Sur la relation entre Eglise et science, je ne vais pas me lancer dans ce genre de débat, car une observation attentive de l’histoire des science montre à l’évidence que vous dites faux.
Entre l’introduction des chiffres arabes par le pape Sylvestre II, les grandes avancée d’un Nicole Oresme, l’académie d’un Mersenne, l’église ne s’est pas montrée ennemie de la science. L’église est gardienne de la Révélation chrétienne, et donc elle peut dire ce qui est hérétique (c’est-à-dire non chrétien) dans l’interprétation de la révélation.
Ce n’est d’ailleurs pas l’héliocentrisme qui fut la cause du procès de Galilée.
De plus, il est visible que la science classique fait une rupture radicale avec la science grecque. En effet, sans le christianisme, la causalité n’aurait pas pris sa forme actuelle. Chez les grecs, la conséquence était (potentiellement) contenue dans la cause (notion de destin et fatalisme : le démiurge organise un cosmos déjà existant). Aux temps classique, grâce au travail scolastique, la conséquence est produite par la cause, dans un ordre de succession temporelle (le créateur produit sa créature extérieure à lui)
Dans ce genre de débat, sur la causalité,
comment déterminer la notion qui est crue et la notion qui est sue ?
Vous ne pouvez pas... C’est un postulat...
Il faut faire un choix. Puis voir ce que cela donne.
Or la science classique, dotée de ces postulats, a largement surpassé tout ce qu’a produit la science grecque, et même toutes les autres sciences du monde, dotant l’Europe d’une avance prodigieuse en seulement 500 ans...
Donc, pour moi, le catholicisme a largement montré sa pertinence : il est donc légitime à avoir son mot à dire en matière politique, contrairement à toutes ces petites sectes genre scientologie, moon, raël, témoins de jeovah, ou maçonnerie qui n’ont jamais rien montré de bon.