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Commentaire de ffi

sur La physique d'Einstein malmenée : E n'est pas toujours égal à mc2 ?


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ffi ffi 11 janvier 2013 11:12

Il faut voir qu’il y a eu, au début de l’électricité, deux conceptions de celle-ci.
La première conception, de Charles François de Cisternay du Fay, qui distingua deux formes d’électricités (l’électricité vitreuse - du verre frotté, l’électricité résineuse - de l’ambre frottée).
La seconde conception, de Benjamin Franklin, qui ne vit qu’une seule forme d’électricité mais qui chargeait « plus » ou « moins » les corps.

Cette hésitation originelle se voit dans le fait que, dans un circuit électrique, les électrons circulent dans le sens inverse du sens conventionnel du courant.
 
Mais le fait que la plupart des éclairs soient de charges négatives a rendu la vision de Franklin intenable : il est incompréhensible que ce qui est manifestement très chargé soit « moins » chargé. La découvertes des charges positives (proton, positon) n’a fait que confirmer la première conception.
 
Il faut penser l’électricité comme la décomposition d’un fluide neutre, en 2 fluides distincts et chargés, un peu comme le neutron finit fatalement par se décomposer en un proton et un électron. C’est vraiment quelque chose qui m’étonne. Pourquoi le neutron, qui est neutre, et qui devrait donc être naturellement très stable, se scinde-t-il spontanément, tandis que le proton et l’électron, qui sont chargés, et devraient donc être instables, ont un durée de vie infinie ?

Il me semble que penser le chargement d’un corps comme le fruit d’un arrachement (ou d’une captation) participe de la seconde conception.
 
Comment concevoir que, par frottement, 2 choses qui sont à la neutralité électrique, étant donnée l’intensité de la force électrique, nécessitent ainsi de chacun recevoir les charges qu’ils ont pourtant déjà en sur-nombre, ou bien de perdre les charges qu’ils ont pourtant déjà en sous-nombre ?
 
Et puis, le frottement, n’est-ce pas déjà un mouvement (provoqué en interne) ?
Pourquoi d’ailleurs résulte-t-il tantôt en chaleur, tantôt en électricité ?
Quel est le lien entre la chaleur et l’électricité ?
La loi de joule est d’une parfaite analogie pour la conduction électrique et la conduction thermique. Un corps chauffé émet du rayonnement, ou même du courant (à l’interface de deux substance -> thermocouple).
 
Il y a actuellement beaucoup de recherche sur le positonium (le couple électron/positon sorte d’analogue à l’hydrogène). De manière très surprenante, il interagit de manière similaire à l’électron, bien qu’il soit neutre... Il est donc possible que le positon soit en fait beaucoup plus fréquent qu’on le croit.Je ne sais pas. Je cherche à formuler quelque chose de cohérent.


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