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Accueil du site > Actualités > Technologies > La physique d’Einstein malmenée : E n’est pas toujours égal à (...)

La physique d’Einstein malmenée : E n’est pas toujours égal à mc2 ?

La physique contemporaine est en plein bouleversement et sans qu’il ait des crises de nerf, comme chez ceux qui gravitent autour de Cahuzac, des crises théoriques se précisent, notamment dans le champ très spécialisé de la gravitation. Il y a un an, j’avais évoqué l’étrange papier de Verlinde sur la nature entropique de la gravité. En ce début d’année 2013, la signature d’un jeune lycéen de 15 ans dans la revue Nature fut un prétexte pour que les médias envisagent la destitution d’Einstein, mais c’était un peu rapide. Les résultats publiés ont juste confirmé que la théorie de formation des galaxies basée sur la cosmologie relativiste doit être revue et qu’il y a dans le mouvement des galaxies naines un ordre qui semble échapper au cadre théorique consensuel. Cela étant, le socle de la physique moderne, issue de Galilée, Newton et Einstein, continue à être testé par les physiciens, espèce d’individus qui semble se scinder en deux catégories, d’un côté les conservateurs pour qui les fondamentaux doivent rester la base des théories et expérimentations alors que d’un autre côté, les iconoclastes, pour ne pas dire les rebelles, cherchent de nouvelles hypothèses et se prennent à rêver de remettre en cause quelques principes qu’on pensait inébranlables.

Parmi eux figure Andrei Lebed, physicien américain basé en Arizona, qui il y a quelques temps a suggéré une incroyable hypothèse capable de saper les fondements de la physique moderne. D’après Lebed, la masse inertielle et la masse gravitationnelle ne coïncident pas. C’est tout l’édifice de la physique du monde étendu (incluant la mécanique rationnelle et la cosmologie) qui s’effrite mais sans altérer les acquis puisque cette physique est vérifiée sur terre avec une incroyable précision et du reste, montre son efficacité en permettant les calculs indispensables au GPS. Depuis Galilée et Newton, la mécanique postule la stricte égalité et même l’équivalence entre masse gravitationnelle et masse inertielle. La masse inertielle, c’est ce qui fait qu’un véhicule qui dérape et passe de l’autre côté de la route ira s’encastrer dans le premier platane présent sur sa trajectoire. La masse gravitationnelle, c’est ce qu’on entend couramment par le poids. Une pierre de dix kilos possède une masse gravitationnelle égale au double de celle d’une pierre de cinq kilos. C’est pour cette raison qu’il est plus difficile de soulever la première. Une automobile dont la masse est de une tonne ira s’encastrer inertiellement dans un platane qui résistera. Par contre, je ne donne pas cher du même platane si c’est un 38 tonnes qui dérape. Bref, ces détails ne sont anecdotiques, illustrant la différence entre masse gravitationnelle et inertielle qui du point de vue physique, sont équivalentes, de Galilée à Einstein mais qui peut-être ne le seront plus si Lebed réussit son coup. Ce qui risque de troubler le monde des physiciens.

D’après Lebed, la non équivalence entre les deux masses proviendrait des effets quantiques sur les masses. Autant dire que la bisbille entre la relativité d’Einstein et la mécanique quantique n’est pas prête de s’achever. Ces deux théories ont produit ces étranges phénomènes que sont les évaporations des trous noirs et maintenant, voici que selon Lebed, les effets quantiques au niveau atomiques permettraient de calculer une différence entre inertie et gravitation et pourraient même être testés avec un dispositif expérimental. Je ne connais pas les détails des calculs qui ont été présentés l’été dernier par Lebed au congrès Marcel Grossman qui réunit tous les trois ans un bon millier de spécialistes en astrophysique et cosmologie relativistes. Ces calculs ont suscité l’étonnement général et leur principe est présenté par le service de communication de l’Université d’Arizona où travaille Lebed. Ils seront bientôt accessibles dans les actes du congrès.

Lebed est parti dans sa quête avec le souci d’unifier la relativité et la physique quantique. La fameuse équation d’Einstein E = mc2 est valable pour la masse inertielle mais serait mise en défaut pour le calcul de la masse gravitationnelle qui n’est pas la même. Si j’ai bien compris, cette équivalence serait vérifiée sur terre, dans le contexte d’un espace temps fortement courbé, mais ne serait plus valide loin de la terre, dans un endroit où l’espace est pratiquement plat. Ce serait donc le degré de courbure de l’espace qui ferait que les deux masses sont ou ne sont pas égales et cet effet pourrait être mesuré en utilisant des atomes d’hydrogène. Cet atome peut occuper des états d’énergie différents, en absorbant des rayonnements. La masse relativiste de cet atome est ainsi susceptible de varier mais alors, de quelle masse parle-t-on ? En principe des deux, l’inertielle et la gravitationnelle. Or, ce ne serait pas le cas et le moyen de le savoir imaginé par Lebed consiste à observer finement les transitions énergétiques des atomes en envoyant une sonde loin de la terre avec à l’intérieur un dispositif adéquat. Autrement dit, les transitions énergétiques dépendraient de la courbure gravitationnelle. Cette expérience devrait permettre (je ne sais pas comment) de tester cette hypothèse qui si elle se vérifie, pourrait ébranler la physique moderne. Cette non équivalence n’est pas anodine car la masse gravitationnelle intervient dans les équations d’Einstein au niveau du membre de droite, avec le tenseur impulsion énergie. Cela n’aurait aucune incidence pour nous mais conduirait sans doute à revoir les calculs effectués sur la formation des galaxies et leur mouvement. En résumé, si la masse inertielle est invariable, la masse gravitationnelle dépendrait de la courbure de l’espace et donc E ne serait pas toujours égal à mc2.

Autant dire que si l’expérience confirmait l’hypothèse de Lebed, c’est la physique moderne qui serait bouleversée. Mais le regard du métaphysicien ne sera nullement surpris car la non équivalence de la masse inertielle et de la masse gravitationnelle n’a rien d’obligatoire ni d’universel. Pour le dire avec quelques explications, la masse inertielle est le résultat d’une « effectricité positive et locale » de la « substance » (voir ma thèse Procès et Miroir) alors que la masse gravitationnelle répond à une exigence globale et relève de l’ « effectricité translocale » et négative. Bref, la masse inertielle étant intrinsèque à la matière, elle reste la même mais la masse gravitationnelle peut varier en fonction des propriétés du champ (la courbure). Voili voilou, alors on attend les prochaines nouvelles du front relativiste et quantique.


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46 réactions à cet article    


  • robin 10 janvier 2013 08:40

    La célèbre égalité entre masse gravitationnelle et inertielle a été expliquée au travers de l’expérience de pensée de l’ascenseur.

    Dans un ascenseur il est impossible dans référence à quelque chose d’externe de savoir si l’ascenseur est en repos dans un champ de gravité ou en accélération uniforme (descendante pour le coup) de même intensité.

    Or il existe au moins une expérience qui permet de trancher : celle d’y observer le comportement de particules chargées (électron par exemple). Si la cage est effectivement en accélération par rapport au bâtiment par exemple, alors les électrons émettront un rayonnement dit d’accélération, dans le cas contraire ils n’émettront rien. A moins que même au repos dans un champ de gravité des particules chargées émettent un rayonnement d’accélération ce qui ouvrirait des pistes inédites entre gravité et électromagnétisme puisque ça voudrait dire qu’à l’inverse un rayonnement pourrait sous certaines conditions émettre un champ de gravité ou d’accélération.


    • ffi ffi 10 janvier 2013 11:08

      Je pense qu’il serait temps de comprendre qu’une expérience, ça ne se fait pas en pensée. Une expérience, ça se fait en pratique, sinon, c’est juste un discours, une réflexion.
       
      Il me semble que c’est une donnée du nucléaire, appliqué en pratique, que l’énergie libérée ne soit jamais égale à mc² ; j’avais lu 10% tout au plus, mais je ne peux le confirmer.

      Mais en effet, la réflexion soulevée est intéressante.
      Un corps chargé accéléré est dit émettre un rayonnement.

      Donc il pourrait être mesuré le rayonnement d’un corps de charge identique, mais placé à diverses altitudes, de manière à faire varier la pesanteur.

