@JL
Question : la matière n’est-elle pas une forme d’énergie ? E = MC2
exprimerait-elle une formule alchimique ? Une sorte de transmutation ?
Au vu de l’équation, soit la matière est une forme d’énergie, soit l’énergie est une forme de matière.
Mais il faut en reprendre l’historique.
Pour Poincaré, la lumière se comporte comme une masse m = E/c².
En fait, pour y parvenir, il calcule le recul subit par un corps lorsqu’il émet un rayonnement électromagnétique.
Mais on « sait » par ailleurs que le « photon » devrait avoir une masse nulle (sinon la relativité Bug)
Ensuite, il considère deux masses : une transversale, puis une
longitudinale (dans le sens du mouvement), mais là ce n’est plus pour la
lumière, mais pour l’électron. C’est pour supporter les expérience
d’Abraham qui remarque que la vitesse d’éjection d’un électron d’un tube
cathodique fait varier le rapport e/m : celui-ci diminue quand la vitesse d’éjection augmente.
En fait, l’hypothèse de base de Poincaré, c’est de considérer que toute force est d’origine électromagnétique.
Cependant, j’ai ouï dire que dans le nucléaire, l’énergie récupérée n’était que de quelques % de mc², donc on est loin d’avoir vérifié complètement la validité de cette équation pour toute chose.
Maintenant, si j’exprime la dimension de l’énergie, j’ai toujours ML²T⁻²
Donc l’énergie est calculée comme une masse qui parcours un espace dans le temps.
Sinon il faudrait mettre le Joule, l’unité de mesure de l’énergie, au fondement du système d’unité et exprimer la masse en fonction (et donc trouver une référence). Mais, aujourd’hui, la masse est toujours définie comme l’intégrale volumique de la densité comme au XVIIème (La masse étalon étant un barreau composé de Platine et d’Iridium, entreposée à Paris).
Chose bizarre, il semblerait que toutes les répliques de cette masse étalon tendent à diverger en poids à mesure du temps qui passe.