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Commentaire de ffi

sur Qu'a donc découvert ce jeune de 15 ans avec des calculs sur les galaxies ?


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ffi ffi 8 janvier 2013 18:06

Je ne vois toujours pas en quoi le concept d’éther serait là, larvé dans la relativité..

Bien-sûr que cette conception de l’éther est toujours là,
du fait de la contraction des distances/dilatation du temps

Reprenez la logique historique (en compact) :

L’éther est un corps (Fresnel)
 Ca devrait se composer, mais ça ne se compose pas (Michelson)
 Si contraction des distances ça ne se composerait pas (Lorentz)
 Si contraction des distances et dilatation du temps, sinon problème logique (Poincaré)
 Il y a contraction/dilatation donc le corps éther peut être omis du modèle (Einstein)

Malgré tout, Einstein affirme, vers 1920, qu’il faut bien un éther pour servir de propagation à la lumière...

A cette logique compliquée je préfère :
L’éther n’est pas un corps, mais un État.
 Donc ça ne se compose pas.

N’est-ce pas plus simple ?

Un état de quoi ?
Un état de mouvement des dipôles électriques ()

A priori, il y a des dipôles dans le vide.
En effet, nous avons les phénomènes :
- de polarisation électrique du vide.
- de polarisation magnétique du vide (effet Aharonov-Bohm).
- de biréfringence magnétique du vide.
D’ailleurs, le vide est un diélectrique, non ?
C’est pas plus étrange que les particules virtuelles de la quantique...

Les définitions classiques en physique désigne matérielle toute chose à laquelle on peut attribuer des propriétés physiques. Or, l’on attribue des propriétés matérielles au vide (permittivité, perméabilité,...etc). Donc le « vide » est matériel.
Certes le mot « vide » est mal choisi...

Si l’on ne peut pas lui attribuer la propriété de masse, peut-être faut-il lui attribuer des propriétés de charges, transitoires et dénuées de masse ?

Donc, je dirais que le vide est comme un « cristal » fait de charges impondérables, et que la lumière consiste en un réarrangement de ce « cristal » : les dipôles s’alignent de proche en proche pour compenser l’absence de neutralité électrique.

Vous commencez votre réponse en disant qu’on ne peut sentir un photon...

Le problème n’est pas la matérialité du photon, mais son caractère de corps.
Un corps est défini comme une chose qui occupe, de manière exclusive, un certain lieu à un certain moment : il ne peut y avoir deux corps au même endroit en même temps.
C’est totalement différent de l’onde : une onde est le transport d’une qualité de corps en corps.
 
Donc je disais que si le photon était un corps, vous pourriez le tenir dans votre main et jongler avec. Or tel n’est pas le cas. Si vous essayez d’attraper un photon, il s’évanouit et se transforme en chaleur dans votre main. Etant donné que la chaleur est une qualité d’un corps, et non pas un corps, cela implique que le photon soit lui aussi la qualité d’un corps : sa transformation en chaleur est liée à l’interface entre les deux corps, laquelle traduit la qualité « photon » dans le premier corps en une qualité « chaleur » dans le second.


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