      Je souligne d’ailleurs qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser un électron microscopique, car une charge peut être macroscopique (il suffit de frotter un objet). Un objet de grande dimension sera plus commode à manier.
       
      L’idée serait donc, par exemple, de répliquer l’expérience de Coulomb, tout en mesurant le rayonnement par spectroscopie, ceci à Chamonix, à la fois dans la vallée et en haut de l’aiguille du Midi.
       


    • robin 10 janvier 2013 13:42

      FFi ,

      bien évidemment il faut passer de l’expérience de pensée à ’lexpérience réelle, mais quand on théorisait sur la relativité on avait loin d’avoir les moyens expérimentaux de vérification.

      Si les éléments chargés (qui peuvent fort bien être macroscopique évidemment rayonnent effectivement dans un champ de gravité il y a fort à parier que ce sont des rayons qui n’atteignent même pas le milliardième de watt, c’est pour ça que la différence entre masse grave et inerte passe largement inaperçue. Mais ça peut donner une idée de ce qu’est l’inertie, une déperdition radiative des éléments chargés d’un corps ou mieux une déperdition de type radiatif entre une particule chargé et le vide quantique


    • ffi ffi 10 janvier 2013 16:44

      Certes, mais pourquoi appeler « expérience de pensée » une réflexion ?
      je peux très bien imaginer de monter à cheval sur un photon pour faire des mesures, mais je sais que c’est totalement impossible...

      Mais votre réflexion n’était pas absurde du tout.
       
      Aristote entendait l’inertie comme le fait que l’objet entrainait des petits tourbillons d’air à sa suite. Ceci fut réfuté, en principe, par Nicole Oresme, au XIVème siècle : imaginez une flèche envoyé à travers une fine peau : la flèche transpercera la peau et continuera sa course, bien que la peau arrête l’air.

      En fait, on constate qu’un objet mis en mouvement se charge d’électricité statique. Peut-être le mouvement influe-t-il sur la répartition des charges dans la matière ?
       
      J’avais remarqué aussi, par ailleurs, que, bizarrement, la relation entre la température du corps noir d’une planète du système solaire (ce qui correspond à la fréquence d’émission de puissance maximale, cf loi de Wien) entretient une relation linéaire avec sa vitesse. La seule exception, c’est Vénus, qui a d’ailleurs également pour exception parmi toutes les planètes d’avoir une rotation sur elle-même en sens inverse de la nôtre.


    • BlackMatter 10 janvier 2013 19:05

      « En fait, on constate qu’un objet mis en mouvement se charge d’électricité statique. Peut-être le mouvement influe-t-il sur la répartition des charges dans la matière ? »


      Oui mais se charge t il d’électricité statique parce qu’il est en mouvement ou parce qu’il arrache des électrons à son environnement par frottement ?

      Tiens, j’ai une idée qui est peut être très conne mais qui est inspirée du rayonnement des trous noirs. Supposons une fluctuation quantique qui génère deux particules virtuelles : un électron et un positron. Un objet (un atome) passe par là et capture l’électron. Qu’est ce qu’il se passe quand l’électron et le positron doivent se désintégrer ? J’avoue que je ne sais pas.

    • ffi ffi 11 janvier 2013 11:12

      Il faut voir qu’il y a eu, au début de l’électricité, deux conceptions de celle-ci.
      La première conception, de Charles François de Cisternay du Fay, qui distingua deux formes d’électricités (l’électricité vitreuse - du verre frotté, l’électricité résineuse - de l’ambre frottée).
      La seconde conception, de Benjamin Franklin, qui ne vit qu’une seule forme d’électricité mais qui chargeait « plus » ou « moins » les corps.

      Cette hésitation originelle se voit dans le fait que, dans un circuit électrique, les électrons circulent dans le sens inverse du sens conventionnel du courant.
       
      Mais le fait que la plupart des éclairs soient de charges négatives a rendu la vision de Franklin intenable : il est incompréhensible que ce qui est manifestement très chargé soit « moins » chargé. La découvertes des charges positives (proton, positon) n’a fait que confirmer la première conception.
       
