D’un point de vue mathématique, le « son » est rigoureusement identique à l’onde de probabilité associée au particules quantiques. Ce sont des ondes, et se comportent mathématiquement comme toutes les ondes honnètes, sinon, ce ne serait pas des ondes...
Comme je l’ai dit plus haut, les solutions de l’équation de Schrödinger pour un atome à un électron (hydrogène ou autre atome ionisé) sont très, très semblables à ce que le physiciens ont obtenu au XIXième siècle en cherchants les modes propres (les sons produits, si vous voulez) d’une sphère... si vous tapez sur une sphère métallique, les modes vibratoires (les sons) que vous produisez sont très semblable (pas identiques... la fonction d’onde radiale - qui n’a mathématiquement rien de mystérieux- de latome d’hydrogène est différente, parce que la sphère est limitée dans l’espace, alors que le potentiel central de l’atome d’hydrogène ne l’est pas. Mais c’est très analogue).
Là ou Dugué se plante complètement, c’est lorsqu’il écrit que les solutions mathématiques de l’équation de Schrödinger et son traitement formel sont spécifiques à la mécanique quantique. Pas du tout. On les trouve partout en mécanique classique, avec des variantes. Le problème ne se situe pas là.
Le problème est celui que vous posez : un son, on sait ce que c’est. Une onde quantique, et bien, on sait pas... C’est une densité de probabilité de présence de la particule quantique, bien sûr, mais ça ne fait pas le tour de la question.