvoir (et pourvoir) à ce qu’il en ressorte cette fois-ci le contraire de ce qu’il advient jusqu’ici avec toute organisation que ce soit, même dite anarcho-autonome.... le danger de l’égo, de la récup, du « toute structure ou pouvoir finit par s’auto-justifier », étant assurément les principaux paramètres à observer et à « canaliser » >> le reste, si ça se trouve, ce sera que d’la balle smiley smiley

                    Je vous invite en tout cas si vous en trouvez l’utilité, et pour re-contextualiser ce que je vous inflige ici (vous ne m’en voudrez pas d’avoir encore ici l’impression que votre article prolonge des échanges réciproques récents) à relire ce qui, selon moi, va exactement dans le sens de ce que j’ai égrainé sous votre article précédent.


                  • Shawford34 20 décembre 2012 23:25

                    à lire volt suite à mon post publié, pfff, encore une histoire de Mars et de Venus...
                    ...on est vraiment foutus...
                    ... Nibiru, délivre nous smiley smiley smiley


                  • alinea Alinea 20 décembre 2012 23:41

                    Je ne sais pas si je ne sais pas écrire ou si on ne me lit pas ! La spontanéité concerne l’organisation sociale...
                    On devient anarchiste- sincère dirais-je, sur une base qu’à ma connaissance aucun généticien n’a encore définie. C’est ce que je pense, hein !
                    On le devient involontairement par la réaction et l’agir de notre vie. Je ne crois pas avoir écrit le contraire sauf en en-tête pour, comment dire, marquer le coup : il y a tellement de gens qui se disent anarchistes, comme si c’était une excuse élitiste à tous leurs égoïsmes ; alors qu’il n’y a rien à voir avec tout ça..Involontairement est absolument primordial pour moi. Après, à certaines périodes de luttes politiques, l’anarchisme engrangeait bien d’autres choses ; dans le même esprit va sans dire. Bientôt, nous y reviendrons ; mais j’ai dit ça dans mon article sur Neptune.
                    Non, je n’aime pas cette citation du péripate ; il n’est nulle part question de gouvernance : gouvernance, maîtrise, mental, but pffuittt, le pire de l’homme.
                    L’astrologie ne m’a jamais fait délirer, elle ne me perd pas dans l’immensité d’un cosmos effrayant mais me pose les pieds sur terre( d’ailleurs, c’est son but si toutefois elle en a un !)
                    Demain la Lune passe sur Uranus, comme chaque mois !


                  • Shawford34 20 décembre 2012 23:56

                    Pfffff.. mettons les pieds dans le plat.

                    Maintenant, comme de toujours, de tout temps, partout, IRL ou par forum interposé, un jeu se joue >>>> une femme et un ou des (hu hu) hommes.. ou plus surement depuis que j’ai découvert AV, il y a pas loin d’une décennie, des esprits qui échangent, a priori uniquement sur le logos, mais en fait pff, l’ethos, le pathos, et surtout l’eros sont là, plus que jamais ici même, ici et maintenant, et en réduisant de surcroit le genre à portion congrue.

                    En clair ce sont des liaisons dangereuses d’esprit à esprit, et le genre « physique » de référence s’estompe aisément derrière la quête de l’esprit « calin ».

                    Et cette occurrence... nous fait nous (ré)inscrire dans une mièvrerie confondante.

                    Jetez moi la première pierre.. je suis le premier à l’afficher et en faire un sujet de discussion à part entière (easy, t’auras intérêt à te positionner par rapport à tout ça ; ou tu te défilera(i)s lamentablement smiley )


                  • alinea Alinea 21 décembre 2012 00:03

                    Shawford : je n’ai rien compris ! ( votre dernier post de minuit !)


                  • Shawford34 21 décembre 2012 00:08

                    Non, de 23 ;56 exactement. Ce sera quoi qu’il arrive mon dernier mot smiley
                    (bon c’est vrai c’est pas du Chomsky a priori, mais ça mérite de s’y appesantir quand même -selon moi bien évidemment, pour en saisir l’essence car je vois pas comment l(m)’exposer autrement)

                    Bonne et douce nuit.

                    Rendez-vous demain.. enfin j’espère smiley


                  • Romain Desbois 20 décembre 2012 22:58

                    Pour moi l’anarchie est la forme suprême de la démocratie, le but à atteindre, la suprême utopie.

                    Le jour où il ne faudra pas avoir la peur du gendarme pour que chacun sache que nuire à autrui c’est nuire à tous, que le respect de l’autre passe par l’exigence pour soi même et son clan, là les lois et les chefs n’auront plus lieu d’être.


                    • alinea Alinea 20 décembre 2012 23:10

                      Faire comme Brassens, faire le détour pour ne pas gêner...
                      S’il n’y a plus le rêve ni l’utopie dans le coeur de l’homme s’il n’y a plus que la soif de connaître et de dominer, l’homme mourra, mais de mort atroce !


                    • Romain Desbois 20 décembre 2012 23:27

                      Par contre je ne crois pas que l’on naisse anarchiste, plutôt « entropiste ».

                      L’homme n’est bon que si la société le déprave smiley


                    • Christian Labrune Christian Labrune 20 décembre 2012 23:32

                      L’anarchisme a été un courant politique, avant la première guerre mondiale, qui en valait bien un autre et valait mieux en tout cas que le socialisme autoritaire, du moins quand il ne produisait pas des Ravachol. Mais se réclamer de l’anarchisme un siècle plus tard, dans un monde qui n’est plus du tout le même, cela n’a aucun sens ; autant se faire musulman et vouloir, comme les salafistes, retrouver les moeurs du VIIe siècle.

                      Quarante ans après la calamiteuse petite explosion pseudo-libertaire de 68, le petit bourgeois conformiste tenté par tous les délires confortables qui lui permettent de se rassurer, qu’il s’agisse des idéologies du new age, du retour à la nature, d’un certain pacifisme maréchaliste à la Giono ou de l’eschatologie écologiste, ne trouvera rien de mieux que de se dire libertaire, et même - pourquoi pas !- , anarchiste. C’est extrêmement rigolo. Je préfère m’arrêter là, je risquerais d’en avaler ma pipe.


                      • Romain Desbois 20 décembre 2012 23:38

                        l’anarchisme est une façon de concevoir la société , c’est intemporel, peut importe le nom qu’on lui met dessus au fur du temps.