      Il faut penser l’électricité comme la décomposition d’un fluide neutre, en 2 fluides distincts et chargés, un peu comme le neutron finit fatalement par se décomposer en un proton et un électron. C’est vraiment quelque chose qui m’étonne. Pourquoi le neutron, qui est neutre, et qui devrait donc être naturellement très stable, se scinde-t-il spontanément, tandis que le proton et l’électron, qui sont chargés, et devraient donc être instables, ont un durée de vie infinie ?

      Il me semble que penser le chargement d’un corps comme le fruit d’un arrachement (ou d’une captation) participe de la seconde conception.
       
      Comment concevoir que, par frottement, 2 choses qui sont à la neutralité électrique, étant donnée l’intensité de la force électrique, nécessitent ainsi de chacun recevoir les charges qu’ils ont pourtant déjà en sur-nombre, ou bien de perdre les charges qu’ils ont pourtant déjà en sous-nombre ?
       
      Et puis, le frottement, n’est-ce pas déjà un mouvement (provoqué en interne) ?
      Pourquoi d’ailleurs résulte-t-il tantôt en chaleur, tantôt en électricité ?
      Quel est le lien entre la chaleur et l’électricité ?
      La loi de joule est d’une parfaite analogie pour la conduction électrique et la conduction thermique. Un corps chauffé émet du rayonnement, ou même du courant (à l’interface de deux substance -> thermocouple).
       
      Il y a actuellement beaucoup de recherche sur le positonium (le couple électron/positon sorte d’analogue à l’hydrogène). De manière très surprenante, il interagit de manière similaire à l’électron, bien qu’il soit neutre... Il est donc possible que le positon soit en fait beaucoup plus fréquent qu’on le croit.Je ne sais pas. Je cherche à formuler quelque chose de cohérent.


    • pissefroid pissefroid 10 janvier 2013 09:22

      J’ai toujours eu en tête que inertie et masse étaient deux notions distinctes.
      Dire que la masse puisse dépendre de la courbure de l’espace
      me déstabilise
      mais ne me choque pas.


      • ffi ffi 10 janvier 2013 10:43

        La moindre des choses, pour le lecteur, c’est de rappeler brièvement ce que sont la masse inerte et la masse grave.
         
        L’on trouve ceci dans la loi de la dynamique
        [Somme des Forces] = [masse inertielle] * [accélération de l’objet]

        On a par ailleurs l’expression de la Force de gravitation de Newton :
        Force de gravitation = [masse grave] * [accélération de la pesanteur]

        Donc pour un objet où seule la force de gravitation agit
        [masse grave] * [accélération de la pesanteur] = [masse inertielle] * [accélération de l’objet]

        Or si la [masse grave] est égale à la [masse inertielle]
        On peut simplifier l’équation ci-dessus et donc :
        l’[accélération de la pesanteur] est égale à l’[accélération de l’objet]

        Donc tout objet tombe selon l’[accélération de la pesanteur]


        • reveil reveil 10 janvier 2013 11:33

          Arrêtez de critiquer Einstein, en son temps auriez vous fait mieux que lui. Les technologies actuelles permettent d’explorer de nouvelles voies et d’aller plus loin à partir de ses découvertes.


          • ffi ffi 10 janvier 2013 12:39

            Oui, j’aurais fait mieux :
            il suffisait de redéfinir la notion d’éther, puisque celle qui avait cours à l’époque avait été réfutée par l’expérience. Au lieu de cela, il a choisi de la conserver implicitement, tout en la poussant sous le tapis honteusement pour qu’on ne la voit plus, ceci, et c’est là le pire, au prix de la perversion des notions de temps et de distance...
             


          • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 10 janvier 2013 17:44

            ffi

            Mais personne ne doute de votre génie.
            D’autant que vous avez l’humilité de ne publier aucun de vos brillants travaux sur le web.
            Ce qui vous honore en notre époque de narcissisme compulsif.
            C’est la marque des grands.

          • ffi ffi 10 janvier 2013 18:06

            Bien-sûr que les publie : ici-même, sous vos yeux...
            Si ce n’était pas de la publication, vous ne les connaîtriez pas...


          • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 10 janvier 2013 19:00

            Je dois admettre que c’est en vous lisant que j’ai compris que la vitesse de certaines lumières pouvait être facilement dépassée.


