• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Bracam

sur La parité


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Bracam Bracam 24 février 2013 18:33

De tout temps, j’ai estimé convenable de tenir les portes et de m’effacer devant ces dames. Adolescent, peut-être y trouvais-je une forme soumise de respect dont j’espérais sans doute être bénéficiaire. Cela ne m’empêchait pas d’étendre cette manière à nombre de mes semblables (adultes supérieurs par nature, notables, gros à cou de taureau, etc). Aujourd’hui, quiconque relève ce geste de ma part m’apporte un petit signe d’humanité que j’apprécie. J’avais reçu une éducation solide et plutôt sévère sans doute, années 50/60, que je résumerais volontiers au « Dis bonjour à la dame ». Cette société a donc été qualifiée tout d’abord de patriarcale, puis certains en ont fait une société machistes totalitaire et ont fait de l’homme un pervers, un salaud, un dominant, un malade. S’il y avait des attitudes à revoir chez moi, à commencer par mon « machisme » réel et jamais totalement éteint, la société évoluait de toute manière. La cause féministe était et reste indispensable, il n’y a qu’à voir comment se comportent nombre de « mâles » dès que l’éducation et le respect de l’autre cèdent. 


L’autre jour, j’allais sortir d’un magasin, une jeune femme (on disait mademoiselle, oh l’insulte) s’apprêtait à entrer. A 57 ans, j’ai ouvert la porte pour elle, elle a sourit, elle était jolie, cela m’a fait plaisir. Je me suis, ce jour-là, demandé ce que j’avais fait... et si je devais vraiment user de mon droit d’ancienneté par exemple pour sortir en la bousculant, ou me foutre totalement de mon environnement et des autres. 

Aussi, je le dis aux harpies qui veulent égalité, parité, mots sensés mais dont le sens n’appartient si différemment qu’à celui qui les prononce, qu’au moment où j’ai commencé à m’interroger sur mes présupposés mouvements machistes, galanterie relevant de l’habitude ou de la condescendance (le mépris), le plaisir que je prenais dans le respect choisi pour l’autre à été mis en cause de telle sorte que la cause féministe m’a semblé relever de la guerre. J’ai appris de tout cela, mais surtout que je ne savais décidément pas grand chose des relations humaines. Alors j’essaie de me faire mince devant les combattants de tous bords... mais n’en pense pas moins bien du mal de certains.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès