@Pierre Régnier
Vous écrivez :
« Mais vous oubliez complètement, ici, comment il était devenu « ce qu’il était »..Je ne l’oublie pas, je n’oublie pas tous ces enfants qui ont été maltraité, séquestrés, violés, reclus, etc., pourtant par des parents hétérosexués. Je n’oublie pas non plus ceux qui ont été victimes de tentatives de meurtres ou d’extermination et qui ont eu à se reconstruire après. Boris Cyrulnik qui a connu cela montre et la difficulté et la possibilité (jamais assurée ni automatique) de se avec un tel fardeau.
Mais il reste que rien n’est acquis ni certain par avance et que personne n’a le droit moral de faire le procès de quelqu’un, ici les homosexuels adoptants, en disant qu’ils seront de mauvais parents par »nature« et par principe. N’oublions pas que c’est un tâche difficile d’élever un enfant même pour des parents hétérosexués.
Vous écrivez aussi : »et dont on aura, sans
lui laisser le moindre choix, décidé qu’on lui retirerait son père ou sa mère pour le ou la remplacer par un ou
une autre.« ! ! ! ! ! ! ! ! !
Là vous vous prenez vous-même en flagrant délit de mauvaise foi la plus noire possible. Il semble que vous fantasmiez là carrément, en projetant sur les homosexuels un scénario d’ogre digne d’un mauvais conte pour enfants. CAR : Il n’a jamais été question et il ne sera jamais question par quelque loi que ce soit d’enlever un enfant à ses parents pour le »donner" ou le confier à qui que ce soit quel que soit le sexe des parents. Cela est un crime et on a vu, hélas, des personnes se réclamant de vertus humanitaires tenter de le faire en Afrique en enlevant des enfants noirs à leurs parents pour en faire des enfants à adopter pour des parents apparemment hétérosexués dont on veut croire qu’ils n’étaient pas au courant de ce genre de malversation criminelle !
Et encore, il faut reconnaître que les fois où cela se fait c’est quand l’enfant est maltraité ou en danger et que cela est constaté par diverses personnes patentées par l’état (médecin, assistantes sociales, etc.). L’enfant est alors confié à la Dass qui souvent le place en famille d’accueil.
Il faut réfléchir calmement et ne pas sombrer dans des pseudo évidences qui rappellent les craintes concernant les premiers chemins de fer : des chroniqueurs écrivaient que si l’on dépassait les 50 km/heur on mourrait de façon certaine !
Cordialement.