• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ffi

sur La physique d'Einstein malmenée : E n'est pas toujours égal à mc2 ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ffi ffi 10 janvier 2013 13:49

L’absence de références faite par Einstein, fait que les scientifiques ne sont pas en mesure d’aller vérifier les hypothèses et les équations qui fondent la relativité, ce que l’on trouve chez Poincaré, et donc ils n’ont plus que la « rupture métaphysique » à disposition.
 
Or, la relativité, dans ses fondements théoriques, est bel et bien fondée sur la notion d’éther, tel que définit par Lorentz (et ses prédécesseurs) : un éther pensé comme une substance, de nature corporelle, et fixe, qui pourrait donc servir de référence absolue aux mouvements.
 
C’est cette conception de l’éther qu’avait précisément réfuté l’expérience de Michelson.
Le travail, réalisé en concertation, de Lorentz et Poincaré consista essentiellement à sauver cette conception de l’éther, en introduisant un jeu de transformations des variables spatiales et temporelles. Lorentz avait en effet de prime abord proposé la contraction des bras de l’interféromètre, mais ça posait un certain nombre de problèmes de cohérence. Poincaré, mathématicien de haut vol, s’empara du sujet, et, en lien épistolaire avec Lorentz, développa la relativité restreinte : il fallait que ce jeu de transformation fut un groupe mathématique pour que cela reste cohérent. Ce groupe mathématique est le groupe des transformations de Lorentz, et implique une géométrie hyperbolique (grande spécialité de Poincaré).

Ensuite, Poincaré affirma qu’il valait mieux laisser la relativité dans son coin et de ne pas en tenir compte.
 
En effet, la démarche suivie par le binôme Lorentz/Poincaré est trop étrange pour être recevable d’un point de vue scientifique : une hypothèse, quand elle est réfuté, doit être abandonnée.

La bonne démarche consiste à corriger la définition de l’éther, tel que définit par Lorentz (et ses prédécesseur). L’éther n’est ni fixe, ni même une substance de nature corporelle. L’éther, le support de la lumière, est l’état de fait que dans toute matière, y compris dans le vide, il y a des dipôles électriques et magnétiques. Donc l’éther ne peut être distingué de la matière ordinaire, il n’est pas une substance corporelle, mais l’état d’une substance corporelle.

La lumière se définissant alors comme l’onde qui propage certaines qualités liées à cet état (de vibration des dipôles interne à la matière). Il me semble qu’ensuite il sera même possible de mieux unifier les concepts de chaleur et de lumière...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès