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Commentaire de SEPH

sur Mais que font les Américains et les Européens pour lutter contre l'islamo-terrorisme africain et soutenir la France ? le minimum pour sûr !


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SEPH SEPH 18 janvier 2013 17:52

Le conseil de sécurité de l’ONU A ÉTÉ MIS L’ONU DEVANT LE FAIT ACCOMPLI puisque l’intervention de la France a commencé avant sa réunion. De plus,l’ambassadeur russe, auprès de l’ONU, Vitaly Churkin, a déclaré que la France avait pris cette décision, sans le feu vert de tous les membres du Conseil de sécurité

On peut noté que l’ambassadeur français à l’ONU, Gérard Araud, s’est félicité de « la compréhension et du soutien de tous les partenaires » de Paris,

Ainsi, a l’issue de la réunion du Conseil de sécurité, l’ambassadrice américaine Susan Rice a assuré Paris de sa « confiance », estimant que l’intervention française avait une « base ferme ». Elle s’est félicitée de ce que « les Français aient heureusement traité de manière professionnelle la menace islamiste ». Mais elle a souligné que les Etats-Unis restaient sceptiques sur la capacité des forces maliennes et de leurs alliés ouest-africains à reconquérir le Nord.


Par ailleurs, la menace islamique n’est que le prétexte à la guerre coloniale de la France. Ainsi une intervention militaire française en chasse une autre : Côte d’ivoire, puis, Libye, puis Mali, sans parler de la volonté appuyée d’intervenir, en Syrie. Les troupes françaises ont, à peine, commencé à quitter l’Afghanistan, qu’elles interviennent, de nouveau, au Mali.


Dans le registre de la légitimation, il y a l’argumentaire de la « menace terroriste islamiste ».  Depuis que le Président Bush a trouvé et désigné ainsi le nouvel ennemi global de l’Occident, l’argument sert « à toutes les sauces », y compris d’ailleurs à des alliances avec ceux désignés auparavant comme « terroristes » lorsque la « realpolitik » l’exige. La référence à la « menace terroriste » offre l’avantage à la fois de n’avoir rien à justifier et de donner une justification à n’importe quoi.

Le président de la République française, François Hollande, et son ministre des affaires étrangères n’ont cessé de répéter, de marteler, qu’il s’agissait, au Mali, de lutter contre « des groupes terroristes criminels ». On aura remarqué le pléonasme. Il a pour fonction d’accroître la tension. C’est ainsi qu’un amalgame est fait entre les différents groupes armés « rebelles », et que se trouvent obscurcies les véritables raisons de la crise malienne, et du même coup celles véritables de l’intervention française. Elles sont, ici comme ailleurs, à  chercher, banalement hélas, dans le pillage des richesses de la région et dans le maintien de l’influence nécessaire à cet effet : l’amour du colonialisme !!!!!!!!


Dans le registre de la légitimation de l’intervention au Mali, il faut parler, enfin, de la référence à la décision du Conseil de sécurité de l’ONU à ce sujet. Les responsables français s’enveloppent dans celle-ci comme si la France ne faisait que se mettre, par altruisme, au service du droit international. Mais c’est précisément la France qui a  fait le siège du Conseil de sécurité pour obtenir une résolution autorisant l’intervention au Mali.

Encore que cette intervention prévoyait d’abord de s’efforcer de trouver une solution politique aussi bien aux revendications légitimes des Touaregs du Nord Mali, qu’à la question de la légitimité du pouvoir politique malien,  mise à mal par le coup d’Etat récent. Et à ce propos, d’ailleurs, quelle légitimité peut bien avoir un pouvoir qui ne peut se maintenir que par une intervention armée étrangère, laquelle, par ricochet, révèle d’ailleurs, par là même, sa propre illégitimité. Là est la faiblesse originelle de cette intervention militaire française. On peut s’attendre à la voir se révéler, de plus en plus, au fur et à mesure du développement de la situation.

 

On nous répète « qu’il fallait agir vite »  est trop souvent assené, sur tous les médias français pour ne pas en devenir suspect. Il rappelle, le même, utilisé pour la Libye, lorsqu’on criait qu’il fallait vite intervenir à Benghazi, pour éviter un massacre. On sait comment cette justification s’est avérée mensongère et d’où est finalement venu  le massacre ( plus de 100 civils libyens ont été tués par les bombes de l’OTAN, plus un pays détruit en proie aux terroristes salafistes.

Il semble, en réalité, que l’armée malienne avaient lancé des opérations sur la route menant à la ville de Mobti et en direction de la ville de Douentza, dés la journée de Lundi 7 Janvier (cf "le Quotidien d’Oran, 9 janvier 2013, p 6). Ces opérations, organisées en coordination avec le commandement français, avaient pour but, selon des experts occidentaux, de faire sortir les colonnes de pick-up des groupes rebelles de leurs bases et des villes afin de les bombarder en rase campagne et de permettre ainsi à l’aviation française d’intervenir. La version officielle française vise donc à justifier la précipitation de l’intervention française et à en cacher les véritables raisons.

Aux MENSONGES du pouvoir, et aux MENSONGES des médias s’ajoute la PERFIDIE.

En effet, le chantage au terrorisme que fait le gouvernement français. Ce terrorisme islamiste dont tout le monde sait qui le finance et qui le soutient.

Ainsi la France fait la guerre aux djihadistes au Mali, au même moment en Syrie, elle leur fournit une aide logistique et un soutien diplomatique en partenariat avec les pétro-monarchies du Golfe et des USA.

Mais tout ceci a un point commun : le GAZ, car la Syrie comme le Mali ont d’énormes réserves de gaz.

L’Azawad peut-il devenir l’Etat indépendant que souhaitent les Touregs depuis 1958 ?


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