La parité

Belle engeance qu'on peut regarder de différentes façons : le ressenti, primaire, spontané ; la pensée ou la raison ; et son observation.
De manière très irrationnelle, la parité m'humilie ; je ne me sens pas une petite chose fragile à laquelle il faudrait faire une attention particulière, je n'aime pas être discriminée ni être le chouchou du prof, et si je n'aime pas qu'on me claque la porte au nez, je n'aime pas bien non plus qu'on me la tienne avec ce petit quelque chose d'artificiel, qui s'appelle galanterie et qui n'est qu'une habitude ou bien un vrai geste condescendant. La parité est une galanterie organisée et légiférée ; aussi une volonté, là encore, de tout gérer, de tout maîtriser.
Au niveau du ressenti, à chacun son histoire, son éducation ; la mienne a été très féministe, dans une famille de filles avec un père extrêmement « féminin » dans sa sensibilité et dans son amour des femmes, au moins de la sienne et de ses filles ! On ne m'a jamais inculqué que je devais mouler mes fesses pour réussir.
C'est peut-être pour ça que je n'ai travaillé qu'avec des hommes, dans tous les métiers que j'ai exercés, et que, dans mes activités physiques, je n'ai jamais été cette créature délicate à qui on doit porter les seaux. Par ailleurs, je n'ai jamais eu d'ambition de pouvoir.
Le ressenti est donc question intime, il n'y a pas là sujet à discuter.
Mais on peut le savoir et en tenir compte en élaborant sa pensée.
Toutes les revendications féministes à l'heure actuelle ont probablement leurs raisons d'être mais le fait de revendiquer me chagrine : en effet, c'est une attente de reconnaissance de l'être, et non du faire, la quête de quelques gratifications ; une position infantile à mes yeux. Les luttes avaient leurs justification au début du XXe siècle ; elles ont porté leurs fruits mais quel que soit l'âge que l'on ait aujourd'hui, il faut bien avouer que l'on a « hérité » ! Nous sommes parties, ou nous partons, donc toutes sur des bases débroussaillées, et il me semble bien que ce que l'on nomme machisme aujourd'hui n'est en fait que pouvoir : pour moi, Merkel, Tatcher, Lagarde, Parisot sont des machos ! Personnellement je n'ai guère envie qu'on embarque les femmes sur ce bateau-là ! Les spécimens que l'on a déjà suffisent !
Et puis il y a les autres, celles qui jouent des fesses et du regard mais crient que c'est leur tête qu'elles vendent, et ambitionnent de jolis postes d'influence ou de pouvoir.
Imposer une loi qui dicte que « tout le monde est égaux », c'est se foutre de nous ! En tous domaines, du plus intime au plus professionnel, chaque individu se situe dans le dépassement de soi : l'acquisition de savoir ou de savoir-faire, l' élusion des petites entourloupes propres à chaque milieu, la connaissance de soi ou l'intuition qui nous guide à coup sûr ; bref, rien qui soit typiquement féminin ; tout le monde est logé à la même enseigne. Tout le monde accepte de passer par le moule des diplômes ou des rites d'embauches, tout le monde s'en remet aux mains de n'importe qui, par acceptation apprise de l'autorité. Lettre de motivation qui ne doit comporter que l'énumération des codes imposés ; curriculum vitae qui doit grossir ce qui convient – ou ce que l'on croit qui convient- et taire le reste, faire la liste de ses diplômes consentis par des doctes qui vous ont trouvés au poil pour perpétuer le système, bref.
Tout le monde obéit. C'est la condition exclusive d'éviter l'exclusion.
Les femmes sont plus dociles qui, d'après ce que j'en sais, réussissent mieux que les hommes dans ce formatage.
Les femmes abandonnent leurs enfants pour continuer d'être congratulées. Ou bien elles n'en font pas.
La parité ambitionne que toute femme soit considérée égale à l'homme dans l'esclavage.
En ce qui concerne les prises de pouvoir, postes rares et élevés, on exigera de la femme qu'elle taise ses langueurs, ses cycles, ses migraines, qu'elle n'utilise que son mental. Et celui-ci aura même le pouvoir de lui réguler son taux d'hormones ! Développe ton efficacité lui dit-on, pour accroître ta compétitivité ; et les femmes, flattées peut-être de tant d'attention, s'exécuteront.
Nous vivons dans un monde où tout ce qui dépasse craint ; où tout ce qui se retire menace ; où ne peut épanouir qu'un petit bout de soi, utile, dit-on, à la société. Quant au reste, arrange-toi comme tu peux, on ne veut pas le savoir.
Le femme ne garde plus de sa féminité que les fringues, quelques codes de comportement qui avantagent ! Surtout pour celles qui seront la potiche – secrétaire, petite main, faire-valoir- d'un patron. Ah ! La belle envolée du progrès.
Les femmes de la campagne abattent du boulot ; elles sont en pantalon de nos jours et ne tortillent pas du cul dans les rangées de vigne. Personne ne les remet en question ; personne ne remet en doute leur efficacité ni leur importance. Les petites mains, mâles ou femelles sont les bienvenues ; certes pour le bûcheronnage, le problème ne se pose pas : si une femme se propose c'est qu'elle sera au top ! Sinon, le partage des tâches s'effectue en fonction des nécessités. Pourquoi utiliser des gros bras qui peuvent tracer les sillons, abattre des arbres, arracher des souches, pour donner le grain aux poules pendant que les petits bras feraient le reste ? Ce n'est que pure logique, pure organisation de survie.
On ne peut pas généraliser : il y a des femmes qui se contentent de ricaner aux bons mots du pouvoir, juste pour avoir le privilège insigne de le fréquenter.
Il y a les femmes déterminées à avoir ce pouvoir, pas besoin de lois pour elles, leur succès est assuré.
Il y a celles qui s'en foutent et n'ont envie que de se réaliser : quel que soit leur domaine, elles auront des difficultés car s'afficher libres et autonomes est en soi une rébellion qu'aucune loi n'encourage.
Et puis, toutes les autres, qui obéissent et exposent un grain de beauté au sein pour prouver leur singularité ; pourquoi vouloir être originale alors que l'originalité isole ? Toutes semblables, toutes unies, toutes solidaires, c'est pas plus rigolo ?
La parité donc, n'est qu'une hypocrisie de plus de la part des libéraux, qu'une volonté de soumettre, qu'un enfumage pour masquer les desseins, dévier les chemins, interdire les écarts, et que tout soit en ordre !
Quant à l'observation des faits, il faut bien dire qu'elle les éclaire sous une lumière crue, avec peu de nuances, juste quelques contraintes de plus.
Dans ma vie politique, on en est venu à s'insinuer à l'intérieur de mon vote ! Le choix était : un homme/une femme. Pardi ! Que la femme proposée fut une intrigante ambitieuse, dont je ne voulais pas comme représentante, ou la potiche de l'ambitieux bien placé, proposée par lui, dont je ne voulais pas non plus, avec dix hommes et trois femmes en liste, il me fallait ne pas choisir ! Deux hommes sur le bulletin valait bulletin nul : c'est ce que j'ai fait ! Mais rien à dire ni rien à discuter : on applique une loi de parité sur des données douteuses ( je voulais dire « honteuses »).
Dans la même veine, magouilles électorales obligent, j'ai failli être prise comme candidate à la législature. Au dernier moment, face au FN, je doutai, malgré ma connaissance du milieu, d'avoir les 5% nécessaires aux remboursements de mes frais ! 20 000 euros tout de même ; et je ne les avais pas !! Mais la discrimination n'est pas là évidemment ; non, dans cette circonscription, il nous fallait une femme ! « Ils » en ont trouvé une, qui s'est vite inscrite au parti et qui ne s'est pas trop mal débrouillée ; je l'ai rencontrée : chapeau bas.
Quand les gros machos de droite éructent que les femmes sont bien souvent des potiches au service des ambitions des mecs, la gauche s'offusque et éructe qu'ils ne sont que des gros cons de machos de droite ! Je ne remets pas en cause ce qualificatif qui est très probablement juste mais cela fait-il avancer les choses de les nier ?
