Ce qui faut bien voir, c’est le point de départ de l’idéologie est enracinée dans une certaine conception générale des choses, qui va orienter ensuite toute la manière d’envisager la réalité.
J’ai rapporté, avec le référence, l’affirmation de Mussolini qui indique conception générale à la racine du fascisme :
Struggle is at the origin of all things
Traduction : La lutte est à l’origine de toute chose.
C’est un mythe manichéen à la base.
C’est par-dessus ce mythe originel que le fascisme se déploie.
De mon point de vue, cela indique que le fascisme fait la synthèse des mouvements révolutionnaire car il s’inscrit parfaitement dans l’idéologie moderne.
Le manichéisme -> le combat du bien contre le mal produit l’homme.
Le libéralisme -> la lutte économique pour être riche.
Le darwinisme -> la lutte des espèces pour évoluer.
Le marxisme -> la lutte des classes être égaux.
Démocratie libérale -> la lutte des partis pour gouverner.
...
C’est ce que j’appelle les polémosophies, ces idéologies qui tiennent que tout profit vient d’une lutte (du grec polemos : guerre ; du grec : sophia, habileté, sagesse).
...
Référence ici.
Fascism,
in short, is not only a law-giver and a founder of institutions, but an
educator and a promoter of spiritual life.
Traduction : Le fascisme est non seulement celui qui fait les loi et les institution, mais il est un éducateur et un promoteur d’une vie spirituelle.
Qui, aujourd’hui, se sent dépositaire de la morale tout entière ?
Qui veut, via l’éducation nationale, éduquer moralement la jeunesse ?
Les fascistes.
Fascism
does not, generally speaking, believe in the
possibility or utility of perpetual peace. [...] War alone keys up
all human energies to their maximum tension and sets the seal of nobility
on those peoples who have the courage to
face it.[...] Therefore
all doctrines which postulate peace at
all costs are incompatible with Fascism.[...]Fascism carries
this anti-pacifistic attitude into the life of the individual." I don’t care a damn „ - the
proud motto of the fighting squads ...] it is evidence of a
fighting spirit which accepts all risks.[...]The
population policy of the regime is the consequence of
these premises. .
Traduction : Le fascisme ne croit pas, en général, ni à la possibilité ni à l’utilité d’une paix perpétuelle [...] Seule la guerre, qui éprouve l’homme au mieux, révèle la noblesse de ceux qui ont le courage de s’y confronter.[...]. Par conséquent, toutes les doctrines qui postulent la paix à tout prix sont incompatible avec le fascisme.[...] Le fascisme transpose cette attitude dans la vie de chaque individu : « Je ne m’en fous pas », la fière devise des groupes de combats [...] : c’est l’affirmation d’un esprit combattant qui accepte tous les risques.[...] La politique du régime est la conséquence de ces prémisses.
Bref, le fascisme est une idéologie spécifique, et j’invite donc les gens à l’étudier sérieusement, au lieu de répéter ad vitam eternam les mêmes approximations.
Certes, ce flou est pratique pour user de l’amalgame.