Apparemment en Ukraine ce n’est si facile ... le coût global est plus élevé
Ukraine : Ventres à louer
Pour subvenir à ses besoins, Tania (32 ans, 2 enfants) a donc décidé de se lancer dans un commerce extrême, exploitant sa seule ressource : son corps. A dix reprises déjà, elle a vendu ses ovocytes, pour quelques centaines d’euros. Une procédure lourde, sous anesthésie générale, avec de fortes doses de médicaments, qu’elle a répétée plusieurs fois par an. En ce jour de mai, elle entreprend une démarche plus radicale. Elle a décidé, une nouvelle fois, de porter l’enfant d’un autre couple.
Sont écartés d’office les célibataires, les malades du sida et de l’hépatite, ainsi que les homosexuels. « Beaucoup de clients ne veulent pas gâcher leur apparence physique par une grossesse. Ils réclament un enfant d’un claquement de doigts, ou bien plusieurs d’un coup. Or c’est une pratique médicale très encadrée. On a vu un couple voulant des enfants de trois mères porteuses différentes ! Impossible, bien sûr. » La règle est claire en Ukraine : il faut qu’un problème médical empêche le couple de procréer. Ensuite, il est inadmissible que la mère porteuse ait un lien génétique avec l’enfant qu’elle porte. En revanche, l’enfant doit en avoir avec au moins l’un des deux parents clients, issu du sperme du père ou de l’ovocyte de la mère.
Ces derniers débourseront au total entre 40 000 et 50 000 dollars, dont
environ 15 000 pour la mère porteuse, plus les frais du quotidien.