Quand je dis définir un concept, je dis exprimer clairement de quoi l’on parle.
Le concept de vitesse moyenne, par exemple, s’exprime comme étant la distance parcourue divisée par le temps du parcours. Ainsi c’est très clair.
Bien-sûr que l’onde lumineuse peut expliquer l’effet photoélectrique...
La lumière, c’est l’onde qui correspond au rayonnement dipolaire.
Toute matière, de la plus dense à la moins dense est composée de charges électriques liées entre elles (des dipôles). La lumière correspond à une mise en mouvement de ces dipôles, qui s’écartent alors de l’équilibre : les dipôles s’ajustent de proche en proche pour maintenir la neutralité électrique dans la matière.
Quand l’énergie lumineuse est supérieure à l’énergie du lien qui relie le dipôle, l’électron est expulsé, c’est l’effet photoélectrique.
Comme pour l’antenne de base, la longueur de l’antenne est la longueur d’onde divisée par deux, on peut en déduire qu’en ce qui concerne la lumière visible, le dipôle de base mis en mouvement est hyper-fin (d’où les rayon x qui concerne les électrons très proches du noyau et les rayons gamma qui concerne le noyau lui-même).
Il s’ensuit qu’il faut envisager le rayon lumineux comme un filament de plasma hyper-fin, mettant les électrons sur son passage à une température très élevée et donc que la lumière correspond à une propagation d’une dissociation microscopique de la matière en dipôles électriques.
C’est cela qui explique que la foudre va emprunter le fin couloir conducteur produit sur le passage du rayon laser.
Cette nature de la lumière, en relation avec la matière, explique également les spectres d’émission et absorption : les charges étant liées entre elles, elles oscillent autour de leur position d’équilibre, ce qui implique un phénomène de résonance, d’où l’absorption des fréquences propres ou l’émission des fréquences propres selon le type d’excitation (propriété générales de tout oscillateur harmonique).
Après, il est vrai que l’on peut faire comme le formalisme Quantique, postuler un hamiltonien, et construire une fonction d’état ad hoc qui permette de répartir les divers types d’énergie de l’oscillateurs selon les coordonnées généralisées, afin de modéliser les diverses résonances déjà connues de manière empirique... On pourra toujours construire une fonction de ce type, et peut-être même plusieurs, voire même une infinité... tout dépend des conditions aux limites que l’on choisit.
Mais à mon avis, cela ne nous éclaire pas beaucoup sur ce qu’il se passe réellement, et on s’en trouve donc réduit à faire des statistiques.
Pour la polarisation d’Aspect.
Voici une antenne pour créer une polarisation circulaire.
Tu vois bien qu’il suffit de faire tourner un seul dipôle au départ, pour que tous les dipôles successifs soient contraints de tourner à leur tour, afin de maintenir le maximum de neutralité électrique. Le réflecteur située à l’arrière montre que, naturellement, les dipôles situés à l’arrière partent dans le même mouvement que ceux situés à l’avant.
C’est ce qui se passe dans l’expérience d’Aspect : nous n’avons pas deux photons intriqués, mais nous avons une seule onde qui part de chaque coté, avec une polarisation identique de chaque coté.