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Commentaire de Inquiet

sur Les scandales alimentaires


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Inquiet 18 février 2013 15:29
Le scorpion et la grenouille
    Un scorpion et une grenouille se rencontre sur la rive d’une rivière. Le scorpion se tient à distance respectable et s’adresse à la grenouille. 

    Scorpion : J’aurais un service à vous demander madame la grenouille. 

    Grenouille : Allez y ça pourrait peut être m’intéresser. 

    Scorpion : Voilà, je dois absolument traverser la rivière car j’ai un rendez-vous important de l’autre coté de la rive et je suis déjà en retard. Donc je me demandais si vous pourriez me prendre sur votre dos pour me faire traverser la rivière, car vous savez que nous les scorpions nous ne savons pas nager. 

    Grenouille : Mais voyons monsieur le scorpion - tout le monde sait bien que la piqûre de votre dard est mortelle et que si je vous prends sur mon dos je risque la mort. 

    Scorpion : Mais voyons madame la grenouille un tel raisonnement n’est pas digne de votre intelligence - si je vous pique je vais moi aussi couler avec vous au fond de la rivière et au risque de me répéter nous les scorpions nous ne savons pas nager. 

    La grenouille se laisse convaincre et prend le scorpion sur son dos et nage vers l’autre rive de la rivière. 

    Rendu au milieu entre les deux rives la grenouille sent le dard du scorpion s’enfoncer dans son dos. 

    Avant de couler elle s’adresse au scorpion 

    Grenouille : Mais pourquoi scorpion m’as tu piqué - ton incapacité à nager vas te condamner à une mort certaine. 

    Scorpion : Tu m’excuseras grenouille mais c’est dans ma nature ! 


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Ce que nous apprend cette fable, c’est qu’il est hors de question que l’industrie agro-alimentaire aux ordres de la finance internationale s’auto-régule.

La SEULE et UNIQUE décision à prendre et de faire crever le secteur en cessant dans un premier temps de consommer les produits « élaborés » / « transformés ».

Et par la suite, privilégier les circuits les plus courts possibles, et à défaut d’acheter vers les petits commerçants.

En ce qui concerne le prix (la m.erde coûte moins chère c’est sur), 2 choses :
1°) Le quasi monopole de la grande distribution à fini par réduire l’écart entre les prix pratiqués sur la viande en grande surface et en boucherie.
L’écart de prix restant est comblé par la moindre « réduction » à la cuisson des viandes cuisinées.
2°) Sanitairement parlant il n’est pas très bon de manger autant de viande qu’on le fait. Diminuer notre consommation, diminuerait de la même manière les dépenses, puisqu’il s’agit du poste de dépense alimentaire le plus important.

Et j’oserai ajouter pour l’argument de l’emploi, que de toute façon l’automatisation et la mondialisation aurait tôt fait de voir disparaître les emplois d’Europe de l’ouest, 
et que paradoxalement un boycott de cette filière ferait revenir des emplois grâce aux circuits plus courts et les normes de qualités qui devraient être imposées nécessitant du contrôle humain par exemple.


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