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Commentaire de ffi

sur Qu'a donc découvert ce jeune de 15 ans avec des calculs sur les galaxies ?


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ffi ffi 8 janvier 2013 20:17

1°) C’est cette histoire de dilatation qui vous dérange le plus on dirait. Le problème c’est qu’elle est mesurée tous les jours dans des conditions assez diverses (temps de vie des particules en mouvement, décalage des horloges GPS...)

En fait la longueur d’onde perçue de chaque objet varie selon leur vitesse réciproque.
Et la période de l’onde varie de concert. (on a lambda = cT).
On peut voir une succession d’évènement comme une onde d’une certaine période.
 
Or, on ne connaît la période de l’onde émise qu’au niveau du satellite, et l’on mesure la longueur d’onde au niveau du récepteur situé au sol : nous avons des mesures effectuées dans des repères différents. Et donc le rapport de la longueur d’onde (mesurée au sol) sur la période (connue par le satellite) n’est plus égal à C !
 
Mais c’est que nous sommes dans un pseudo repère : le temps (la période) mesuré là-bas, la distance (la longueur d’onde) mesurée ici.
 
Par conséquent, pour quelqu’un au sol, ce qu’il imagine de la période émise par le satellite semblera plus grande qu’elle n’est en réalité (dilatation de la période), s’il fait le bête calcul, et inversement, pour quelqu’un dans le satellite, ce qu’il imagine de la longueur d’onde reçue au sol sera plus petite que celle perçue en réalité (contraction de la longueur d’onde), s’il fait le bête calcul.
 
C’est ce qui oblige donc à faire quelques compensations dans les calculs.
Mais cela n’a rien à voir avec la distance ou le temps, mais avec le fait que l’on connaît la période et la longueur d’onde dans 2 repères différents, ce qui nous met dans des pseudos-repères sans réalité physique et oblige donc à compenser.
 
Et encore, ce n’est pas si simple, vu que le milieu change entre le satellite, qui est dans l’espace, et le sol... Ce qui fait, il me semble, que le GPS doit être étalonné.
 
En tout cas, cela n’a pas de rapport avec l’expérience de Michelson, ni de près ni de loin, puisque on ne pourrait pas assimiler le satellite à l’éther et l’interféromètre au récepteur.

L’interféromètre est à la fois le satellite et le récepteur, il envoie et il reçoit, il est d’un seul bloc, l’air ne bouge pas autour de lui, donc il n’y a pas de raison de prendre 2 référentiels distincts.
 
2°) Tout est dans cette question, éminemment subjective : la contraction du temps ne vous semble pas simple, par contre manipuler des dipôles oui

Disons que le temps (comme concept général) n’est pas un objet d’étude de la physique, de même que la distance. Le temps et l’espace sont des concepts, connus à priori par chacun, qui nous permettent d’ordonner les rapports des choses physiques entre elles. Pour mesurer une étendue temporelle ou spatiale, l’on a toujours besoin de se référer à une chose physique.
 
En revanche, un dipôle est une chose physique bien identifiée.
Sa nature est de comporter deux charges électriques à une certaine distance.
Maintenant, si l’on fait varier un dipôle, l’on obtiendra toujours un rayonnement, dont la direction sera perpendiculaire à l’axe du dipôle.
C’est ce qui est appliqué tous les jours dans n’importe quelle antenne.

Par conséquent, si l’on veut penser la lumière comme un phénomène de proche en proche, il faut imaginer qu’un dipôle qui varie, implique la variation d’un dipôle à coté, lequel induit celui d’à coté, puis celui d’à coté,...etc
 
Ainsi, l’on peut définir l’Ether, le support de la lumière, comme cette propriété de toute matière, y compris le vide, de comporter des dipôles (protons/électron pour l’hydrogène, H30+/OE- pour l’eau, positon/electron, ...). C’est grâce à ces dipôles que la lumière peut se propager.

Cela explique bien pourquoi la lumière, contrairement au son, est directionnelle.
En effet, la pression agit de manière isotrope, et donc une onde acoustique a une symétrie sphérique.
En revanche, la « pression » d’un dipôle ne l’est pas : il rayonne au maximum dans son plan perpendiculaire, et donc la lumière se propage avec une symétrie cylindrique autour de son axe de propagation.

3°) sans particule virtuelle pas de polarisation du vide.
Vous inversez les faits et les hypothèses.
La polarisation du vide est un effet mesurable.
L’hypothèse suggère des particules virtuelles.
 
C’est important : on peut remettre en cause l’hypothèse, mais on ne peut pas nier l’effet.


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