Biloute :
si le photon était un corps, vous pourriez l’arrêter, et le prendre dans votre main.
Vous pourriez même jongler avec...
Or tel n’est pas le cas...
Vous pouvez parler de « fort flux de photons de basse énérgie, avec un comportement statistiquement ondulatoire », mais c’est dire de manière très compliquée quelque chose de pourtant peu explicite.
Mieux vaut parler d’une « onde de réarrangement des dipôles électriques dans la matière », laquelle est forcément de symétrie cylindrique, et se propage préférentiellement perpendiculairement aux dipôles, vu que le rayonnement dipolaire n’est pas isotrope...
Pour l’expérience de Michelson :
Nous ne réfléchissons pas de la même manière.
Moi, je reprends toujours l’avancée des sciences dans l’ordre chronologique, en suivant de proche en proche la transformation des notions.
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Donc pour l’éther : nous avons le postulat, « c’est un corps, support de la lumière » (Fresnel XIXème)
Dans la réflexion logique :
Si l’éther est corps, alors l’éther est sujet au mouvement et la vitesse de la lumière se compose donc avec le mouvement des corps.
Or l’expérience de Michelson ne montre pas ce genre de composition de mouvement. (Michelson, 1891/1897)
Hypothèse de Lorentz : cette composition de mouvement existe, mais il y a une contraction des bras de l’interféromètre qui la rend invisible (1898).
Remarque de Poincaré : ça pose des problèmes logiques, il faut que les transformations de Lorentz soient un corps mathématique afin que les lois restent indépendantes du référentiel = relativité restreinte (1905) : tout se passe comme s’il n’y avait pas d’éther.
Intervention d’Einstein : le concept d’éther est inutile.
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Ca c’est la logique chronologique, comme ça c’est fait.
Maintenant, si on y réfléchit bien, avec du recul, il suffit juste de changer la définition de l’éther.
Puisque la vitesse de la lumière ne se compose pas avec le mouvement des corps, c’est donc que l’éther n’est pas un corps, mais un État, ce qui explique parfaitement le résultat nul de l’expérience de Michelson. Il n’y a donc pas lieu de supputer la contraction des bras de l’interféromètre et le relativité est donc inutile.
C’est en effet à mon avis plus simple de dire :
L’éther n’est pas un corps, mais un état, donc le mouvement lumineux ne se compose pas avec le mouvement des corps.
Plutôt que :
L’éther est un corps, donc le mouvement lumineux se compose avec les mouvement des corps, mais, par miracle, la dilatation du temps et la contraction des distances font qu’on ne perçoit pas cette composition des mouvements !
Ca se compose + mais quelque chose fait que ça ne se compose pas
Peut logiquement être reformulé en « ça ne se compose pas ».
09/01 18:37 - ObjectifObjectif
C’est la base de la théorie de la relativité ! Tout est basé sur les expériences (...)
09/01 18:15 - ObjectifObjectif
@l’auteur : merci pour vos articles. Vous avez le grand mérite de donner les informations (...)
09/01 14:06 - easy
Se sont agités ici des savants théorisant sur tout mais restant incapables de répondre à une (...)
09/01 06:17 - Ruut
08/01 23:17 - ffi
Définitions de bases (physique classique) : 1° Est matérielle, toute chose à laquelle ont peut (...)
08/01 22:21 - Robert Biloute
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