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Commentaire de Hervé Hum

sur L'Arnaque de la dette ou l'escroquerie politicienne


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Hervé Hum Hervé Hum 12 janvier 2013 01:29

Bonsoir,

Je pense qu’il ne s’agit plus aujourd’hui de désigner un pays mais bien de désigner une communauté d’intérêt que l’on appelle aussi la ploutocratie.

L’ennemie ne sont pas les USA mais ceux qui en ont pris le contrôle et manipulent les citoyens. Cependant, il se passe la même chose en Europe et en Asie. Si certains pays semblent résister, ce n’est pas tant contre la domination de la ploutocratie, mais pour leur attachement à leur idéal nationaliste. Idéal que la ploutocratie occidentale a abandonné pour une vision de domination totalitaire du monde. C’est cette folie de grandeur lié à leur cupidité insatiable qui doit les mener à leur propre perte.

Cqfd, ce n’est pas de la mondialisation qu’il faille avoir peur, mais du nationalisme. Toutefois, comme je vous l’ai déjà écrit, je pense aussi que la solution passe bien par le niveau national.

Mais suivant les deux maximes « l’union fait la force » et ’diviser pour mieux régner", tant que les gens voulant changer le rapport de force restent divisés, rien ne sera possible.

Or, la seule manière de passer au dessus des divisions est de s’associer pour un but unique, prendre le pouvoir par les urnes. Et pour y arriver il n’y a qu’une solution, créer un parti sans parti pris. C’est a dire, un parti dont la seule lettre de mission est de lancer un débat national pour la création d’une nouvelle constitution dont il sera débattu du contrat social unissant les citoyens, de son rapports avec les citoyens des autres pays et suivant cela, définir un nouveau contrat social devant décider du retrait des traités actuels en fonction de leur respect des rapports voulu par les citoyens français.Tout cela au vue et au su des citoyens du monde entier. Car dans le monde d’aujourd’hui il s’agit bien de faire une révolution mondiale appelant aux citoyens de toutes les nations à s’unir pour des rapports fondés non plus sur l’argent, mais sur la dignité. Cette dernière étant la seule fondant des rapports basés sur l’équilibre entre droits et devoirs des uns envers les autres.

Car dans la société mondialisé d’aujourd’hui, un pays avec la position de la France ne peut faire une telle révolution sans appeler les citoyens des autres pays à faire de même. Ce simple constat suffit à expliquer la démission des politiciens. Il est en effet inutile de faire appel à la corruption et au chantage. Non pas que celle ci ne puisse pas exister, mais qu’elle n’est pas nécessaire. Comme il n’est pas nécessaire, voir contreproductif, de la stigmatiser et d’y mettre son énergie. Car ce qui est incontestable, est le lien de dépendance des politiques envers les ploutocrates par le contrôle du capital.

De toute façon, tant que la capacité de consommation du superflu concerne la majorité, celle ci choisira toujours l’inertie à l’action. Même en ayant connaissance de l’escroquerie dont elle est l’objet. Ceci par l’association de la peur, de la dépendance, de la soumission et enfin, de l’admiration. Toute chose que les médias déversent dans la tête des gens de manière permanente.

Aussi en attendant, la seule alternative constructive est de continuer à communiquer sur cette escroquerie et d’éveiller les esprits. Mais pas tant contre ceux qui nous manipules, mais en agissant sur les raisons de l’inertie, soit, contre la peur, la dépendance, la soumission et l’admiration.


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