          • ffi ffi 11 janvier 2013 12:28

            Méchanceté gratuite.


          • bdosne 10 janvier 2013 13:29

            Affirmer qu’Einstein était un escroc est une conclusion un peu hâtive. La relativité restreinte était en fait « dans l’air du temps ». Tous les éléments existaient (travaux de Lorentz, Poincarré mais aussi Maxwell), et s’il n’y avait eu Einstein, la synthèse serait sortie rapidement effectivement. On peut reconnaître à Einstein la petite dose d’audace nécessaire pour lier tout ça (notamment remise en cause du temps et de l’espace absolu).

            En revanche - c’est mon humble avis - pour la Relativité Générale c’est une autre histoire. Einstein a vraiment fourni un travail génial sur ce sujet, et on a peut-être gagné 30 ans en Physique grâce à lui.

            Au delà des querelles, je suis toujours étonné de cette tendance à vouloir démolir le personnage. Je pense que c’est dû aux médias qui l’ont porté aux nues, et en ont fait un « mythe »... à son corps défendant.

            Einstein sera fatalement « déboulonné » du podium c’est la loi de l’évolution des Sciences, mais on n’est pas obligé pour cela de le vouer aux gémonies (on conserve bien tout notre respect à Newton !).


          • ffi ffi 10 janvier 2013 13:49

            L’absence de références faite par Einstein, fait que les scientifiques ne sont pas en mesure d’aller vérifier les hypothèses et les équations qui fondent la relativité, ce que l’on trouve chez Poincaré, et donc ils n’ont plus que la « rupture métaphysique » à disposition.
             
            Or, la relativité, dans ses fondements théoriques, est bel et bien fondée sur la notion d’éther, tel que définit par Lorentz (et ses prédécesseurs) : un éther pensé comme une substance, de nature corporelle, et fixe, qui pourrait donc servir de référence absolue aux mouvements.
             
            C’est cette conception de l’éther qu’avait précisément réfuté l’expérience de Michelson.
            Le travail, réalisé en concertation, de Lorentz et Poincaré consista essentiellement à sauver cette conception de l’éther, en introduisant un jeu de transformations des variables spatiales et temporelles. Lorentz avait en effet de prime abord proposé la contraction des bras de l’interféromètre, mais ça posait un certain nombre de problèmes de cohérence. Poincaré, mathématicien de haut vol, s’empara du sujet, et, en lien épistolaire avec Lorentz, développa la relativité restreinte : il fallait que ce jeu de transformation fut un groupe mathématique pour que cela reste cohérent. Ce groupe mathématique est le groupe des transformations de Lorentz, et implique une géométrie hyperbolique (grande spécialité de Poincaré).

            Ensuite, Poincaré affirma qu’il valait mieux laisser la relativité dans son coin et de ne pas en tenir compte.
             
            En effet, la démarche suivie par le binôme Lorentz/Poincaré est trop étrange pour être recevable d’un point de vue scientifique : une hypothèse, quand elle est réfuté, doit être abandonnée.

            La bonne démarche consiste à corriger la définition de l’éther, tel que définit par Lorentz (et ses prédécesseur). L’éther n’est ni fixe, ni même une substance de nature corporelle. L’éther, le support de la lumière, est l’état de fait que dans toute matière, y compris dans le vide, il y a des dipôles électriques et magnétiques. Donc l’éther ne peut être distingué de la matière ordinaire, il n’est pas une substance corporelle, mais l’état d’une substance corporelle.

            La lumière se définissant alors comme l’onde qui propage certaines qualités liées à cet état (de vibration des dipôles interne à la matière). Il me semble qu’ensuite il sera même possible de mieux unifier les concepts de chaleur et de lumière...


          • ffi ffi 10 janvier 2013 14:06

            @מצדה
            Avant de « tenter » de me répondre, je vous invite à lire la théorie de la relativité.
            (Note j’ai aussi lu le petit opus d’Einstein dans sa publication originale des Analen der Physik, c’est disponible sur le site de ce journal : faut bien admettre que c’est très palot, non argumenté, et, surtout, sans référence aucune).


          • ffi ffi 10 janvier 2013 14:49

            Parce qu’il est usuel de se faire traiter d’antisémite quand on évoque Einstein de manière un peu négative...
             
            Avoir des inspirations est une chose.
            Mais l’éthique scientifique implique de citer les références des calculs que l’on reprend d’autrui, à la fois pour faciliter les vérifications, et aussi par correction vis-à-vis de son collègue.
             
            Il est parfaitement inexact de dire que tous les prix Nobel ont plagié.
            Ils citent tous leurs références et y ajoute en plus un travail original.
            Or Einstein ne cite ni référence, et ne livre pas de travail original non plus...
             
            De toute façon peu importe, la méthode suivie par Lorentz et Poincaré est fausse, car il suffisait de redéfinir correctement la notion d’éther.

            Par son plagiat, c’est donc Einstein qui portera la responsabilité de cette erreur historique...


          • robin 11 janvier 2013 08:57

            Ffi,


            il est un fait que la relativité est très ambigüe sur la notion d’Ether. Par exemple l’expérience des jumeaux de Langevin où l’un des Jumeaux vieillit et pas l’autre est un symptôme de cette ambiguité. Normalement dans une vrai relativité toutes les situations devraient être transposables à n’importe quel référentiel, or ici l’un des jumeaux vieillit et pas l’autre ce qui démontre la nécessité absolue de l’existence d’un référentiel privilégié (celui qui permet de juger objectivement des accélérations en l’occurence).


          • ffi ffi 11 janvier 2013 11:23

            Tu sais, quand tu prends un objectif, c’est pour faire une prise de vue, donc à l’objectif correspond toujours un point de vue...
            L’objet, c’est ce qui est « jeté devant » nos yeux.
            On aimerait être à la place de l’objet, savoir ce qu’il ressent, mais on n’y est pas, et donc on imagine...
            A mon avis, le référentiel adapté pour considérer un phénomène ne peut-être que local, du moins pour un corps, car tout corps ne ressent physiquement que ce qui est autour de lui-même.


          • Francis, agnotologue JL 10 janvier 2013 14:05

            Amusant.

            J’ai cherché ce que pourrait comprendre quelqu’un qui ne sait rien de ces choses. Rien bien sûr.

            Pour ma part, je suis ignorant en cedomaine : si je connais bien la différence entre le poids d’un objet et les forces d’inerties qu’il présente lorsqu’on le soumet à un mouvement accéléré ou que l’on force sa trajectoire (force centrifuge), en revanche je ne connaissais pas cette différence entre masse inertielle et masse gravitationnelle. Bernard Dugué parle de « courbure » de l’espace. Mais la courbure n’est qu’une vue de l’esprit pour exprimer un champ gravitationnel. Le champs gravitationnel se mesure par les mêmes grandeurs physique qu’une accélération : il vaut sur terre, au niveau du sol, environ 9.81 mètres secondes par seconde. Puisque les effets inertiels et gravitationnels se mesurent par les mêmes unité, on ne voit pas bien qu’est-ce qui permettrait de mesurer une différence. Par contre, les calculs des valeurs d’accélérations dans les deux cas ne procèdent pas des mêmes paramètres, et pour moi, s’il y a une différence, elle peut provenir de là.

            Bon, plus sérieusement (façon de parler !), Bernard Dugué a écrit : "Mais le regard du métaphysicien ne sera nullement surpris car la non équivalence de la masse inertielle et de la masse gravitationnelle n’a rien d’obligatoire ni d’universel."

            Je comprends mieux où il veut en venir ! Comme aurait dit Sarkozy : la parole du prêtre vaudra toujours plus que celle de l’instituteur ; celle du métaphysicien vaudra plus que celle du physicien.

            C’est comme ça, la révolution libérale : remettre en cause toutes les anciennes croyance ! Pourquoi se gêner.

            Comment disait Régis Debray ? Ah oui : la disparition des frontières fait le bonheur des banquiers et des curés.


            • Dwaabala Dwaabala 13 janvier 2013 22:55

              « la révolution libérale : remettre en cause toutes les anciennes croyance ! »

              C’est encore plus grave  : substituer des nouvelles croyances à d’anciennes et éprouvées connaissances.


            • foufouille foufouille 10 janvier 2013 14:10

              il suffit d’un gros moteur a ion sur une sonde, lancee hors du plan de l’ecliptique du systeme solaire pour verifier


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 janvier 2013 14:20

                Comprends rien .
                Faut dire que j’suis plutot Euh ?= CM2


                • kot begemot kot begemot 10 janvier 2013 16:38

                  m2 = Е2/c4p2/c2, (1)

                   où c – la vitesse de la lumière et v - la vitesse d’objet

                    p = Еv/c2. (2)

                  de (1) on voit que quand   v = 0 alors  Е0 = mc2 , ce que donne la formule d’Enstein . (Donc m est definé pour l’objet avec v = 0.)

                  .


                • ffi ffi 10 janvier 2013 16:50

                  Précisons que ce postulat vient aussi de la mesure de la diminution du rapport e/m (la charge divisée par la masse) des rayons cathodiques à mesure de l’élévation de leur vitesse (en fait, l’élévation de la tension entre les électrodes du tube cathodique).
                   
                  On aurait très bien pu postuler le contraire, c’est à dire une diminution de la charge à masse constante.


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 janvier 2013 17:41

                  Merci ,vais pouvoir passer en 6e......
                  Bonne année Tall ,content de te revoir .


                • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 janvier 2013 18:07

                  ni les trajets aller-retour ... smiley


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 janvier 2013 18:27

                  Excéllente réflexion Capt’ain !
                  Et une masse se déplaçant à une vitesse proche de la lumière dans un espace-temps courbé par une force gravitationelle a t’elle droit à un arret Pie-Pie ? 


                • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 janvier 2013 18:35

                  Salut Aïta , tu nous a manqué pendant trop longtemps !


                  Oui une masse se déplaçant etc ...etc... a droit à douze arrêts Pie Pie . 

                  Sauf les jours impies .

                  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 janvier 2013 18:43

                    La vache ......Mais que dans la constéllation du taureau !
                    Ia orana Capt’ain de vaisseau inter-sidérant !


                  • non667 13 janvier 2013 11:10

                    pour mettre tout le monde d’accord  ! qu’est ce qu’il y a à manger (et à boire ) à midi ? smiley smiley smiley


                    • ecolittoral ecolittoral 14 janvier 2013 13:24

                      Je pense que cet article est intéressant. Je le pense par intuition.

                      Remettons les choses à leur place. 
                      La découverte qu’a fait ce jeune de 15 ans est sans importance pour les médias. 
                      Ce qui compte pour eux, c’est de coller l’étiquette « made in France » sur l’individu.
                      Quitte à raconter n’importe quoi (comme souvent) pour valoriser le produit.

                      Dans quelque temps, E=MC2 ne sera plus que partiellement valable. 
                      La puissance de l’individu qui l’a élaboré sera toujours reconnue. Cette formule aura permis toutes les avancées que l’on connait. La suivante fera de même.

                      Parce que, dans le monde des sciences...comme dans toutes les activités humaines, il y a toujours un emmer...un empêcheur de tourner en rond qui débarque.
                      Et ce jour là, ou tout le monde dira que c’est impossible, quelqu’un qui ne le saura pas le réalisera.
                      C’est chiant ces individus qui ne connaissent par grand chose et qui, pourtant, trouvent la solution qui était sous votre nez.

                      • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 22:28

                        il faut savoir flasher les lois d’einstein pour dire qu’il a eut raison .


                        il y a des ellipses pour TOUT comment resummer les choses a un cercle sans changer la relation entre nombre . 
                        vous n’avez le droit qu’a X et +

                        • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 22:38

                          le meilleur c’est soit maxwell soit plank. et la cuisine de plank ou il fait 60° dans la cuisine et 10° dans le salon et ou la distance du mec qui en a rien a faire à son importance.


                          Mercie les personnage du 20 eme sciecle son revolu et ceux depuis que nous avons l’informatique.
                          si einstein ou n’importe desquels des physisico mathématiciens avais et autre chose qu’un peut plus que raison notre perception du x^2 aurrais changer de maniere homogene et universel .
                          il n’y a pas eut de retour c’est que son modele etais spécialiser moins meme que la loi de foucault.

                          • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 22:40

                            le monsieur te dit revolution industrielle . ipod te dit revolution industrielle. tu passes pour quoi ?


