« C’est de la mauvaise physique, un résultat obtenu au pifomètre, sans démarche logique. »
Non, je pense que c’est de la bonne physique, puisque entièrement expérimentale. Il a fallut ensuite adapter les maths à l’expérience, ce qui peut être très dangereux, puisqu’on peut construire un modèle ad hoc (la c... épistémologique que font allégrement à tire larigot les économistes libéraux, ou que font les « théoriciens des cordes ». Voir aussi comment Aristote s’est planté dans les grandes largeurs et a paralysé la physique jusqu’à Galilée, en ne bâtissant un modèle qu’expérimental), mais il ne semble pas que ce soit le cas en méca Q.
Lorsque on est étudiant et qu’on aborde ces problèmes, la méca Q parait bidouillée en face de la relativité qui parait propre (on rajoute un postulat à la mécanique classique, on tire la ficelle mathématique, et les relativités restreinte et générale tombent... même si c’est pas simple, c’est très logique). En fait c’est illusoire. On ne fait pas de la physique en faisant uniquement des maths et de la logique (même si ça y participe évidemment).
Expérimentalement, lorsque la Méca Q est en contradiction avec la relativité (modèle purement logique), et bien c’est la méca Q qui gagne (paradoxe EPR et violation du principe de causalité par l’expérience d’Aspect). C’est troublant mais objectivement (puisque expérimentalement , donc empiriquement) comme ça... Et c’est comme ça, et picétout...
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas derrière tout ça pas mal de choses qui nous échappent... ou pas, on n’en sait rien.Peut être que nous avons les deux théories ultimes que nous pouvons déduire des moyens dont nous disposons (nos 5 sens + les détecteurs que nous savons construire), peut être pas, qu’il y a d’autres choses que nous pouvons déduire et trouver. C’est la grande question à laquelle personne ne peut répondre, jusqu’à ce que quelqu’un, un jour, trouve, peut être, quelque chose...