                      • alinea Alinea 20 décembre 2012 23:48

                        Il vaut mieux l’avaler que la casser !
                        En tout cas il y a encore des tas d’anarchistes aujourd’hui, qui vivent qui pensent qui écrivent. Ce n’est pas parce qu’ils sont une infime minorité qu’il faut s’étrangler !
                        Il y en a d’autres qui oeuvrent dans leur coin : voir toutes les expériences, ou plutôt les rebellions agricoles contre les lobbies agro alimentaires ; c’est très concret.
                        Au sud de l’Espagne, les paysans sans terres qui squattent les terres royales.
                        Bon, eux n’écrivent pas de la théorie, il mettent en pratique, peut-être même dans l’anarchisme le plus pur : sans théorie !!!
                        Personnellement , je ne parlerais pas de théorie, mais, c’est un autre débat.
                        L’anarchisme a pris des formes multiples, sur un socle commun : ce socle vivra autant que l’homme vivra.


                      • alinea Alinea 20 décembre 2012 23:49

                        La révolution de 1848 et la Commune,relèvent de l’anarchisme ; les premières révolutions véritablement populaires...


                      • Le péripate Le péripate 21 décembre 2012 08:45

                        Anarchistes les déportés de la Commune en Nouvelle-Calédonie qui participèrent à la répression contre les Kanaks ?

                        Anarchistes les écrits antisémites des communards comme Tridon, Flourens, Lafargue (neveu de Marx) et d’autres ?



                      • gaijin gaijin 21 décembre 2012 09:07

                        christian
                        « L’anarchisme a été un courant politique, avant la première guerre mondiale, »
                        voui bien sur mais votre perspective sur l’humanité n’est’ elle pas un peu réduite ?
                        a mon sens les premiers anarchistes dont on ait une trace sont les taoistes
                        mais je suis prêt a parier que les premiers sont apparus très précisément en même temps que notre modèle social autoritaire : au néolithique
                        au demeurant vous avez raison sur 68 : la liberté ne se résume pas être l’esclave des ses appétits animaux.
                        quand a l’anarchisme en tant que courant politique c’est tout simplement un contresens : les véritables anarchistes ne créent pas de courant
                        c’est pourquoi on les appelle des vainqueurs de courants smiley
                        ( ça c’est une private joke a l’usage des bouddhistes )


                      • alinea Alinea 21 décembre 2012 10:07

                        Non Le péripate ; non ; le problème est bien là !
                         Si nous étions tous anarchistes,nous n’en serions pas là.
                         Un mouvement anarchiste ne veut pas dire qu’il y a que des...


                      • Joachim 21 décembre 2012 13:47

                        Vous radotez péripate, la décrépitude vous guette, vous rendez-vous compte des dangers auxquels vous exposez vos idées libérales si connues en mettant en oeuvre un mécanisme de pensée qui sous-tend l’idée que n’importe quelle présence d’antisémite dans tel ou tel courant le discrédite à jamais et dans n’importe quelle de ses manifestations. Prenez par exemple vos récentes sympathies pour des thèses sur une différence ontologique du christianisme. Imaginez qu’un contradicteur malveillant ressorte des citations antisémites de grands noms de l’Eglise. Pire encore, et si l’on parlait de vos héros les entrepreneurs, d’Henry Ford l’antisémite et le pro-nazi aux courageux entrepreneurs allemands et de leur si glorieuse participation à l’imagerie des héros de la liberté, par leur action si bien connue dans les camps de la mort, de Bayer à IG Farben. Rendez vous compte où vous mettez les pieds mon ami. smiley

                        Je vous mets en garde le plus amicalement du monde, ne marquez pas contre votre camp.

                      • Le péripate Le péripate 21 décembre 2012 13:58

                        Tu es monté sur un tabouret pour écrire ton joli post ? Parce que là c’est à peine en dessous de la ceinture, soit un poil plus haut que d’habitude.


                        J’admire l’effort. Un conseil du psychiatre ?

                      • Joachim 21 décembre 2012 14:06

                        Mais non, vous le weberien convaincu, à propos de cette culture protestante si favorable au seul vrai libéralisme, je vous recommande chaudement la lecture de Luther dans le texte ; « Des Juifs et de leurs mensonges ». Les origines, c’est si beau et émouvant. Bonne journée, j’ai autre chose à foutre.

                        Et n’oubliez pas de méditer avant de vous coucher sur ces paroles si profondes de Mussolini parlant de lui-même « Je suis libéral et capitaliste ». Bonne nuit également donc.

                      • Le péripate Le péripate 21 décembre 2012 15:22

                        Je ne sais pas où vous l’avez trouvé celle-là. Je suis bien incapable de la retrouver... Un lien peut-être ?

                        Mais ce n’est pas la peine de ma faire un dessin, j’ai encore compris l’insulte.

                        Et je la laisse pour ce qu’elle est. 

                      • Christian Labrune Christian Labrune 21 décembre 2012 15:46

                        « Il y en a d’autres qui oeuvrent dans leur coin : voir toutes les expériences, ou plutôt les rebellions agricoles contre les lobbies agro alimentaires ; c’est très concret »

                        @Alinea

                        C’est bien ce que je disais : l’anarchiste contemporain est une caricature du pire obscurantisme : il ira avec le gros Bovin dévaster des cultures transgéniques, il gueulera comme un veau parce qu’on ne veut pas fermer les centrales atomiques et retourner à l’âge de pierre. Il sera antisémite comme l’était déja Proudhon, et gavé jusqu’au délire d’opium palestinophile. Il sera, comme un robespierriste que j’ai rencontré sur ce site et qui se disait anarchiste, nostalgique de la grande Terreur de 93. enfin, il votera pour les verts et bouffera des légumes « bio », pour vivre plus longtemps. Hélas ! Plus vite il disparaîtrait, ce crétin rescapé du crétacé, et mieux ça vaudrait pour tout le monde. 


                      • Romain Desbois 21 décembre 2012 15:48

                        La chemise

                        Vous maniez la novlangue avec merveille. J’ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes nominé pour le premier ORWELL d’Or du monde nouveau .


                      • alinea Alinea 21 décembre 2012 15:59

                        Christian : dommage que vous ne lisiez pas les commentaires ; je parlais de ce qui se passe au Mexique, au Brésil, en Inde et en Espagne du sud, en Andalousie ; et je disais justement que ces gens-le ne beuglent pas, qu’ils ne quémandent rien, qu’ils agissent, dans la non-violence la plus totale. Vous me direz que « ces gens-là » ne vivaient pas dans l’abondance de notre société consumériste ; c’est vrai. Mais cela me donne raison : cette société a pourri les hommes ; il est temps d’en sortir avant qu’il ne soit vraiment trop tard !


                      • Christian Labrune Christian Labrune 22 décembre 2012 01:24

                        « La chemise

                        Vous maniez la novlangue avec merveille. »

                        @Romain Desbois

                        Afin de me mettre à votre niveau et même de descendre un peu plus bas, la prochaine fois que vous utiliserez ce terme de chemise au début d’une intervention et pour vous adresser à moi, je remplacerai Romain Desbois par « Le Cul », et sans même vous demander si cela vous convient. Cela rétablira la parité. A bon entendeur... 


                      • Romain Desbois 22 décembre 2012 06:32

                        La Chemise.

                        Le cul ,je ne sais si c’est approprié pour moi mais je ne vais pas vous interdire ce que je me permets moi même n’est ce pas.

                        La Chemise n’est pas qu’un appel au jeu de mot mais bien un raccourci pratique pour rappeler vos idées conforme à votre pseudo/patronyme.


                      • Hervé Hum Hervé Hum 21 décembre 2012 00:48

                        Avant de faire dodo je reprend ma petite citation

                        La liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune car elle est imposé de l’extérieur.

                        Suivant cela, si la servitude est l’étape intermédiaire entre l’esclavage et la liberté, l’espoir est que de la servitude volontaire chacun fasse naître l’exigence de liberté. Cela arrivera le jour où les gens auront compris qu’ils ont déjà acquis la discipline intérieure suffisante à leur propre libération et alors ne marcherons plus sur les passages cloutés par peur du gendarme, mais comme le dis Romain, par goût de leur propre liberté !


                        • Aiane Aiane 21 décembre 2012 09:02

                          Bravo à l’auteur, très beau texte poussant à la réflexion.
                          Merci pour ce cadeau de fin d’année.


                          • Hervé Hum Hervé Hum 21 décembre 2012 09:36

                            Alinea, j’écris qu on naît communiste, pas qu’on reste seulement communiste.

                            En fait je pense que si on naît communiste, on grandit en passant par une enfance capitalisante, une adolescence socialisante pour être prêt à une vie adulte anarchique. Du moins ceci est dans un processus normal. Dans une société aboutit. C’est à dire une société où tous ses membres ont appris des forces et faiblesse de ces différentes organisations sociales pour prendre conscience que la seule qui garantisse la liberté de tous est l’anarchie, car elle implique la responsabilité de chacun. .. Et donc fait de nous tous des libertariens au sens propre du terme, soit, sans serviteurs ni esclaves.


                            • Bug Cafard Bug Cafard 21 décembre 2012 10:26

                              L’anarchisme n’existe pas seuls existent les anarchistes.
                              Bug


                              • Romain Desbois 21 décembre 2012 15:49

                                Bien vu !

                                C’est le propre de l’utopie smiley


                              • Cocasse Cocasse 21 décembre 2012 10:28

                                Cet article me laisse à penser que les cow-boys partis à la conquête de l’ouest étaient des anarchistes...
                                 smiley


                                • gaijin gaijin 21 décembre 2012 10:36

                                  si ça avait été le cas il n’ y aurait pas eut de génocide des amérindiens


                                • alinea Alinea 21 décembre 2012 10:40

                                  Les aventuriers, les mercenaires et les anarchistes, c’est pas tout à fait pareil ; tout ce qui n’est pas en rang n’est pas anarchiste !!! Mais parmi eux, sûrement


                                • Hervé Hum Hervé Hum 21 décembre 2012 10:46

                                  Si les cow boys parties à la conquête de l’ouest avaient été des anarchistes, ils seraient devenues.... Amérindiens !

                                  C’est parce qu’ils ne l’étaient pas qu’ils massacrèrent ces derniers. Cqfd


                                • alinea Alinea 21 décembre 2012 11:00

                                  Hervé, l’histoire raconte qu’il y en a qui le sont devenus.
                                  D’après votre « plan » d’évolution, nous allons bientôt rentrer en socialisme ; la crise de l’adolescence est entamée ; ça serait bien que je vois ça. Quant à l’anarchisme, ce sera pour une prochaine réincarnation !!


                                • Hervé Hum Hervé Hum 21 décembre 2012 13:06

                                  Alinea, il me semble que nous sommes plutôt sur le point de sortir de l’adolescence !

                                   Mais encore une fois, il ne s’agit pas de nier son passé, mais de s’y appuyer.

                                  Alors, l’anarchisme c’est pour maintenant ou pour jamais.


                                • alinea Alinea 21 décembre 2012 15:26

                                  Ah non, ne dîtes pas ça Hervé ! C’est trop triste ; on finira notre adolescence quand quelque chose aura pété ; après il nous faudra organiser notre âge adulte ; mais il y a encore de la jeunesse ; l’anarchisme sera peut-être pour notre maturité ?


                                • Hervé Hum Hervé Hum 21 décembre 2012 17:41

                                  Très chère Alinea, le refus de passer de l’adolescence à l’adulte et donc de l’immaturité qu’elle entraîne, n’est elle pas la cause de tous nos maux actuels ?

                                  On ne peut être et avoir été, mais seulement avoir été et être. Le premier vous fais vivre dans le présent avec le regret d’un passé non révolu, le deuxième vous fais vivre dans le présent avec le souvenir d’un passé bien révolu. Et si l’on veut faire de sa vie une histoire qui vaut la peine d’être vécu, on ne l’écrira pas avec des regrets mais avec des souvenirs.

                                  Mais être adulte ne signifie pas être triste et ne faire que des choses censés, sérieuses, cela veut dire cesser de croire que l’on peut être maître de l’univers, maitre du monde, mais seulement maître de soi même et que la réalité du monde se partage avec les autres. A partir de là, toutes les fantaisies sont possibles !!!


                                • alinea Alinea 21 décembre 2012 11:46

                                  À tous : je vous conseille vivement de lire, sur cette même page,« l’agonie tourmentée du progrès » ; c’est magistral



                                  • alinea Alinea 21 décembre 2012 11:59

                                    Constant : alors ? Il faut tout leur mâcher ?!!!!


                                  • volt volt 21 décembre 2012 13:58

                                    (fathi beddo fatha) smiley


                                  • révolté révolté 21 décembre 2012 12:06

                                    Anarchie,trop souvent confondu avec anomie... smiley


                                    • Le péripate Le péripate 21 décembre 2012 13:30

                                      Tout à fait Révolté. L’anomie est l’absence d’ordre, de règles, de structure organisée. C’est pourquoi j’ai insisté sur ce qui manque à l’évidence dans l’« anarchie » décrite ici, l’ordre spontané.