                            • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 22:49

                              ca va etre simple, tout les doctorats incapable de nous dire de maniere formel ce qu’il ne savent pas apres einstein sur le couple, l’énergie, sa forme, sa geometrie, la matiere , la lumiere, son homogénéité des longueurs et disent encore que Einstein à raison vont travailler dans le privé.

                              il est intolérable qu’un physicien est raison au bout d’au bout meme 100 ans.
                              c²et M ont interet d’etre proportionnel indepandemment de la vitesse de la lumiere.
                              c’est bien E M et c² qui sont indepandant quand certain vous le demande cette equation n’etais pas differenciel.

                              • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 22:58

                                d’une l’effort et le travail effectuépour calculer E=mc² doivent etre calculer la boule est lié a pi ou au e de euler. ou sont ils ?


                                • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 23:02

                                  c est une onde, en la mettant au carré, tu passes pour un con mais en plus E=hv une fréquence ne compense pas un carré sans au moins un V2.


                                  les lois sont autonome des autre sont interdepandance d’une frequence conceptuel l’infirme donc.

                                  • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 23:07

                                    si c’estais un system il doit pouvoir de maniere approximative representer toute les formes possible de ses « dérivés » , es ce bien le cas ?

                                    si nous avons un couple 13243546576.
                                    comment ce pauvre system de 3 pauvre equation peuvent exprimer la moindre chose.



                                    VOUS M’AVEZ CENSURE POUR DES CAUSES POLITIQUES

                                    • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 23:10

                                      l’utilisation des vecteur a elle seul fait de la physique quantique une simple mécanique.

                                      donc bac +2 en electrotechnique faut le double d’un doctorat.


                                      • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 23:55

                                        il y a des dimensions intermediaires, certaines entre M C et E doivent pour etre vrai non lié aux tenseurs puisque non ensegné.


                                        vous avez qui plus est simplement au droit de dire que descartes avais raison en dissant que -x*-x=x².
                                        la revocation de ce fait revoque celui de la multiplication et celui du systeme et celui de la loi des carré inverse.
                                        le systeme de ces chose tien de l’ordre du language dans toute le possibilité de 4⁴⁴ , merci la verité n’est pas de choisir lequel est le meilleur

                                        • xmen-classe4 xmen-classe4 15 janvier 2013 23:59

                                          au bien meme s’il est vrai cela devra faire authortié sur une population non heliocentriste. je vais pouvoir lire votre article.


                                          • xmen-classe4 xmen-classe4 16 janvier 2013 00:12

                                            la loi des carré inverse dans un cercle en cinq point ne fonction pas si E et M sont sur un meme referenciel de 0123456789


                                            • xmen-classe4 xmen-classe4 16 janvier 2013 00:16

                                              en plus i et j veulent déjà tout dire


                                              • Turlok 17 mars 2015 17:23

                                                Sujet de 2013, et me voila en 2015 ; Quoi ? ben non je ne suis pas en retard, vue que le temps est relatif, pour moi c’était hier tout ça ;)

                                                Je suis tombé récemment sur des articles de Stephen Hawking ( est-il encore en vie ce Monsieur au fait ? ) qui date pas du jour, certes, mais se monsieur est a mes yeux le meilleur cerveau de la planète dans ça branche, je ne peut donc pas être impartial à 100%, je le reconnais ;) Pour faire court, E=MC2 a été utilisé dans pas mal de travaux, reconnus (si,si ), et a ce jour, je serait curieux de voir, ou lire des travaux RECONNUES affirmant que E=MC2 est faux , et pas uniquement par 1 ou 2 cerveaux de la planète ( trop facile ça ).
                                                Maintenant, OUI, il faut des personnes qui disent que E=MC2 est faux, et que ces personnes cherchent, fouinent et le prouve si possible, car c’est de cette façon qu’on avance, avec des empêcheurs de tourner en rond, des avocats du diable et autres. J’aime bien se genre de personnage, du moment qu’ils abusent pas trop et savent reconnaître leur(s) erreur(s) .
                                                Je ne suis qu’un petit amateur de tout cela, et j’ai beaucoup la façon qu’a ffi de s’exprimer , merci a lui, toi :)

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