Et faut-il toujours confondre l'alibi de lazzi ( la robe à fleurs de Cécile Duflot) à du sexisme ? Le « con d'arabe » à du racisme ? Je suis la première à lever le majeur à l'encontre d'une pouf qui roule à plein pot dans mon bled et à la traiter de « connasse » ou bien à lever les yeux au ciel en disant « « Ah ! Les femmes au volant » quand je roule derrière une conductrice qui ne sait pas où elle veut aller et qui se croit seule sur la route ! Et quand mon copain marocain fait une connerie, je lui dit bien souvent « qu'il bosse comme un arabe » !! Certes, ça n'a rien à voir, le sourire en coin et la complicité me disculpent.
Comment peut-on prétendre appliquer une loi qui ne prend en compte aucune des composantes, complexes, historiques, d'une réalité héritée ? Comment peut-on, une fois de plus, mettre un chapeau, qui est plus un couvercle, sur des faits dont on étudie jamais les causes avec minutie ? Comment peut-on espérer résoudre un problème si on ne s'attaque pas à ses causes ?
C'est qu'on ne le veut pas ! Cela tombe sous le sens !
J'en ai rencontré des gus qui me traitaient de « gonzesse » sur tous les tons du dédain, parce que j'étais bonne là où ils étaient mauvais ; dans un milieu macho il faut bien le dire ; pure jalousie car il faut bien savoir que même dans ces milieux hautement virils (!), les hommes véritablement compétents reconnaissaient sans chichis ni complaisance, mes compétences : j'étais leur égale, point. Ils n'en étaient pas diminués pour autant.
Alors, s'il y a moins de femmes que d'hommes à vouloir se fourvoyer dans des carrières sclérosées d'une politique politicienne dévoyée ou administratives ou commerciales, quelle importance ?
Et quand on parle de salaires, moindre pour les femmes, on ne pense pas à Ockrent ! Mais aux caissières, mais aux nounous... chercher la femme derrière, celle qui exploite bien sûr.
La loi à laquelle il me plairait de ne pas contrevenir, serait celle qui dissoudrait les castes, qui abattrait les classes, qui tirerait partie des différences, qui encouragerait la réalisation de soi, qui écrabouillerait les mégères « féministes » de tout poil qui encaissent les dividendes, qui exploitent les femmes qui à leurs yeux ne sont bonnes qu'à servir : quand arrêtera-t-on de se faire croire à une guerre des sexes alors qu'il n'y a de guerre qu'entre les exploités et leurs exploiteurs ? Quand arrêterons-nous de marcher, que dis-je, de courir vers les idées imposées, les bonnes idées, ah oui, pour nous éloigner des véritables problèmes ?
Quand les bonnes femmes modernes et tout, arrêteront-elles de se faire infiltrer du botox dans les joues, dans les seins, dans les fesses à moins qu'elle ne s'en fassent ôter le gras ?
Le féminisme ? Vous en êtes loin, vous qui vous soumettez à ces chimères ; et qu'on ne vienne pas me dire qu'il faut bien commencer par un bout ! Parce que commencer par là, c'est n'avoir rien compris, et c'est ne rien vouloir ! En tout cas, cela se situe aux antipodes de ma réalité, de celle des miens et, plus loin, de ce que je peux en savoir.
Pour conclure
La parité ? On peut afficher qu’elle est un pis-aller, une première étape obligée, pourquoi pas, mais elle crée si souvent des situations affligeantes qu’on est en droit de se demander quel est son véritable but.
S’il s’agit de « mettre des femmes à tout prix » dans des positions visibles jusque là dévolues aux hommes, on est en voie de réussite même si ça et là les électrices elles-mêmes ne suivent pas. Mais s’il s’agit de transformer un tant soit peu le monde, de faire bouger les mentalités, ce moyen parait bien humiliant à certaines d’entre nous : si l’on se retourne sur mon silence expectatif dans la moindre réunion de comité pour me proposer une corvée, je me demande si c’est mon appartenance à un sexe qui me vaut cet honneur. La plupart des femmes propulsées ainsi, sont, je vous l’affirme, les pantins paravents d’hommes plus haut placés parce qu'ils ont besoin de ces pions qui seront, ils n’en doutent pas, pleins de gratitude. Je parle de « propulser » par cette méthode dite de parité obligée !
Le défaut d’un tel artifice est qu’il ne s'intéresse pas du tout à donner à chacune, ou que chacune puisse prendre, la conscience et la force de s’impliquer dans les affaires publiques.
On se contente de peu dans ce monde où l’immédiat et le superficiel sont les valeurs incontournables. Faut-il pour autant s'y soumettre ?
128 réactions à cet article
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La question de la parité est délicate .
Je pense qu’on la met en avant pour deux raisons : La représentativité et la croyance selon laquelle un homme ou une femmes ne pensent pas pareil.La première est la plus criante , on en parle partout , jusque dans les films où l’on crie à la discrimination dés lors qu’un quota n’est pas respecté.C’est minable je trouve.La seconde est plus incertaine , il s’agit de savoir si un home ou une femme agira différemment dans telle ou telle situation.C’est surtout dans les questions de direction ou de grandes administrations que l’on se pose ses questions. Pour des questions d’efficacité sans doute. On dit que les femmes gèrent mieux l’argent et on dit que les hommes entreprennent plus...Le hic c’est que les contre exemples sont légions et je me demande si ce n’est pas le système qui demanderait d’agir de telle ou telle façon.Nos décisions ne dépendraient pas (ou tellement peu) du fait que l’on soit homme ou femme mais d’une sorte d’automatisme . On agi par et pour le système. C’est lui qui gouverne , pas un sexe.-
Je suis bien d’accord nemo : c’est le système qui gouverne, et pour ses tenants, il est bon que les femmes l’adoptent ; celle qui y réussissent, quand même, n’apportent rien de plus !
Une petite flatterie pour s’acheter des coeurs vaillants !
En tout cas à voir les femmes qui ont réellement le pouvoir ! pas besoin d’en dire plus ! -
Si les femmes n’étaient pas si solides, les hommes pourraient à peine pisser debout. Heureusement que les femmes sont fortes car il est rare de pouvoir s’appuyer sur un homme de nos jours. C’est triste mais c’est ainsi. Si vous voulez que les femmes vous respectent messieurs, que diable agissez comme des hommes et non comme des lavettes.
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Ouiiii....C’est les femmes qui font tout et régulent tout. Elles sont puissantes , fortes et courageuses , tout le contraire des hommes.
Là preuve ? Ben , C’est elles qui le disent ! Et les poètes-flatteurs-dragueurs...Alors devant tant d’objectivité on est obligés de s’incliner.D’ailleurs je vous conseille de bien reprendre ça la prochaine fois que quelqu’un parle de la toute puissante et indiscutable idée de domination masculine universelle et intemporelleIl est fini le temps du Gabin, de Belmondo , et de Delon .Le type qui se prend une gifle et , dans la seconde qui suit , se saisit de la femme pour lui rouler un patin.C’est plus possible , on à déjà les assoc’ sur le dos quand il manque un noir ou une femme dans un film , alors si en plus on remet ce genre de « virilité-je-fais-ce-que-je-veux » ce sera la fin du mondeSi vous n’aimez vraiment pas les « lavettes » , tenez un stand à la prochaine convention masculiniste.Là aussi on se plaint du manque de machisme made in 50’s des jeunes mâles . -
Enfin...
« on se plaint.. »« Ils se plaignent » , plutôt .Je traîne pas avec ces gens là. -
ouah !
qu’ elle envolée !
bravo ++++++++++++++++++++++-
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Je plussoie !
Il y aurait plus à dire mais pas le temps maintenant. Si, une chose : la galanterie peut être très sexy...
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Oui hommelibre, mais elle distribue les rôles de manières convenues, non ?
Moi j’adore offrir des fleurs aux hommes ! Ils sont étonnés mais contents !! -
la parité homme/femme, c’est bien, mais la parité a l’assemblée nationale entre les ouvriers et le reste de la population qui pourtant est la moins nombreuse laisse a desirer !!!
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Bien d’accord Robert Gil ; mais ça, vous avez remarqué, on n’en parle pas beaucoup ; ça me parait pourtant plus opportun !
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en ce qui concerne la parité hommes femmes, les libéraux sont contre
La palme du sujet débile53% des Parisiens sont... des Parisiennes.. Leur profession de foi 12 femmes libérales pour l’anti-parité 47% de femmes -
Comme vous, je suis contre la parité, imposer une femme parce qu’elle est femme n’a aucun sens sauf l’apparence d’une équité qui en fait est une mascarade.
Une femme qui à des capacités réussira aussi bien qu’un homme, je crois d’ailleurs que le sexe féminin peut-être plus farouche que son opposé.Merci pour ce très bon texte Alinéa que j’ai réellement apprécié.-
L’artifice me hérisse gruni ; surtout quand il nous est « proposé » par le haut !! De toutes façons, on peut bien se douter que l’on ne fait pas croire vouloir promouvoir les femmes en se disant qu’elles sont, naturellement, révolutionnaires !! Si c’était le cas, on ne ferait pas tout ce cirque !!
Merci à vous -
De tout temps, j’ai estimé convenable de tenir les portes et de m’effacer devant ces dames. Adolescent, peut-être y trouvais-je une forme soumise de respect dont j’espérais sans doute être bénéficiaire. Cela ne m’empêchait pas d’étendre cette manière à nombre de mes semblables (adultes supérieurs par nature, notables, gros à cou de taureau, etc). Aujourd’hui, quiconque relève ce geste de ma part m’apporte un petit signe d’humanité que j’apprécie. J’avais reçu une éducation solide et plutôt sévère sans doute, années 50/60, que je résumerais volontiers au « Dis bonjour à la dame ». Cette société a donc été qualifiée tout d’abord de patriarcale, puis certains en ont fait une société machistes totalitaire et ont fait de l’homme un pervers, un salaud, un dominant, un malade. S’il y avait des attitudes à revoir chez moi, à commencer par mon « machisme » réel et jamais totalement éteint, la société évoluait de toute manière. La cause féministe était et reste indispensable, il n’y a qu’à voir comment se comportent nombre de « mâles » dès que l’éducation et le respect de l’autre cèdent.
L’autre jour, j’allais sortir d’un magasin, une jeune femme (on disait mademoiselle, oh l’insulte) s’apprêtait à entrer. A 57 ans, j’ai ouvert la porte pour elle, elle a sourit, elle était jolie, cela m’a fait plaisir. Je me suis, ce jour-là, demandé ce que j’avais fait... et si je devais vraiment user de mon droit d’ancienneté par exemple pour sortir en la bousculant, ou me foutre totalement de mon environnement et des autres.Aussi, je le dis aux harpies qui veulent égalité, parité, mots sensés mais dont le sens n’appartient si différemment qu’à celui qui les prononce, qu’au moment où j’ai commencé à m’interroger sur mes présupposés mouvements machistes, galanterie relevant de l’habitude ou de la condescendance (le mépris), le plaisir que je prenais dans le respect choisi pour l’autre à été mis en cause de telle sorte que la cause féministe m’a semblé relever de la guerre. J’ai appris de tout cela, mais surtout que je ne savais décidément pas grand chose des relations humaines. Alors j’essaie de me faire mince devant les combattants de tous bords... mais n’en pense pas moins bien du mal de certains.-
Mon histoire de porte est une image : dans les lieux publics on tient la porte à celui ou celle qui vous suit ; et c’est bien normal ! Mais la galanterie que j’évoque, c’est bien autre chose qu’un savoir-vivre ! Le savoir vivre n’a pas de hiérarchie ; une vieille femme peut tenir la porte pour un jeune homme, si c’est lui qui est derrière !
Les femmes qui se disent le plus féministe, sont des femmes qui estiment devoir recevoir moult preuves de reconnaissance ! Qu’elles soient creuses n’importe peu ; je suis assez féministe pour guère supporter les pimbêches, les starlettes et pas plus que les hommes je n’aime les femmes de pouvoir ! -
Mon histoire de porte est aussi une image, en substance (et pas seulement). Merci pour ta/votre réaction. Va falloir que je lise tout l’article
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Faut dire marité !
Parité nous rappelle trop les heures les plus sombres du patriarcat dictatorial !-
Shawford42 24 février 2013 18:45Tu fais honte aux îles ultramarines toi.
Le troisième sexe tu connais, espèce de fiotte ?Quoique pour répondre plus exactement à ta subtile distinction de genre, y’a les numéros aussi, qui batifolent sans diktat déplacés, encore faudrait il avoir la capacité intellectuelle d’y penser, in deum reductum -
? ?????????????????EUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!
Fiotte ................Incapacitaire intellectuel ..............
Aita péa péa .....m’en touche une etc ...... -
Shawford42 24 février 2013 20:17Mais oui je t’aime quand même mon gros doudou.
Je te prêterai Tessupermimi un jour, mais quand elle sera en Agoranymous5481236, sinon ceintureA peluche, pour l’instant bonne paluche, c’est très viril comme activité -
Constant danslayreur 24 février 2013 20:53Shawford j’ai cru un instant que tu avais raté un épisode, icelui pour être précis :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nique-ta-maternelle-130042ça portait sur les noms trop « genrés » façon école maternelle...
Ayant raté ledit, tu pouvais je ne sais pas moi par une association d’idées dont tu aurais le secret, non seulement n’avoir ni goûté ni même saisi l’humour d’Aita, mais tu pouvais carrément t’être senti agressé comme ta réaction semble en attester - pour une mystérieuse raison mais qui serait forcément là quelque part ... pour toi-.
Mais non, tu y étais bien sur ce fil sous le doux sobriquet de Taubrouk, bref aucune excuse d’aucune sorte, une agression gratuite, bête et méchante, la nième en plus.
Mais quelle mouche t’a piqué et voila qu’ailleurs Deneb par je ne sais quel miracle est devenu un fin limier de multi-pseudos dont tu te proposes de reprendre les nenquêtes... Deneb qui voit des légions hostiles grouiller partout et conspirer à messes basses sur le meilleur moyen de le moinsser
Pourquoi passes-tu ainsi du meilleur au pire, quand tu pourrais n’avoir que le meilleur ?
Bref, beaucoup de choses continuent à me dépasser - oui normal je sais - n’importe comment, je suis quasi-sûr qu’Aita te survivra, mais pas l’AV que j’apprécie non.
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Shawford42 24 février 2013 21:03Il ne peut y avoir de meilleur quand quelqu’un (l’empaffé cybernéticien basque) trompe quelqu’un d’une rectitude d’esprit sans faille et que j’apprécie énormément (toi)
Tu verras à l’usage en ce qui concerne Aïta machin. La foi que tu portes en lui s’appuie t’elle sur des preuves tangibles ? c’est la seule question qui vaille.Si je me plante, l’agora ne me manquera pas t’inquiète (ni ne me regrettera, mais là y’a 0 scoop).Bonne soirée Constant -
Shawford42 24 février 2013 21:17D’ailleurs il est où ?
Ah ça il est fort pour débarquer à l’improviste mais toujours plie poil à l’heure, et ce à des heures indues pour un ultra marinEt là pfuuuuiiiiiiiitCe serait pourtant bien utile pour confirmer Jojo et me laminer, c’est l’heure où jamais là, que je puisse prendre mes cliques et mes claques l’esprit tranquille.J’attends -
Constant danslayreur 24 février 2013 21:25Personne ne te demande de partir Shawford, juste simplement d’envisager que tu peux t’être trompé.
Bonne nuit -
Shawford42 24 février 2013 21:32Y’a no blème, et toi envisage tu de t’être trompé ?
Sachant que je me tape complètement de connaître de ces bruits de couloir, l’enjeu n’est pas là, ça se saurait sinon depuis 8 ans ; en fait c’est exclusivement une question d’éthique personnelle.Là chacun voit en son âme et conscience, rien de plus, rien de moins.Bonne nuit itou -
Constant danslayreur 24 février 2013 21:37« et toi envisage tu de t’être trompé ? »
Every single day...Heu ... tout de même pas de ma faute si la réponse est systématiquement, chaque jour que Dieu fait : naaannn tu ne peux pas te tromper, pas toi... pas tant que tu regardes avec cet œil là...
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Constant danslayreur 24 février 2013 21:39Pardon au passage pour l’aparté à cette chère Alinéa qui est unique aussi, ne t’en déplaise à Deneb et à toi
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Shawford42 24 février 2013 21:43La réponse que j’attends de l’intéressé est si simple en l’occurrence, et je la prendrai pour argent comptant, sans aucune contestation ni doute.
Par contre c’est pas toi qui peut me la donner, ouali, ouala -
Shawford42 24 février 2013 21:45T’as leur casier judiciaire et états de service sous les yeux ?
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L’intéréssé peut répondre à une question si on la lui pose,ou qu’il la comprenne ....
Ia orana Constant ,inutile de prendre ma défense ,ne me sentant nullement (double sens) attaqué ....
Shaw ,ce que dit Eddie est vrai ,tes échanges avec Easy de ces derniers jours ....bien .
Pour ce qui est de ma ou non présence .....mon vieil ordi me joue des tours ,ainsi ici une demie heure pour te répondre .....Et puis y avais Zorro à la télé ,la seule émission politique potable ... -
Shawford42 24 février 2013 22:00T’inquiète, nos Dolorean sont pile poil à l’hure, va checker chez Nabum.
Mes salutations à Bernardo -
ne melangeons pas tout ...
laisser a un homme faire le gentleman et ouvrir une porte ou porter les courses n’ a jamais rabaissé la dignité de aucune femme . disons le , la différence de masse musculaire entre l’homme et la femme reste ça .. une différence de masse . rien a voir avec l’intellect..
après je suis d’accord avec vous la parité sans fondement autre que faire beau pour paraitre des gens « civilisées » aux yeux du monde , ne sert a rien.
a quoi bon d’elever des potiches pour , une fois devenues adultes las placer a la tete de une administration , a detriment des administrés ? on a bien vu ce que ça donne avec la mére morano , ou bachalot plus occupé de son botox et sa lipo que de son ministère.
aprés je crois que a niveau du gouvernement peu peut se faire car une chose est avoir des memes droits et lois pour tout le monde mais ca ne forme pas les mentalités .
“sois belle et tais toi” est malheureusement encore d’actualité en France
un triste constat que je fais car on voit que les commentaires féminins sur les sujets d actualité politique en internet , ne dépassent jamais du 20%
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absolument d’accord la_gata ; « jouer de sa féminité » pour réussir, pardon, mais pour moi ce n’est pas être féministe ; il paraît qu’aujourd’hui, si !
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« la parité m’humilie ». C’est la discrimination qui humilie, surtout quand on se laisse faire en disant merci… Très peu pour moi.
« Personnellement, je je je, je n’aime pas que, je ne veux pas de… »
Bon, mais ce n’est que vous, cela, vos goûts, vos envies. Vous, vous n’avez pas l’ambition d’une réussite professionnelle, d’un poste qui permette d’agir, d’une fonction lucrative, d’une autonomie financière, du plaisir d’imprimer sa marque créative, d’une compétence reconnue, de l’espoir d’une fin de vie tranquille… ok, ok.
Mais pourquoi la dénier à d’autres ? quel mal y a-t-il à ce qu’une femme veuille devenir ministre, ingénieure, professeur au Collège de France, prix Nobel, écrivaine… ? C’est être « macho » pour une femme que d’accéder à des niveaux de décision et de responsabilité ?
« Revendiquer » vous « chagrine », mais heureusement que les femmes, de part le monde, d’hier et d’aujourd’hui, n’ont pas eu vos embarras pour lutter contre la discrimination, parfois abominable, qu’elles subissaient, et subissent encore.
J’ai souvent évoqué ici et ailleurs les féministes des pays musulmans : elles ne s’embarrassent pas de chichi. De sous-humain qu’elles sont, avec des demi-droits et un statut de soumission absolue, elles, elles se battent, parfois pour un mot.
Oui, pour un mot, et elles risquent leur vie pour cela…
Oui, les Tunisiennes n’ont pas accepté que la Constitution veuille inscrire leur rôle comme « complémentaires » et non plus « égales » aux hommes… pas de quoi fouetter un chat, me direz-vous : ne sont-elles pas biologiquement complémentaires ? a-t-on déjà vu un homme enceint ? etc etc etc.
Eh bien non, elles se sont révoltées contre ce simple mot, si lourd de menaces d’ostracisme à leur égard. Ah, les féministes tunisiennes savent ce que c’est que l’égalité, elles. Elles, elles veulent que la loi dicte l’égalité entre hommes et femmes, et elles ne pensent pas que ce serait « se foutre d’elles ». Et elles ne sont pas seules. Les hommes luttent avec elles pour défendre cette magnifique idée de la liberté et de l’égalité des DROITS.Je ne sais pas comment elles liraient sous la plume d’une Française (droit de l’homme et tatata…) que « La parité ambitionne que toute femme soit considérée égale à l’homme dans l’esclavage » ou que la femme soit réduite à « ses langueurs, ses cycles, ses migraines »…
J’ai survolé la fin de votre article, j’en suis désolée, mais à l’impossible, nul n’est tenu… et de devoir lire une telle flopée de stéréotypes complètement misogynes sous la plume d’une femme (? ?), cela m’aurait gâché ce bel instant de sérénité dominicale…
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Eh bien vous m’aurez mal lue ! je dis qu’ici nous somme héritières des luttes indispensables de nos aînées, d’accord ? Je ne parle pas de l’égalité homme/femme ; celle-ci je ne la remets pas en question et j’explique pourquoi en début de texte ; je suis tellement, non pas attachée, mais convaincue de cette égalité que cette loi, et j’essaie de dire pourquoi, est un leurre !
Quant aux tunisiennes, je ne parle pas pour elles ; lisez-moi sans a-priori : vous verrez que je suis beaucoup plus féministe que vous ! Seulement, je ne me laisse pas empapaoutée par des couillonnades ! Et si une femme veut être ministre : elle l’est ! seulement, si elle n’est pas compétente mais qu’on la colle à ce poste parce qu’on obéît à la parité, je trouve ça insultant ! pour les femmes , pas pour la conne qui s’y croit !! -
Votre deuxième paragraphe fait des déductions à mon sujet qui sont totalement fausses !
Je dis « je, je » dans la première partie : j’ai cette honnêteté d’expliquer de « où » je pars. C’est rare, il est vrai, et ça choque l’ordinaire, mais j’y tiens ! -
« la parité m’humilie ». C’est la discrimination qui humilie
Et comme la parité est une discrimination... -
Rounga : l’artifice qui consiste à prendre le petit sous son aile est aussi discriminatoire que de l’ignorer ; il existe d’autres manières de faire, mais elles impliquent une vérité intérieure, profonde et qui ne s’arrête pas aux apparences !! L’attention et l’écoute sont trop rares pour que l’on puisse compter dessus ; c’est dommage.
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Ne pas s’arrêter aux maladresses... Colre et Alinea, vous êtes d’accord sur le fond en réalité.De façon officielle, il y a des femmes qui militent pour obtenir des droits (la parité en fait partie) et dans certains coins, c’est plutôt hard !!! Chez nous, la parité en politique ressemble fort à une hypocrisie assumée y compris du côté des... femmes.Le féminisme institutionnel réformiste est le fait de quelques privilégiés qui n’ont pas d’intérêt à bouleverser l’ordre établi.Sur un plan pratique, toutes ou presque luttons en réalité pour assumer notre quotidien. Que ce soit par choix ou imposé par la nécessité de manger et d’avoir un toit, notre vie oblige à jongler et parfois donc à faire valoir nos droits.Le piège de l’égalité malheureusement, c’est désormais le travail de nuit qui avait été si longtemps interdit pourtant, la suppression du droit à partir à la retraite plus tôt pour les mères de 3 enfants et plus, la suppression des 10 % de majoration de pension pour bientôt etc.Quant au féminisme (?) un terme qui désigne même le show Femen orchestré par des milliardaires pubards .... il y a un tel écart entre par exemple la société rêvée par Vandana Shiva en Inde et celle « vendue » par Elisabeth Badinter à Paris que l’on comprend l’indifférence voire son rejet de beaucoup de femmes ou plus simplement des « vrais gens » en France.Alinéa revendiquait bien un droit elle aussi mais plus général... celui de ne pas souscrire à une certaine forme de société telle qu’elle est promue.La question posée dans l’article, c’était plutôt « la parité pour quoi faire ? » si c’est pour aboutir à des « Merkel, Tatcher, Lagarde, Parisot »... Entre les potiches et les égales de certains hommes seulement, difficile pour d’autres femmes de trouver leur place même bardées de diplômes !Le féminisme qui a accompagné le libéralisme a vécu et malgré quelques soubresauts médiatiques, une majorité de femmes n’est plus dupe. A nous de savoir le réinventer en Occident en comprenant qu’il devrait être aussi... l’avenir de l’homme ! -
Désolée d’écrire trop vite, rect.« par beaucoup de femmes ou plus simplement par les « vrais gens » en France. » -
Merci pour ce commentaire ; il semble que j’arrive mal à me faire comprendre, mais à vous lire, je pense qu’on me comprend mal si on est aveuglé par ses propres vues et que sinon, on y arrive très bien.
Nous sommes nombreuses à ne pas être dupes, il faute réinventer... c’est exactement ça que j’aurais dû dire !! Réinventer le monde et ne pas tomber dans les pièges... voilà en raccourci le fond de ma pensée ! -
Il faut dire, Fatale, que je n’évolue pas dans un milieu d’artifices où il faut jouer des coudes pour parvenir, à un poste bien placé d’un point de vue « néo libéral » ; le commentaire précédent me reproche d’être misogyne : c’est curieux ! je pense que je vis l’aboutissement du féminisme au contraire, je n’ai aucune ambition de me hisser dans cette société, mais celle, beaucoup plus difficile pour une femme, d’être libre, autonome et à côté des sentiers battus ! J’aime assez les femmes pour être triste ou écoeurée d’observer ce bal des « cocues » !! Être soi, c’est aussi difficile pour l’homme que pour la femme : rébellion, exil, marginalité ! Ne pas obéir, dire non au pouvoir.. ce n’est pas la même chanson que de vouloir rentrer dans la ronde ! La parité est un enfumage adressé à celles qui veulent rentrer dans la ronde ; on ne changera rien comme ça !
Merci fatale de votre visite -
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Shawford42 24 février 2013 19:58Hummmmmmmm, mon cher Watson, tu fais rejaillir une enquête que j’avais laissé en friche début janvier.
Je vais veiller avec ton aide à la réouvrir, si tu le veux bien. -
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« différence originelle qui doit nous pousser à nous complémentariser plutot qu’à nous opposer »
Qu’est-ce que je disais ? CQFD… ou comment la « complémentarité » dévoie « l’égalité » et qu’il faut des féministes arabes pour voir l’évidence et se battre contre cette idée mortifère sur la place subalterne promise en douce aux femmes en pays musulman.
Vous avez raison de remercier « Fatale » de sa visite, vous êtes en effet en phase avec « elle » et vous n’y voyez pas malice.
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Je n’aime pas trop me répéter COLRE, mais je ne parle pas des pays musulmans ! Je ne parle même pas de l’égalité homme/femme, dont j’espère que vous aurez compris que je ne la mets pas en doute, ou si, souvent, avec un avantage pour la femme : je parle de la parité : cette loi qui oblige à élire le même nombre de femmes que d’hommes et qui, à mon sens, comme j’ai essayé de le dire, ne prend pas les choses par le bon bout !
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Quelle contradiction Julius ? Toutes les femmes ne se ressemblent pas ; tous les hommes ne se ressemblent pas non plus:mon intérêt ou mon attirance pour les uns ou pour les autres ne dépend pas de leur sexe ; sauf pour le sexe justement ! je ne suis pas bi ! pas le moins du monde !! et du coup, j’aime les hommes ; mais j’ai souvent constaté que dans un couple - et ce n’est pas universellement vrai, bien sûr !- que la force et le courage de la femme n’avaient rien à envier à celle, celui, de l’homme ! Pourquoi vouloir généraliser ? Pourquoi toujours vouloir mettre tout dans un schéma, une « vérité » ?
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Alinea,
Je parle de cette situation-là parce que je la connais bien et pour ouvrir les yeux à ceux et celles qui pourraient croire que les questions ne sont pas liées. La liberté et l’égalité ne se divisent pas. Revendiquer la liberté et l’égalité est une action des plus respectables, la preuve : c’est ce que font tous et toutes les féministes de par le monde. Je ne chipote pas sur les valeurs universelles de la Déclaration des Droits de l’Homme.
Il n’y a pas d’esclavage modéré, il n’y a pas de misogynie soft, il n’y a pas de racisme acceptable. Toutes les discriminations sont faites du même bois : celui de l’intolérance, l’injustice, l’inéquité…
Voir le triste témoignage lu ce matin dans Libé de Hadjadj Mebroka : elle explique la discrimination qu’elle subit : "D’abord elle est liée à mon origine, puis mon handicap me ferme des portes et enfin mon lieu de vie, mon sexe et mon âge ». Ce n’est pas en Tunisie, c’est ici, en France.
Tout fait sens, des petites discriminations aux grandes, les petites ouvrant la voie aux grandes… Le diable se cache aussi dans les détails…
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COLRE : ; il y a une différence entre mettre des bâtons dans les roues à une femme compétente et la mettre sur le devant de la scène, la sachant incompétente ! Quel jeu joue-t-on alors ?
Il y a des tas de pays où on ne se paye pas ce luxe, entièrement d’accord ; disons que j’inscris mon article là où ce luxe existe ! C’est à dire, ici. Après, je ne connais pas assez le monde de l’entreprise pour me prononcer... -
Alinea, je viens de me prendre par la main pour finir la lecture de votre article.
Pas déçue… Je ne sais pas ce que les femmes vous ont fait pour en avoir une opinion aussi vengeresse et agressive ! C’est dingue une rancoeur pareille, une caricature permanente, des mots toujours blessants, injurieux, méprisants…
En gros, il y a les femmes de pouvoir et les pétasses, celles qui flattent et celles qui tortillent du cul, les incompétentes et les ambitieuses… mais où est-ce que vous vivez pour rencontrer une pareille collection de basse humanité féminine ??
Des exemples ? Attention, c’est votre prose alinea…
les femmes en quête de gratifications
celles qui jouent des fesses
celles qui abandonnent leurs enfants pour être congratulées.
la féminité qui n’est plus que dans les fringues,
la potiche – secrétaire, petite main, faire-valoir- d’un patron.
les femmes qui se contentent de ricaner aux bons mots du pouvoir, juste pour avoir le privilège insigne de le fréquenter.
la candidate ? une intrigante ambitieuse,
ou la potiche de l’ambitieux
les femmes propulsées,
les pantins paravents d’hommes
la pouf qui roule à plein pot
la connasse
les mégères,
les bonnes femmes
les infiltrées du botox… pourquoi tant de haine… ?
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Shawford42 25 février 2013 16:05Bon revenons aux affaires médiocres de l’agora, et c’est Business as usual.
Et là, quand tu commences à avoir THE tigresse aux basques, t’as intérêt à sortir couvert(e) -
COLRE : c’est parce que je parle de celles-là ! Aucune haine, je n’en fréquente pas du reste ; c’est juste un constat ; mais j’en ferai le portrait d’autres, ni héroïques, ni exceptionnelles, ni grosses ni laides, des... comme il y en a beaucoup ! Je ne possède aucune fibre de racisme ; c’est pas parce qu’une femme est une femme qu’elle est louable ; tous les hommes ne sont pas des salauds ; tous les musulmans ne sont pas fanatiques,etc. Par exemple, je n’ai pas parlé, parce que ce n’était pas mon sujet, de toutes ces femmes dans mon comité qui sont extra ! Plus nombreuses que les autres : bizarrement elles ne se présentent pas et « on » ne les présente pas aux élections...
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Bonjour ALINEA,
Je connais un peu le tempérament féminin que vous semblez avoir (que vous avez sans doute). Ce tempérament généreux (dans le sens désir de faire, de bien faire, de faire beaucoup) peut se heurter aux habitudes masculines (héritées du patriarcat) de la discrimination positive au bénéfice des femmes (incontournable à l’époque). Vous le dites d’ailleurs.
Pendant que je suis dans les demi-critiques, j’ai un peu tiqué sur :
- « un père extrêmement »féministe« dans sa sensibilité et dans son amour des femmes, du moins la sienne, et de ses filles ». J’espère que vous ne l’avez pas fait exprès mais vous dites bien qu’aimer sa femme et ses filles serait être extrêmement féministe et en donnant à ce mot de féministe un sens positif ? Excusez-moi mais cela semble vouloir dire qu’un homme normal, pas féministe, ne peut pas aimer sa femme et ses filles ? Cela me choque d’autant plus que j’ai eu trois filles, je sais un peu de quoi je parle.Maintenant les compliments : Je sais que les femmes courageuses, pas en guerre contre les hommes, libres comme celles que vous décrivez dans les vignes existent, mais elles n’osent pas se montrer. Vous, vous montez au créneau. Chapeau bas et rechapeau bas ! Oui les femmes et les hommes sont faits pour vivre ensemble, comme vos femmes et hommes dans vos vignes, selon les conditions des situations vécues et sans référence aux féministes.
Merci d’avoir produit ce bel article, le monde en serait presque changé. On respire un grand coup.-
Faire passer un article insipide un dimanche. Il faut en avoir, des pseudos en modération...
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Bonne critique sur ce père et ses filles ! je n’ai pas voulu m’étendre, d’une part parce que ce n’était pas le sujet, et d’autre part, si je ne néglige jamais de parler de moi pour que l’on sache d’où je pars pour penser ce que je pense, je n’en ai guère le goût. Certains pères de filles peuvent vouloir, à leur corps défendant !, faire d’elles des femmes qui doivent se débrouiller dans la vie avec leurs atouts (re !!! )ou bien les prendre pour des poupées ( j’en connais)) ; ce n’était pas son cas ; faire des études, ne pas être dépendantes de qui que ce soit, etc, étaient son fond de commerce à notre égard ; sans jamais non plus avoir le désir de faire de nous des suffragettes !! Je me fais bien comprendre ? Ma mère travaillait aussi, si bien qu’à la maison il était très actif dans les tâches quotidiennes ! je vous parle d’un temps où tout ceci n’était pas à la mode. Bref, je n’ai jamais reçu le moindre indice qu’un homme était plus qu’une femme, ni inversement ! De ce fait, dans ma vie, je n’ai jamais rien fait ni obtenu en papillonnant des yeux ou en portant un soutient-gorge balconnet ! Mais je ne suis pas une femme-homme, ni physiquement, ni intellectuellement, ni nulle part !
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« ...il était très actif dans les tâches quotidiennes ! je vous parle d’un temps où tout ceci n’était pas à la mode. »
J’ai bien connu une époque encore antérieure (années cinquante) où non seulement ce n’était pas à la mode mais où l’homme qui passait du temps aux tâches ménagères avait la réputation d’être un mauvais homme, un homme à ne pas épouser pour une fille parce qu’il ne serait pas capable de faire vivre une famille (du travail pour le père, de l’aisance pour la mère selon le ,principe de l’époque). De sorte qu’on se permettait de le lui faire savoir : tient, vous faites la nounou ! sous entendu, vous feriez mieux d’aller au boulot.
Mais comme vous, je n’ai pas ressenti de différence de valeur entre un homme et une femme, sauf que, avec des exceptions et des nuances bien sûr, la femme était mieux respectée qu’aujourd’hui, comme je l’ai dit plus haut, la discrimination positive était habituelle.
Peu après ces années cinquante on a commencé à parler des « nouveaux pères », mais des nouveaux pères il y en a toujours eu, dont moi-même et mon voisin (le nounou),. Puis les « nouveaux pères » ont été redécouvert de temps à autre et autant que de besoin par les médias pendant une soixantaine d’années. Maintenant c’est fini, on n’en découvre plus !-
A quand les informaticiennes.
C’est un travail non physique, mais elles restent peux nombreuses tout en étant fortement désirées...-
Ruut : je connais des informaticiennes ( hyper diplômées) qui n’ont pas trouvé de boulot : l’une s’est convertie instit, l’autre a fini par en trouver un, à l’autre bout de la France !
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Superbe article Alinea.
En particulier ces trois coups de punch imparables :Les femmes sont plus dociles qui, d’après ce que j’en sais, réussissent mieux que les hommes dans ce formatage.
Les femmes abandonnent leurs enfants pour continuer d’être congratulées. Ou bien elles n’en font pas.
La parité ambitionne que toute femme soit considérée égale à l’homme dans l’esclavage.
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Tres vaste sujet !
Je pense qu’il y a la une pathologie de la pensée de gauche au sens large liée a deux aspects principaux ;
Le premier est sociologique. La gauche sociologique est un milieu très féminisé et très macho avec un discours très égalitariste d’où une certaine shyzophrenie.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-gauche-met-elle-en-pratique-le-9188
Cette gauche qui est souvent une sorte d’isolat sociologique, pour l’essentiel regroupé autour de la dépense publique au sens large, cherche, dans ce secteur comme dans d’autres, a curer ses propres pathologies en imposant la potion aux autres. Ainsi, elle exige des élus paritaires, des chefs d’entreprise paritaires, ce qui est complique et anti démocratique, mais les directeur d’école restent des hommes alors que les instits. sont des femmes, et qu’il serait simple d’y remédier.
Le second est anthropologique : la gauche est la classe sociale dominante, et comme toutes les classes sociales dominantes, elle est tentée par la polygamie masculine, celle ci soit elle étalée dans le temps. La règle d’or de la polygamie, c’est que c’est un sport de riche.
Toutes les reformes « sociétales » conduites par la gauche conduisent au même résultat. Sous couvert d’amour, d’égalité, d’engagements réversibles, elles débouchent sur une liberté du renard sexuel libre dans le poulaillers sexuel libre, au frais de la collectivité. Mais celui ci est d’abord masculin. Des lors on célèbre évidemment la « féminisation des valeurs sociales ».La femme « libre », dans 80% des cas, demande « librement » le divorce et obtient « librement » la garde des gosses. L’homme libre et « punit » se recase avec une plus jeune dans 80% des cas, sans avoir les gosses dans les jambes. C’est une grande avancée progressiste. Elle est financée par le contribuable. Et comme faciliter le divorce ne suffisait pas, le PACS, se dissout a peu prêt suivant les modalités d’une répudiation en terre d’islam.
Le résultat est que 25% des français vivent sans « famille traditionnelle », c’est a dire sans famille du tout. Car c’est une escroquerie intellectuelle supplémentaire que cette « diversité » familiale. Ces français sont pour l’essentiel des femmes. On peut les nommer famille. Elles savent qu’élever seule ses enfants, ce n’est pas pareil que de le faire « en famille ».
Quand la bourgeoisie d’affaire était dominante, elle entretenait des « demie mondaines », a ses frais, et tout en préservant ses familles et en s’occupant de ses gosses. Elle faisait preuve doublement de responsabilité. La gauche post moderne plaque femme et enfants, se recase de façon assez conventionnelle, et fait payer le tout par nos impôts. Elle est donc doublement irresponsable.
Il est difficile d’empêcher des hommes qui ont la sécurité, éventuellement le pouvoir, et souvent s’ennuient, d’aller courir le cotillon. La question de fond est de savoir si la loi doit l’encourager et le financer au détriment des femmes et des familles.
C’est ce qui continue a se passer. On va baisser les allocs. pressurer les familles qui subsistent, mais évidemment pas s’attaquer aux allocations a parents isoles. Une véritable incitation fiscale a dissoudre toute contrainte juridique au sein du couple.
La loi Taubira, qui ne concernera que marginalement les homosexuels, permettra un grand pas en avant vers la polyparentalite sociale, c’est a dire qu’elle contribuera a dissoudre encore plus le lien de responsabilité entre parents biologiques et enfants. Le bon cote pour une femme, c’est que si elle se retrouve un mec, elle peut espérer que cela lui facilite la vie en donnant a celui ci une certaine autorité parentale. Mais globalement, plus il y a de responsable, moins il y a de responsabilité...Si cela se trouve, le « vrai père » sera souvent ravit qu’un autre s’y colle. Le père social- peut être faudrait il dire parent 3 ?- s’y collera peut être, au moins tant que l’amour existe. Après...Cela sera a votre bon cœur...Ceci devrait précariser encore plus les mères.-
« Quand arrêtera ton de se faire croire à une guerre des sexes alors qu’il n’y a de guerre qu’entre les exploités et les exploiteurs ? »
Vous avez dit L’ ESSENTIEL !Dans ma circonscription, aux dernière Législatives, non seulement le PS avait décidé de présenter une femme...mais encore fallait-il qu’elle soit issue de la diversité ! C’est ce qui a été fait.............Résultat ? Nous avons une élue, gentille certes, mais très peu compétente, ne connaissant pas grand-chose aux dossiers ( ce qu attestent les diverses réunions locales auxquelles elle a participé . ) En revanche, elle se révèlent très fidèle porte-voix du PS qui l’a adoubée.