                                      Spontané qui ne veux pas dire instantané. Une institution peut mettre très longtemps à émerger : la langue, le mariage sont des exemples d’ordres spontanés qui ne se sont pas fait en un jour.

                                    • C'est Nabum C’est Nabum 21 décembre 2012 12:45

                                      Alinéa


                                      Je crois que vous avez raison.

                                      Il y a une différence fondamentale entre ceux qui peu ou proue se réclame de cette liberté sublime et tous les autres qui finalement adhèrent à une des mascarades collectives qu’on nous propose !

                                      Je viens de recevoir une invitation pour une remise de légion d’honneur. Comment dire à cette amie que JAMAIS je ne la féliciterai, que JAMAIS je n’assisterai à cette farce, que JAMAIS je ne pourrai cautionner une récompense qui pour moi n’a aucun sens.

                                      Est-ce celà l’anarchie ?

                                      J’ai honte pour elle et les idées qu’elle pense défendre en se gimant ainsi !

                                      • alinea Alinea 21 décembre 2012 15:23

                                        C’est Nabum : j’ai bien l’impression que la désobéissance est un des principaux marchepieds de l’anarchisme !
                                        Peut-être lui dire qu’il n’y aurait, à y aller, aucune sincérité de votre part ?


                                      • Gasty Gasty 21 décembre 2012 13:31

                                        La majorité de la population sont des anarchistes refoulés. Car le message qui est constamment tambouriné, c’est qu’ils sont le chaos, la violence, la désorganisation, la guerre s’ils ne se soumettent pas à l’autorité.

                                        C’est tellement bien ancré dans les esprits que beaucoup utilise le terme anarchie pour appuyer leur propos quand il s’agit de donner un aperçu tragique de ce qui pourrait nous arriver.

                                        Ceux qui ne sont pas anarchiste, ce sont ceux qui veulent dominer, prendre le pouvoir et imposer. Ils se regroupent et oppressent. De la manipulation de masse, les religions ont été le vecteur important de cette manipulation.

                                        Grâce à cela, le capitalisme s’est imposé avec ses conquêtes coloniales, ses guerres, ses désorganisation de pays, ses corruptions, bref a créer le chaos en toute impunité.

                                        Ceux qui ont voulu revenir vers une société anarchiste en la structurant au début du siècle se sont fait soi massacré ou exclure du paysage.


                                        • Hervé Hum Hervé Hum 21 décembre 2012 14:18

                                          C’est vrai, l’anarchisme dans l’imaginaire des ignorants c’est celle du poseur de bombe Ravachol.

                                          A partir de là, l’anarchisme se conjugue avec la violence et le chaos...


                                        • alinea Alinea 21 décembre 2012 15:12

                                          Et pourtant Hervé, l’anarchisme non violent est majoritaire. Il ne faut pas oublier non plus de quelle époque on parle car il est des temps où mettre le feu aux poudres est indispensable ! Malheureusement !!!


                                        • alinea Alinea 21 décembre 2012 15:19

                                          Gasty : j’ai l’impression que dans notre société contemporaine, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir le pouvoir, quel qu’il soit et à quel que niveau qu’il soit : parce qu’ils le valent bien ! C’est aussi ça qu’on tambourine, une flatterie... pour faire passer la pilule. la compétition, c’est aussi l’anti- anarchisme.
                                          N’oublions pas que le mot « anarchie » veut bel et bien dire « chaos » !
                                          Quant à la spontanéité, il faut bien se mettre d’accord : je veux dire que l’élan, l’idée, l’entreprise émanent d’en bas ; ensuite, sûr qu’il y a organisation, mais co-gérée ; c’est en cela que ça s’approche du socialisme.


                                        • Christian Labrune Christian Labrune 21 décembre 2012 16:03

                                          « C’est vrai, l’anarchisme dans l’imaginaire des ignorants c’est celle du poseur de bombe Ravachol. »

                                          @Hervé Hum

                                          C’est malheureusement ça aussi. Il n’y a pas une essence de l’anarchisme, une et indivisible. Il y a eu une multitude de courants anarchistes. Vous devriez lire un peu l’énorme pavé en deux volumes que constitue l’histoire de l’anarchisme en France de Jean Maitron. C’est édifiant. Les traîtres, les déserteurs, les indicateurs de police, dans ce mouvement, ont été légion, et les penseurs un peu sérieux (mais fort contestables : on feraot mieux de se contenter de lire Etienne de La Boétie !) comme Proudhon, Bakounine ou Kropotkine, n’ont pas été légion. Le plus souvent, l’anarchiste est un bonhomme aux idées courtes, sans culture philosophique, et qui ne voit pas beaucoup plus loin que le bout du nez de sa petite personne. C’est encore le cas avec un Brassens qui trouve le moyen dans une de ses petite chansons, de mettre sur le même plan les collabos et les résistants. Pas bien glorieux, tout ça. 


                                        • gaijin gaijin 21 décembre 2012 16:11

                                          et dans la rubrique des traitres vous classez aussi je pense tout ceux qui avant guerre disaient : plutôt hitler que le front populaire
                                          ou ceux qui ont brillamment collaboré pendant l’occupation ???
                                          .........


                                        • Gasty Gasty 21 décembre 2012 16:59

                                          @ alinéa

                                          C’est pour cela que sont apparus au début du siècle les mouvements Anarcho-communisme, anarcho-syndicalisme et anarcho-socialisme.

                                          Mais l’anarchie ne veut pas dire chaos, c’est le sens qu’on lui donne par interprétation négative.


                                        • alinea Alinea 21 décembre 2012 17:41

                                          Gasty : c’est devenu le sens courant le côté négatif d’anarchie ; anarchisme y échappe , c’est pourquoi ( et ce n’est pas une « pose » !) que je l’emploie ! Mais dans son étymologie, bien sûr vous avez raison.


                                        • Hervé Hum Hervé Hum 21 décembre 2012 17:43

                                          C Labrune, eh bien, il est peut être temps de changer les choses !


                                        • alinea Alinea 21 décembre 2012 17:44

                                          gaijin : tous les anarchistes n’étaient pas des saints hommes ! C’est écrit dans le livre. Peut-être que tous les libéraux, fascistes, nazis ... étaient et sont encore honnêtes et que cela nous échappe ?


                                        • Romain Desbois 21 décembre 2012 17:47

                                          « L’important n’est pas d’où tu viens, mais ce que tu es ! L’important n’est pas qui tu es, mais ce que tu fais ! » RomainLutèce


                                        • gaijin gaijin 21 décembre 2012 18:15

                                          tout les anarchistes n’étaient pas des saints
                                          non c’est sur ! mais réduire l’anarchisme a quelques fous dangereux est une imposture ......
                                          en plus c’est usé jusqu’à la corde .....


