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Commentaire de Bracam

sur Non assistance à compatriotes en danger !


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Bracam Bracam 31 décembre 2012 18:50

Les très riches sont incapables de dépenser leur argent, et/ou de l’investir dans l’intérêt commun (qui devrait ou pourrait donc aussi être le leur). Ils capitalisent ; il ne pourraient de toute manière pas faire autrement pour la plus grande part de leurs gains. Il serait également pertinent de se demander en quoi la perception de revenus extravagants est acceptable socialement parlant. Car il va de soi qu’aussi haut que soit placé cet être supérieur qui pilote glorieusement le destin de milliers ou de centaines de milliers de « collaborateurs » , il n’est assis que sur son derrière. 


L’effarante ponction indispensable pour produire les fortunes colossales dont nous entendons parler, que ce soit celle des individus ou celle d’entreprises qui ne font pas toujours de l’intérêt et de l’avenir de l’Humanité leur principal souci, exige que des millions de personnes, vous et moi peut-être même, soient réduites en esclavage. Défendre ce principe de ratonnade financière, tout particulièrement au vu de tout ce que cela implique en termes de sur exploitation des ressources humaines et écologiques, tient soit de l’aveuglement, soit de la collaboration. J’affirme par exemple nous pouvons parfaitement accepter la perspective de la disparition de l’industrie spatiale proposant des voyages pour milliardaires ou de la Bugatti Veyron. 

La question fondamentale aujourd’hui pour des millions de gens est : comment vais-je bouffer, et sous quel toit. Ce ne sont pas les dépenses des hyper riches qui vont les aider, ni leur immoralité assez répandue. Oui en définitive, c’est une question de morale, de justice, d’écologie et donc de survie de l’Humanité qui se pose, à laquelle trop d’entre eux ne répond pas, bien au contraire. Quant au bénéfice éventuel que la société qui n’en veut pas vraiment pourrait tirer d’une équité fiscale réelle, je ne crois pas qu’il soit sans valeur. A propos de la « peste » que représentent les impôts, selon tant de personnes, tous n’en mourraient pas, mais tous en étaient frappés... Tous ? Non, une petite caste résistait si bien qu’elle pensait qu’elle survivrait dans un monde dévasté, sans jamais avoir tenté d’éviter le drame (plus exactement, en contribuant précisément à l’accélération de sa survenance). 

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