Les grecs cherchent l’essence ultime des choses, dans une fuite en avant dans l’abstraction, jusqu’au vertige et au non sens. C’est la primeur donnée à l’essence. L’essence parvient à l’existence par une longue série d’accident. Voire même parfois certains en arrivent à estimer que l’essence ne parvient pas à l’existence, et affirment que rien n’existe et que tout est illusion (mais là faut déjà être sérieusement attaqué).
Les juifs (les antiques, pas les faux juifs actuels qui sont des Khazar adeptes du Talmud et de la Kabbale et qui pensent plutôt comme des grecs) affirment l’existence au préalable de tout, et la dénomme Dieu. C’est la primauté donnée à l’existence. Cette existence première crée chaque existence, selon son espèce, avec une fin propre, en relation avec l’ensemble de la création. Et il créa même des existences capable de créer d’autres existences (la vie).
La position juive est beaucoup plus pragmatique et concrète, même si elle tend à trop attendre du miracle.
La position grecque est beaucoup plus rationaliste et abstraite, même si elle tend à trop espérer de la raison.
Il fallait que la foi en l’existence des juifs fut fécondée par les raisonnements sur l’essence des grecs, et vice-versa, pour que la science ait un bon équilibre (puissance de perception concrète et puissance d’intellection abstraite).
Mais il conviendra de mettre toujours la foi juive en l’existence au-dessus des raisonnements grecs sur l’essence, sous peine de parvenir à une science qui sombre dans l’illusion, comme il est le cas actuellement... (rendez-vous compte, les contribuables payent des milliers de chercheurs à travailler sur la physique des trous noirs ou du Big Bang, choses dont on a pas la moindre preuve de l’existence et sans répercussion aucune sur notre quotidien...)
C’est ainsi que le christianisme peut proposer le meilleur qui puisse être produit,
du moins s’il pose d’abord la foi en l’existence,
puis le raisonnement sur l’essence,
si il est d’abord juif, puis grec.
Bref, il faut déjà considérer l’existant, bien le percevoir, avant de spéculer intellectuellement.