                                        • alinea Alinea 21 décembre 2012 18:25

                                          gaijin : il y en a qui ne craignent pas l’usure !!!!


                                        • lulupipistrelle 21 décembre 2012 23:21

                                          Qui n’étaient pas anarchistes.


                                        • Christian Labrune Christian Labrune 21 décembre 2012 23:55

                                          @gaijin

                                          Vous m’avez parfaitement compris. Beaucoup d’anarchistes (mais cette spécialité n’est pas réservée aux libertaire : Déat et Doriot venaient aussi de « la gauche » !) ont très bien su accommoder leur idéologie d’origine avec ce qu’ils pensaient être leurs intérêts particuliers du moment. Drieu la Rochelle et le bon docteur Destouches étaient aussi à leur manière des anarchistes. On voit où ça les a menés.

                                          Les anarchistes ne sont pas les inventeurs d’une théorie de la liberté. Bien des philosophes auparavant, en particulier Descartes et aussi tout le courant libertin du XVIIe siècle, se trouvent à l’origine de cette exigence des droits de la raison individuelle et de l’autonomie du sujet pensant que les anarchistes ont cru pouvoir récupérer, mais en simplifiant d’une manière tellement outrancière et naïve. Ce qui était une problématique complexe est devenu, chez ces idéologues du politique obsédés par la propagande, une espèce de catéchisme à l’usage des crétins.


                                        • alinea Alinea 21 décembre 2012 23:59

                                          Christian : on peut voir le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide, c’est une question de tempérament.
                                          Le côté de l’anarchisme que j’aime, c’est qu’il mobilise nos trois cerveaux !


                                        • Christian Labrune Christian Labrune 22 décembre 2012 00:42

                                          « Le côté de l’anarchisme que j’aime, c’est qu’il mobilise nos trois cerveaux ! »

                                          Alinea

                                          Ben voyons ! Il est vrai que dans son film inspiré des « cent vingt journées » du Marquis, Pasolini fait dire à quelques fascistes occupés dans la petite république de Salo à écharper leurs victimes après leur avoir fait bouffer de la merde (au sens propre) qu’ils sont probablement les seuls anarchistes, et les vrais. A l’époque, au milieu des années 70, j’étais jeune, abonné au Monde libertaire (nobody is perfect) et j’en avais été choqué. Avec le recul, et sans adhérer le moins du monde à l’esthétique merdique de ce cinéaste intellectuellement fort confus, je me dis qu’au fond il n’avait peut-être pas tort. Après tout, Mussolini, ce ridicule bravache, s’était copieusement nourri dans sa jeunesse de l’anarchiste Sorel. Plus récemment, un Breivic peut sans aucune difficulté être rattaché au style anarchiste dans ce qu’il a pu avoir de plus radical. C’en est au point de faire bander encore tel écrivassier bien de chez nous pourtant réputé littérairement impuissant. 


                                        • Christian Labrune Christian Labrune 22 décembre 2012 00:47

                                          ERRATUM

                                          Je n’ai pas recopié la bonne citation, dans mon intervention à propos du film de Pasolini. C’est à cette phrase, en fait, que je répondais :

                                          « Peut-être que tous les libéraux, fascistes, nazis ... étaient et sont encore honnêtes et que cela nous échappe ? »

                                          Sur la question des trois cerveaux, je ne suis pas de taille à répondre, je n’en malheureusement ai qu’un seul. Vous avez de la chance, votre intelligence doit ressembler à celle du dieu en trois hypostases de la théologie chrétienne.


                                        • alinea Alinea 22 décembre 2012 01:18

                                          Christian Labrune : vous avez une manière de dire qui prouve que vous n’avez aucune envie de discuter : vous parlez naïveté ; la naïveté, je la nomme « curiosité » ; ce peut être une ouverture intellectuelle mais je la prends dans son sens plus sensuel, plus vivant.
                                          Nous avons un lobe émotionnel et un lobe rationnel, et un cerveau primaire intuitif. je me sers de tous les trois ; je ne vois pas ce que Pasolini vient faire là-dedans, mais je ne suis pas experte en la matière. Quant aux fascistes qui se sont dits anarchistes, que voulez-vous que j’y fasse ? Quel genre de repoussoir cela peut-il représenter pour moi ? L’homme en tous points pervertit et salit ! Dois-je me suicider pour autant ? Suis-je de ce fait contrainte de développer le cynisme, seul recours valable ? Je n’ai pas de modèle ou de contre-modèle incarné, j’essaie de m’incarner moi-même, c’est tout, et, c’est déjà beaucoup !


                                        • Romain Desbois 22 décembre 2012 06:34

                                          Pas l’homme ma petite virgulette (c’est affective ce surnom, je trouve que ça vous va bien), pas l’homme, l’humain.


                                        • aimable 21 décembre 2012 14:27

                                          ni dieu ni maitre donc je suis !!!!!!!!!


                                          • citoyenrené citoyenrené 21 décembre 2012 15:53

                                            un rapide bravo Alinéa pour cet article,

                                            à relire à tête reposée pour s’en nourrir convenablement
                                            merci pour ces textes, matière à penser


                                            • alinea Alinea 21 décembre 2012 16:02

                                              Coucou citoyenrené ; ça faisait longtemps !
                                              Merci


                                            • citoyenrené citoyenrené 21 décembre 2012 18:17

                                              pour apporter contribution aux nombreuses réactions, une partie de votre texte sur ceux qui travaillent la terre fait penser aux « raisins de la colère » de Steinbeck, poussés par le violent et aveugle changement industriel, à l’exode, par le ’progrès’, les banques et la faim

                                              bref, à noter que vers la fin du livre, des communautés s’organisent et ne seraient pas dans l’Anarchisme tel que vous le décrivez, l’ordre est assuré par eux à tour de rôle...et puis ils connaissent des risques d’agression extérieure, si vous l’avez lu, vous l’avez sûrement lu, alors je radote

                                              « Nous allons déboulonner la suprématie du capital »

                                              heureux de le lire, ayant suivi avec grand intérêt les formidables « assises de l’écososialisme » je navigue (à vue) suivants les jours entre FdG, Chouard et Anarchisme

                                              votre texte touche ces orientations, (FdG et E.Chouard me demandez pas comment) dernier mot hors sujet mais qui vous intéressera peut-être

                                              si Marx disait que « les révolutions sont les locomotives de l’Histoire », Walter Benjamin complétait « peut-être que les révolutions sont la main de l’espèce humaine qui voyage dans ce train, et qui tire sur le frein d’urgence »

                                              alors oui, poussés par le péril écologique, nous déboulonneront la suprématie du capital


                                            • alinea Alinea 21 décembre 2012 18:24

                                              Non, « Les raisins de la colère » fait partie de ces classiques que je n’ai pas lu ; mais je sais de quoi il retourne et j’en ai vu le film.. ; j’étais encore une gosse !
                                              Oui citoyenrené, nous déboulonnerons le capital ; je ne vois pas ce qui peut se passer d’autre !
                                              Le FdeG est un outil ; l’anarchisme un but, même s’il est lointain et incertain ; mais, curieusement, c’est une utopie vivante en bien des endroits, écrasée certes par la machine néo-libérale.