Après le sexisme, le racisme.....décidément le PS fait très fort !-
Vous voyez peut être le mal la ou il n’est pas. Dans ce partis de fonctionnaire, on ne tient pas a avoir des élus trop compétents qui pourraient vouloir se mêler de la gestion des administrations. Celles ci ont en effet les diplômes et l’expérience requis pour tout gérer au mieux et elles n’ont nul besoin de représentant du peuple démago pour leur dire ce qu’elles doivent faire. Du reste, il sont choisit Hollande comme président, et ce n’est pas une femme, ni une minorité visible...
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ERIC,
Oui, la dérive du parti socialiste est vraiment mortifère. Le pire c’est que cette dérive rencontre une opinion largement répandue et particulièrement virulente. Nous sommes mal barrés !
Ma famille paternelle vote socialiste depuis le 19ème siècle. Tant de constance pour en arriver là !
(Je ne me suis pas laissé avoir, je ne vote plus).D’autre part vous avez écrit :
-« il est difficile d’éviter que des hommes qui ont la sécurité,éventuellement le pouvoir, et qui s’ennuient, de courir le jupon ».
Excusez-moi mais c’est vous aligner sur la pensée unique et obligatoire, sur les idéologies dominantes.
En réalité, ils n’ont pas besoin de courir...Vous me décidez (mais vous n’êtes pas le seul, loin de là) à publier ci-dessous un texte que je gardais par devers moi, mais là où il est, il ne sert à rien...
Je le mets en deux morceaux parce que la machine me dit qu’il est trop long.FEMMES, QUE VOUS ÊTES EN FOLI...I...I...E
Lettre ouverte à vous, qui m’avez laissé croire que j’étais votre conjoint :
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Toute vérité n’est pas bonne à écrire. Celles qui touchent à l’intime sont presque toujours tues. Mais se taire, c’est mentir par omission sur un sujet qui prime et conditionne tous les autres, qui touche au sacré (sans l’aspect religieux du mot). Emporter ses plaies dans la tombe c’est laisser le champ libre aux malfaisants et ne pas encourager les bienfaisants.
J’espère aussi alerter nos enfants, avant que le piège de la conjugalité ne se referme sur eux.
Je vais donc vous écrire, pour vous décrire, et décrire en même temps vos copines, parce que, elles et vous, vous vous ressemblez comme autant de gouttes d’eau.
Ce que, toutes, vous m’avez montré, le voici :
Episode n° 1 :
Une Kiné fort sympathique est votre grande amie. Vous lui confiez votre corps douloureux.. Elle vous vend son savoir et vous prête son oreille compatissante, compréhensive .et très tolérante. Le marché est honnête.
Les retrouvailles après les vacances que cette amie à passées avec son mari et ses deux enfants sont évidemment chaleureuses : bisous et regards affectueux, compte-rendu de part et d’autre des événements vécus.... Il reste même un peu de temps pour l’ostéopathie et le massage.
Je vous le confie, Madame kiné ne vous a pas tout dit (évidemment, elle sait comment se comporter). Elle ne vous a pas dit qu’à la première séance d’ostéopathie pratiquée sur celui qui croyait être votre conjoint, elle a signalé clairement de la parole, du regard et du geste à celui-ci qu’elle souhaitait passer à un exercice hors contrat, ni vu ni connu !
Ben oui, et alors ?
Apparemment, la personne avait un regard très aiguisé et détectait de son premier coup d’œil dans la salle d’attente l’homme qui ferait l’affaire. Elle passait aussitôt à l’attaque sans aucune hésitation !
Et elle était enceinte de plus de six mois apparemment à ce moment-là !
Rien d’étonnant pour vous, vous êtes là en terrain connu.
Pour tout vous dire, l’affaire a été ratée. Parce que votre soi-disant conjoint n’a pas voulu voir si, sous le pantalon à élastique tout prêt à descendre, il y avait une culotte. Je vous l’ai dit, il croyait être votre conjoint.
Episode n° 2 :
Cette organisatrice de manifestations s’est un peu jetée sur vous et vous a embrassée avec conviction au point que vous avez été un peu surprise par tant d’affection subite à votre endroit.
Elle ne vous a pas dit la raison de cet intérêt pour vous, évidemment. Elle ne vous a pas dit que, depuis cinq ans à l’occasion de chaque fête annuelle, elle renouvelle son adhésion non équivoque à un projet qui la rapprocherait beaucoup, quoique momentanément, de celui qui se croyait votre conjoint.
NOTA : Belle constance n’est-ce-pas, cinq ans ! Surtout que, durant cinq ans votre conjoint... n’a pas voulu.
La suite dans le message suivant.
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SUITE n° 1 (il y en a deux)
itué au fait) quand elle faisait une bise appuyée à votre soi-disant conjoint, la main dans la sienne.
A l’occasion de vos rencontres ponctuées de manifestations amicales, sincères bien sûr, elle ne vous a jamais parlé de ce jour où votre « conjoint » (entre guillemets) est venu lui emprunter un outil et où elle a envoyé son jeune fils porter ledit outil jusqu’à la voiture en panne en contre-bas sur la route, sachant que votre »conjoint » (entre guillemets) n’y était pas, mais était dans la remise tout à côté de la cuisine où elle se trouvait. Elle a aussitôt (il n’y avait pas une seconde à perdre) appelé votre « conjoint » (entre guillemets) auprès d’elle dans la cuisine. Qu’avait-elle visé ? Le bord de la table de cuisine ou celui du plan de travail ? Ou bien un coin de la pièce ?
Nota : Pas vraiment inhibée la nana n’est ce pas ? Ceci doit vous parler, telle que je vous connais.
Qu’a fait votre « conjoint » ? Il a carrément et lâchement pris la fuite, comme s’il n’avait pas entendu...
Episode n° 4 :
Alors là, je crois qu’il n’y a pas eu de fauxculterie. Vous vous êtes même, si j’ai bien saisi votre description de la personne, un peu engueulée avec la plus jeune et plus jolie des postières à l’occasion d’une opération de guichet. Et cette postière a eu des yeux de biche pour votre « conjoint » pendant..., pendant plusieurs années, avec un intermède toutefois : elle a mal supporté l’inertie de votre « conjoint » et affiché clairement après les premières tentatives infructueuses, un air parfaitement furax...
Cependant, elle n’a renoncé (apparemment) que depuis le jour où elle a demandé (probablement avec intention) une pièce d’identité à vôtre « conjoint », Elle a pu ainsi constater que l’objet de sa convoitise avait plus de quatre fois vingt printemps...
Vôtre « conjoint », comme d’habitude, n’a pas voulu.
Episode n° 5 :
Grande longévité aussi (plus d’un an) avec cette Madame jeune encore malgré ses cheveux prématurément blanchis qui, un soir, a surgi de la nuit, saisissant l’occasion de draguer au moment propice l’homme qu’elle trouvait seul près de sa voiture dans la rue déserte.
Chaud, chaud !
L’homme, contemporain du père de la dragueuse c’était vôtre « conjoint ». Mieux que les Madames précédentes, celle-ci connaissait l’âge canonique de celui qu’elle souhaitait mettre à son tableau de chasse.
Oui, c’est vrai, votre « conjoint » aurait dû lui faire savoir sans trop de délai qu’il n’était pas « l’homme qu’elle croyait ».
C’est l’usure du temps qui lui a donné cette réponse au bout d’une année.
Nota : l’allant de la dame était palpable au vu du frémissement caractéristique qui la prenait parfois au moment de la bise traditionnelle.
Episode n° 6
Cette fille d’un ami d’enfance (mari transporteur routier donc peu présent, trois enfants) avait dit en voyant pour la première fois celui qui croyait être vôtre conjoint que « tout le monde ne vieillissait pas de la même façon ». Allusion à une différence entre l’état d’usure avancé de son père, présent, et l’apparence de qui vous savez.
Dès les premières secondes de cette première rencontre la Madame a fait savoir a vôtre (si peu) con joint, à l’aide d’une expression corporelle à base principale de jeux de prunelles fort bien exécutée, qu’elle était preneuse.
Lors de la visite suivante faite aux parents de la Madame par votre « conjoint », celle-ci recevait son expert-comptable dans une pièce adjacente.
