Pour le reste, moi je n’aime pas le travail en lui même, mais le valorise pleinement dans sa dimension sociale. C’est à dire, de partage de la souffrance pour la diluer, diminuer et surtout pour qu’elle ne soit plus subi mais choisi.
Ainsi, partager le travail au bénéfice de tous est une souffrance que je choisi et dont je peux en retirer de la jouissance. Mais si je subi le travail, alors je subi sa souffrance et n’en tire que douleur de l’être, ressentiment et violence.
Pour ce qui est de la consommation, je le divise en deux. Utilité collective ou personnelle. Dans le premier cas, la propriété du bien n’importe pas puisque sa consommation est destiné et partagé par la société toute entière. Seule m’importe la propriété dans le second cas.
On s’aperçoit alors que nombre de produits de consommations appartiennent de fait à la 1ere catégorie, pour autant que notre société actuelle les mets dans la seconde.
La conséquence est d’inverser le paradigme économique où l’efficacité économique consiste à avoir le ratio le plus élevé entre la consommation totale et la quantité produite. C’est à dire, qu’une production minimale permette une consommation maximale.
Exemple : Si un système permet de satisfaire 1 000 personne en besoin d’usage de voitures pour la production de 100 voitures au lieu de 300 avec un taux équivalent de satisfaction, alors c’est qu’il est économiquement plus efficace et doit être adopté. Ce qui est tout l’opposé de la logique actuelle !
Certains appellent cela la décroissance...