                                            • Romain Desbois 21 décembre 2012 18:48

                                              Revoir ou relire Malvil de Robert Merle.

                                              Je crois que si j’étais instit, je ferais cet exercice en fil rouge sur l’année. Vous arrivez sur une planète vierge, semblable à la terre, comment faites vous pour vivre et construire une société ?

                                              Je crois que ce serait très formateur pour des enfants. Ils comprendraient bien des choses sur notre société, des choses dont souvent les adultes semblent ne pas avoir conscience, comme ceux qui pensent qu’il doivent leur réussite qu’à eux mêmes.


                                            • alinea Alinea 21 décembre 2012 16:09

                                              Je veux remercier la modé qui pour la première fois a laissé mon article plusieurs heures en haut de page : cela m’a valu le plaisir de lire les commentaires de lecteurs inhabituels.


                                              • Romain Desbois 21 décembre 2012 19:02

                                                Tu ne reçois pas tes messages dans ta BAL ?


                                              • alinea Alinea 21 décembre 2012 19:12

                                                Romain : c’est quoi ma BAL ?


                                              • Romain Desbois 21 décembre 2012 21:48

                                                Tu n’as pas de boite aux lettres de boite Email ? Tu n’as pas d’adresse mail ?


                                              • alinea Alinea 21 décembre 2012 21:54

                                                Romain : une boîte aux lettres ? Bien sûr que si, mais je ne vois pas le rapport avec la place de mon article sur la page d’Agoravox !


                                              • Romain Desbois 21 décembre 2012 22:02

                                                J’avais mal interprété cette phrase :

                                                « cela m’a valu le plaisir de lire les commentaires de lecteurs inhabituels »

                                                C’est moi qui a mal compris , pardon.


                                              • easy easy 21 décembre 2012 16:46

                                                J’en conviens


                                                • tf1Goupie 21 décembre 2012 17:39

                                                  C’est vraiment très confus, avec des termes dont on a du mal à saisir le sens réel donné par l’auteur : dominance, domination, anarchisme, totalitaire ...

                                                  Et pourquoi donc l’anarchisme serait-il opposé à la mondialisation, puisque la mondialisation elle-même se propage de façon anarchique.


                                                  • alinea Alinea 21 décembre 2012 17:47

                                                    tf1groupie : parce qu’on fait le distinguo en « anarchie » ( voir post plus haut" et anarchisme qui est la doctrine politique des anarchistes.
                                                    Pour dominance, domination, je préciserai dans le deuxième volet de cet article.


                                                  • volt volt 21 décembre 2012 18:01

                                                    n’oubliez pas dominique du coup..


                                                  • alinea Alinea 21 décembre 2012 18:13

                                                    Volt : je ne risque pas !


                                                  • MARMOR 21 décembre 2012 18:50

                                                    Est ce que vous avez déjà rencontré un anarchiste, un vrai ? Moi oui, mon grand père, un italien insoumis, qui a même refusé le travail pour ne pas être commandé, qui a vécu chichement mais dignement, sans rien attendre de personne et surtout pas de l’état. Il a habité dans le presbytère d’une église désaffectée, mais comme il ne voulait pas non plus de dieu, il se faisait envoyer un journal qui s’appelait LA CALOTTE, un pamphlet anticlérical. Il n’a exercé ses talents de tailleur de marbre que pour se nourrir et n’a jamais cédé à aucune tentation liberticide. Un homme libre, qui n’a jamais tenté de convaincre qui que ce soit pour le rallier à sa façon de vivre. Il a fui la guerre et le fascisme pour ne pas porter les armes, il s’est nourri de ce qu’il a planté.... Un anarchiste, un vrai. Ni dieu ni maître, et la bonté faite homme !! Son regard sur l’humanité était sans concession mais il n’a jamais critiqué ni milité.


                                                    • alinea Alinea 21 décembre 2012 18:55

                                                      MARMOR : pourquoi ces êtres sont-ils si rares ? Quelle chance est la vôtre d’avoir eu un tel grand-père !


                                                    • MARMOR 21 décembre 2012 20:59

                                                      Je sais Alinéa, c’est une chance dont je n’ai pas pu profiter car je n’avais que 15 ans quand il est parti. C’est maintenant que je commence à comprendre sa pensée. Je crois qu’il m’a laissé des gènes........


                                                      • Shawford34 24 décembre 2012 11:01

                                                        Hervé je réponds donc ici à ce commentaire :


                                                        Hum, pour te montrer que je suis pas si obtu ni si narcissique que tu le pense, je vais donc jouer ton je.

                                                        Ah, je note d’entrée une faute de ton propre égo hypertrophéiste. En effet, pour que ton idée d’anonymous fonctionne tu as commis une erreur énooorrrrmmmme.

                                                        Mon petit gars, faudrait qu’il n’y ait pas de numéros. Ben, oui, un numéro c’est une carte d’identité, un passe port, un numéro de sécurité sociale. Bref, une identification d’égo. L’anonymous devant n’est qu’ un leurre, un attrape égo...

                                                        Bref, je t’invite à créer un blog ou tout le monde porte le même nom d’anonymous... Sans numéro.

                                                        Alors là, l’expérience voudra dire quelque chose et sera vraiment géniale... Et je serai le premier à y participer.

                                                        A bon entendeur !


                                                        Réponse sur le plan pratique :


                                                        - 1. il n’est pas possible d’avoir le même pseudo pour plusieurs comptes sur AV

                                                        - 2. à partir du moment où chacun se place volontairement sous un numéro, il n’y a pas de contrainte, pas de coercition, dès lors votre problèmes d’identification, de marquage tombent d’eux mêmes

                                                        - 3. il s’agit avant tout d’un engagement envers soi même : arrêter de se regarder le nombril, s’engager à une solidarité de fait avec d’autres anonymes, s’accepter comme un parmi d’autres, ni plus ni moins, et s’appeler par son n° ça me semble un bon début.
                                                        C’est le meilleur moyen il me semble et ici et maintenant le seul disponible pour commencer à être dans les clous de la juste définition que vous avez vous même déclamé sous l’article ici présent, à savoir :
                                                        La liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune car elle est imposé de l’extérieur.

                                                        - 4. pourquoi ci et pas sur MON blog, et bien justement pour pas jouer CHEZ MOI, c’est évident non ? Ici, en terrain neutre, ou même le plus souvent inamical, en tout cas électrique, c’est le genre d’endroit qu’il faut pour venir porter le fer

                                                        - 5. pour tout le reste, ben je vais pas écrire un manuel, je lance ça sans autre forme de procès, sans en faire un article, un pataquès, de façon maladroite sans aucun doute, mais pensez y un peu : ne serait il pas absurde pour quelqu’un qui cherche à se mettre dans une dynamique anarchiste de prétendre à un quelconque leadership ?

                                                        PS : vous m’excuserez j’ai repris le vouvoiement, le respect s’est semble t’il réinstallé, et ça me vient dès lors comme ça.


                                                        • Hervé Hum Hervé Hum 24 décembre 2012 12:37

                                                          Bonjour Shawford34

                                                          Certes on sera tous des disons agoranonymous mais très vites on finira par s’identifier par nos numéros et tel numéro aura telle valeur, tel discours. Par contre, ce sera comme jouer à la loterie pour savoir lequel prend plus de valeur que les autres.

                                                          Si je vous ai dit de passer par un blog c’est précisément pour pouvoir s’affranchir des numéros !

                                                          Ensuite, le blog ne sera pas le votre puisqu’il n’y aurait pas de numéro 1 et que votre identité réelle restera anonyme.

                                                          Sans numéro, ce devrait être comme se parler à soi même. Mais arriverais je à être d’accord avec moi même ?

                                                          Arriverais je à me décider de quoique ce soit ? Chacun de ce nous même ne se reconnaîtra t’il pas dans cette façon de penser ? Mais avec une plus grande conscience. De plus grands tiraillement de l’âme aussi ? Ne finira t’il pas d’ailleurs par se maudire lui même ? Par s’insulter lui même ? Bref, ne risque t’il pas de devenir un dangereux psychopathe et un schizophrène ?

                                                          Le compteur de connections sera le repère pour savoir plus ou moins le nombre de nous même.

                                                          Quoiqu’il en soit, l’idée d’un nous même ou d’un JE majuscule est intéressante pour savoir si on peut arriver à une forme de décision. De se mettre d’accord avec soi même en l’absence de corps réel. Car voyez vous, le corps réel permet bien cette obligation de décision et de consensus intérieur. Le corps physique des personnes vivant dans un même lieu se fondant dans le corps de la nation...

                                                          Mais paradoxalement, si nous faisons tous partie d’un même nous indiscernable, indistinguable, comment pourrons nous savoir laquelle ou lesquelles de nos cellules sont cancéreuses ???
                                                          Les cellules cancéreuses ont besoin de silence et de discrétion pour grandir, jusqu’à ce qu’elles deviennent suffisamment nombreuses et fortes pour se révéler au corps, mais à ce moment là, il est bien souvent trop tard.

                                                          Quoiqu’il en soit Shawford34 je retiens pour essentiel votre intention et je la loue.

                                                          Car il me semble (et je dis « me » pour souligner l’humilité et non l’arrogance) que la vérité est dans l’intention.

                                                          Alors, il s’agit avant tout de trouver la bonne solution et non d’imposer la votre ou moi la mienne.

                                                           A vous lire avec plaisir dans un débat d’idées véritable, c’est à dire avec le même but commun qui fait de moi, vous, ils, les briques d’une même maison aussi indispensable qu’anonyme.


                                                        • Shawford34 24 décembre 2012 13:46

                                                          A vous lire avec plaisir dans un débat d’idées véritable, c’est à dire avec le même but commun qui fait de moi, vous, ils, les briques d’une même maison aussi indispensable qu’anonyme.


                                                          A ce stade je voudrais donc juste vous dire merci Hervé : c’est la première fois peut être en 7 ans de présence sur AV que je lis quelque chose qui me fais dire que j’ai pas perdu mon temps ici, que les milliers de fois où je me suis fait flétrir mon amour propre ou qu’à mon tour j’ai du faire flétrir l’amour propre et/ou l’égo d’autres commentateurs ou trices d’AV, et ce pour faire passer ce type de message, à alors que je ne voulais leur pourtant aucun mal, et bien c’est la première fois donc que je me dis qu’il y a donc bel et bien peut être quelque chose à bâtir, et je ne sais (ou plutôt JE NE VEUX VEUX PAS, MOI TOUT SEUL ET QUOI QU’IL ARRIVE, SAVOIR QUOI ENCORE BÂTIR EXACTEMENT)

                                                          Mais je dis Let’go buddy smiley

                                                          Pour le reste, vous verrez encore bcp de commentaires assassins de ma part envers plein d’agoravoxien(ne)s, s’il vous plait donnez moi juste maintenant le crédit de le voir comme une lutte, un objectif de parler à tous là où ça fait mal, pas pour ou sur la chute du Dow Jones, les flatulences de Gégé ou la prochaine levée d’import, non seulement interroger l’égo de mes semblables, ici et maintenant, sur Agoravox.

                                                        • Hervé Hum Hervé Hum 24 décembre 2012 15:54

                                                          Je vous reçois 5/5 Shawford34

                                                          Cela dit, j’ai dû étudier et comprendre l’égo pour pouvoir survivre. L’expérience que j’en ai tiré je vais vous la donner en un aphorisme.

                                                          Il faut vivre seul en soi et soi avec les autres et non pas les autres en soi et soi tout seul.

                                                          La confusion est très facile et conduit à imaginer le monde et non à s’imaginer dans le monde.

                                                          Le problème n’est donc pas l’égo en lui même mais comment il est vécu. Ainsi quand on confond ses désirs avec la réalité on a deux possibilités, soit changer la réalité, soit changer son imaginaire. Mais suivant que l’on vit en conscience d’être seul en soi ou les autres en soi, son action sera totalement différente.

                                                          Si je dis « je suis seul en moi, moi avec les autres » et veut changer la réalité, j’agirai par mon mérite personnel avec courage et persévérance sans nuire à autrui.

