parce qu’on est juif par sa mère.
La matrilinéarité est une disposition talmudique : (Qiddouchin 68b : « Ton fils né d’une femme juive est appelé “ton fils”, tandis que ton fils né d’une idolâtre n’est pas appelé “ton fils”. »)
Une « interprétation » de la Torah d’après Deutéronome 7/ 1 à 5 dans lequel l’Eternel dit au verset 5 :
« Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard : vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles, et vous brûlerez au feu leurs images taillées. »
Mettre fin à l’idolâtrie, tel est le but ! le récit Biblique ne se distingue pas du récit évangélique, ou coranique de ce point de vue qui n’a rien d’original ... mettre fin à l’idolâtrie de ces nations (énumérées au verset 1) :
les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi ;
« Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras
point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles
pour tes fils ; » (verset 7/3)
Peuples qui n’existent plus depuis belle lurette, pas plus que leurs idolâtries.
L’interprétation est anachronique.
Les chrétiens ont fait la même choses au moyen-âge en interdisant le mariage avec des juifs( juives) et des musulman(e)s au prétexte qu’ils étaient impies.
Cette notion de matrilinéarité ne tient pas la route on pourrait citer bien des exemples, Moïse a épousé une étrangère etc ...
Dans cette logique talmudique (tandis que ton fils né d’une idolâtre n’est pas appelé “ton fils”. ) Guershom et Eliézer les 2 enfants de Moïse et Séforah ne sont pas juifs.
Les réactions endogamiques peuvent avoir divers motifs, elles sont peut-être parfois circonstanciées pour préserver une culture, un intérêt (patrimoine) par des temps troublés ... le choix du partenaire se fait à l’intérieur du groupe (non seulement social -
homogamie - mais aussi géographique, professionnel, religieux)