                                                          Si je dis « les autres en moi et moi tout seul » et veut changer la réalité, j’agirai et exploiterai le mérite d’autrui sans morale ni limite et donc avec la plus grande nuisance sur autrui.

                                                          Si je dis « je suis seul en moi, moi avec les autres » et veut changer la réalité par mon imaginaire, j’agirai sur mon propre égo, souffrirai le martyr soit jusqu’à changer et me dire « les autres en moi et moi tout seul » soit en acceptant la réalité et changer mes désirs ou bien commencer à agir dans la réalité.

                                                          Si je dis « les autres en moi et moi tout seul » et veut changer la réalité par mon imaginaire, j’agirai sur mon propre égo, souffrirai le martyr jusqu’à changer et me dire, ’« je suis seul en moi, moi avec les autres » mais je ne pourrai pas accepter la réalité et dans ce cas là, la folie est au rendez vous...

                                                          Cela dit, la plupart des gens évoluent entre les deux conscience d’égo ce qui paralyse ou disons limite leur propre action..

                                                          A plus !


                                                        • Shawford34 24 décembre 2012 17:32

                                                          Hervé, 


                                                          je n’ai malheureusement pas le temps de décortiquer votre message cet après midi.

                                                          Or soyez sûr que je ne vous répondrai que lorsque j’aurai pu vous lire avec toute l’attention requise.

                                                          En effet depuis que vous m’avez dit reçu 5/5 et vu le contexte dans le lequel vous m’aurez répondu ainsi, je sais que pour une fois la parole est précieuse, et je m’en voudrais donc de ne pas la respecter comme il se doit.

                                                          Dans l’attente de pouvoir triturer tout ça, je vous souhaite un joyeux Noël (et si dans l’intervalle vous me voyez intervenir sur AV, ne m’en veuillez pas, ce sera juste soit sur un coup de tête [et/ou pour justement donner un coup de tête], soit pour faire un clin d’oeil rapide à quelqu’un que je respecte et qui méritera mes égards, soit pour laver un affront) smiley


                                                        • Hervé Hum Hervé Hum 24 décembre 2012 20:06

                                                          Prenez votre temps Shawford34, votre commentaire n’en aura que plus de valeur.

                                                          De coup de tête j’en ai donné un tout petit à Mmarvinbear qui se permet de traiter Victor Hugo de « d’écrivaillon surcoté ». Mais qu’est qu’il a écrit lui pour se permettre un quelconque jugement ?!

                                                          Bon réveillon à vous aussi...


                                                        • Shawford34 24 décembre 2012 20:12

                                                          Hey, je repassais juste en coup de vent, Hervé, et je viens de lire un trait d’humour de Zobi, liant Depardieu à Hugo hilarant, je vous le conseille.


                                                          Le foie gras m’attend ! (Romain, si tu me lis smiley )

                                                          Merry Christmas smiley

                                                        • Romain Desbois 24 décembre 2012 20:36

                                                          Bonne crise shawshaw smiley


                                                        • Shawford34 25 décembre 2012 10:00

                                                          Bonjour, bonjour,


                                                          @Hervé, encore un peu vaporeux après les agapes d’hier, je prendrai donc encore un peu de temps pour vous répondre, toujours pour les mêmes raisons (et puis rien ne presse n’est ce pas ?) smiley
                                                          @Romain ;

                                                          c’est quoi ce « shawshaw » comment que tu m’appelles ?
                                                          Savais tu que c’est un des surnoms que l’on me donne sur le site Disons (dont le seul but depuis bientôt 3 ans, si tu ne le savais pas, est de conchier Agoravox et certain de ses auteurs /commentateurs, et dont je suis une des cibles « prioritaires ») ?
                                                          Ou alors dois juste le prendre comme une tendance de ta part à faire dans le surnom « canin ?

                                                          Mais m’interroge alors sur son interprétation : affectueuse ou sarcastique ?

                                                          In fine et sans épuiser le sujet, ça me donne en tout cas l’impression que tu me suis comme un petit toutou, et connaissant tes inclinaisons affectives et surtout de »genre«  : dois-je commencer à devoir assurer mes »arrières" ? smiley smiley smiley

                                                          Bonne journée en tout cas. smiley


                                                        • Shawford34 25 décembre 2012 11:59

                                                          Bon, Romain, je fais une petite pause dans l’ouverture des huîtres (là aussi : à ta santé smiley ) et je me disais que j’allais te retrouver ici, toi qui crèche sur Agoravox. 
                                                          Et bien non, surprise, pchiiittt, disparu le Romain smiley


                                                          A tout le moins ce qui est le plus intriguant encore, c’est le silence de l’hôte des lieux, TA chère et tendre « Lunalinea », Romain !!!!!!!

                                                          Elle est quand même sacrément goujate celle-là, non ? Elle fait des pieds et des mains sous un autre article, celui d’où on vient pour prolonger notre discussion avec Hervé, elle y déclare avec un aplomb jamais vu qu’elle est la maîtresse du jeu, et que le débat qui concerne Hervé et moi présentement devrait se passer chez elle.

                                                          Et quand on répond donc à son invitation, pshiitttt, plus personne, et ce alors même qu’en plus le débat est 100% raccord avec le thème de son article !!! smiley smiley smiley

                                                          C’est dingue la vie non ?

                                                          PS : vous voyez Hervé, il se passe de drôles de choses sur AV, il y a de sacré(e)s loustics, et même de sacré(e) tordu(e)s, et j’en fait partie (malheureusement .. ou pas, c’est selon, tout dépendant de l’angle de vue de chacun(e)).

                                                          Je préfère donc que vous voyez en fait d’emblée ces parties du « jeu », de ce qui se trame en « souterrain » sur AV et qui en fait est en corrélation directe avec nos échanges.
                                                          Mais comme ça va être difficile à contextualiser, j’ai donc besoin de temps pour expliciter cela d’une façon correcte.

                                                        • Hervé Hum Hervé Hum 26 décembre 2012 00:28

                                                          Shawford34, je vous laisse, vous Romain, peut être Alinea ou quiconque d’autres à vos petites mesquineries.

                                                          Je me contenterai juste de répondre à votre commentaire sur mon propre commentaire.

                                                          Mais si Romain ou Alinea veulent s’inviter et répondre à mon commentaire, plus on est de fous, plus on vit !


                                                        • Romain Desbois 26 décembre 2012 04:41

                                                          Quel mesquineries Hervé ?

                                                          Souffrez qu’on ne soit pas là au garde à vous à vous répondre. Je pars bosser, tout le monde n’est pas artiste de profession.

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