Pendant toute la durée de la visite un duo de rires et d’exclamations très excités s’est fait entendre à travers la porte et en provenance de cette pièce voisine. Les compétences extra-professionnelles de l’expert comptable et l’entrain de la dame, non moins compétente, vérifiables de façon audible, étaient on ne peut plus clairs.
Quant au pauvre père, au supplice, il gigotait sur sa chaise, sursautait et se retournait à demi vers le lieux des ébats à chaque crescendo, son arrière train glissant successivement de droite à gauche puis de gauche à droite, à l’horizontale et au rythme des décibels.
Nota : En chef d’entreprise habituée à être efficace cette Madame n’a pas insisté. Sitôt après avoir constaté l’absence de la réaction attendue de la part de votre « conjoint », elle a cessé ses tentatives.
Parce que, encore une fois vôtre conjoint (si l’on peut dire) n’a pas voulu.
Une attitude bien décevante et bien difficile à comprendre pour toutes ces dames, n’est-ce-pas ?
Il y a d’autres cas similaires, plus ou moins marqués, contemporains ou plus anciens, que je pourrais citer, mais ils n’impliquent pas vos copines.
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SUITE n° 3
Je passe à l’épisode n° 7
Hélas non, bien qu’identique en tous points aux précédents, cet épisode n°7 n’est pas comme les autres. Parce que dans celui-ci l’actrice c’est vous, ma (croyais-je) conjointe.
Ce n’est plus un épisode, c’est un effondrement définitif, un tas de ruines.
La situation familiale (mariée ou équivalent, un ou plusieurs enfants encore à charge) est en tous points identique chez les six femmes décrites plus haut et pour vous-même. Vôtre culture, vos croyances, vos activités, sont aussi parfaitement semblables à celles des six autres. La différence n’existe que pour moi, victime pour vous sans importance, sacrifiée d’avance et sans états d’âme, ne pesant pas une once sur votre conscience puisque moins important qu’un coït avec un quidam quand se présente une « occasion » (Si, si, vous l’avez dit à propos du stagiaire : « je ne voulais pas rater une occasion »).
Ces occasions, furent un stagiaire, un menuisier, un cantonnier, un hôtelier, un rentier et sans doute d’autres encore.
Vous qualifier Mesdames est bien difficile pour un esprit honnête. Vous n’êtes pas dans le cadre du possible. Vous ignorez le couple et la famille que vous avez pourtant voulus et dont vous tirez en même temps et sans scrupules les avantages.
Vous êtes sans excuses.
La responsabilité du féminisme radical des pionnières est sans aucun doute très largement engagée. La dérive des consciences doit beaucoup à cette idéologie mortifère qui a considéré comme un devoir pour les femmes de pratiquer la déloyauté, la duplicité, la malhonnêteté, l’inconséquence, l’absence d’empathie, l’égocentrisme et l’égoïsme tout en ignorant les morts d’homme. Par exemple :
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Cet homme, la main crispée sur la crosse d’un revolver, qui fait demi-tour, arrêté par la pensée de ses enfants, à cent mètres de l’appartement où il sait trouver sa femme avec un amant,
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Cet autre homme qui charge son fusil de chasse de deux cartouches, l’une abat sa femme l’autre est pour lui,
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cette femme qui se suicide,
Presque le quotidien.
Sans égards non plus pour ces très nombreux enfants qui vivent dans un climat familial délétère. Un grand nombre de ces enfants sont atteints dans leur santé psychique (pour toute leur vie). Quarante mille d’entre eux tentent de se suicider chaque année, le climat familial est la principale cause.
J’ajoute une remarque : j’ai été beaucoup plus sollicité à l’âge avancé que j’ai atteint, que je ne l’ai été auparavant, ce qui est anormal.
Cette particularité n’est peut-être pas une preuve de l’accélération de la dégradation de la conscience et des mœurs féminines ces dernières années, mais c’est au moins une indication précise.
Raymond SAMUEL
31.03.11
N.B. Ce témoignage provient évidemment de l’expérience d’un homme, par la force des choses, puisque je suis un homme.
Je n’ai cité que les épisodes qui se sont produits dans l’entourage de ma (fausse) conjointe et qui impliquent des mères de famille.
Je dois signaler que je me suis abstenu de relater un fait qui dépasse ce que je m’autorise à révéler bien qu’il illustre parfaitement le niveau insoupçonné de déliquescence atteint maintenant dans nôtre civilisation par les consciences et les mœurs.
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Excusez : l’épisode n° 3 n’est pas entier. Tant pis.
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Paconform : reprochez vous aux femmes de vous désirez ? D’oser l’expression de ce désir ? Pourquoi ?
D’habitude, ce sont les femmes qui subissent les assauts des mecs. Et bien souvent, elles succombent, elles !! Pensez-vous qu’il s’agisse là d’une « inégalité » entre les hommes et les femmes ?
Si on en revient à la parité, qui n’est pas en l’occurrence une égalité entre des« êtres ou des objets de même nature » mais« une égalité numérique entre hommes et femmes en politique », vous pensez donc que les femmes sont bien armées pour parvenir, sans besoin de loi qui les discrimine ?-
J’ai écrit cette réponse avant la lecture de votre troisième épisode ; mais je ne me suis pas trompée !
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La parité donc, n’est qu’une hypocrisie de plus de la part des libéraux ???
Ou etes vous allée chercher cela ?Les libéraux sont CONTRE la parité !-
Difficile réponse ! Pour moi l’air du temps, globalement est libéral ! Même la gauche y tâte ! Ce que je veux dire surtout, c’est que le problème ne se situe pas là ; qu’on le pose de manière superficielle et hypocrite, comme tout à l’avenant dans notre monde libéral ! Aussi, je l’assimile à cet air du temps et je ne détaille pas les apparentes prise de position des uns ou des autres ! La liberté de la femme, son égalité en « chances » comme on dit si joliment, à mes yeux ne peut se concrétiser par ce genre de loi ! Qu’elle ait à subir le machisme, c’est évident ; j’en parle d’ailleurs à partir de ma propre expérience ; mais pas partout, pas tout le temps et pas avec tous ! Là non plus pas de généralité !! Mais les mentalités ne se changent pas par une loi ; on peut me dire - et je le dis aussi dans l’article- que c’est par là qu’il faut commencer ! J’attends de voir, pour l’instant, j’en doute : la conviction que qui que ce soit doit déployer pour se hisser n’a peut-être pas la même nature, mais elle est nécessaire à tous.
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C’est pourtant sous leur dictature que cette proposition s’est faite ! J’ai lu votre lien plus haut, celui qui vient du Québec, l’autre je n’ai pas su le lire ; il va dans mon sens !
Ne vaut-il pas mieux laisser aux femmes la liberté de changer le monde ? Plutôt que les flatter à vouloir renforcer celui-ci ; Après, tout dépend de ses propres aspirations : j’ai une sainte horreur de l’arnaque et je rêve que l’on en vienne à changer ce monde occidental qui déteint sur tout ! Car il n’est bien question, n’est-ce-pas, que de faire rentrer les femmes dans le moule ? -
ALINEA ,
Les bras m’en tombent ! Une chose aussi fondamentale que la situation que je croyais avoir bien exposée n’est même pas comprise, plus comprise ! !
Vous dites : « Et bien souvent elles succombent, elles !!!! » avec une connotation flatteuse pour « elles ». Vous me faites le reproche d’avoir sauvegardé ma famille.
Où alors vous n’envisagez pas qu’une personne puisse être en couple et avoir une famille ? Sinon vous trouvez normal de mettre délibérément en grave danger son conjoint/te et ses enfants ? et soi-même par la même occasion ?
Vous croyez que le monde est fait de IACUB et de DSK ?Dites-moi que je rêve..................
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Vous rêvez : ce que j’ai dit n’avait aucune connotation flatteuse ! ni aucune autre d’ailleurs ! Pourquoi avez-vous compris ça ?
Je ne remets pas en question le vertu de ne pas « succomber », bien au contraire, je vous charriais juste sur le fait que vous semblez ( tiens, moi aussi j’ai vu des connotations) être choqué qu’on pût vous désirer et le faire savoir ! C’est tout. Quant aux femmes, oui, je suis sûre qu’ elles succombent plus facilement ; c’est peut-être un manque de reconnaissance ou un besoin d’être rassurée , ici sur leurs charmes, ou que sais-je, qui les rend plus « passives », flattées comme elles ne le sont plus dans leur couple, moins enclines au devoir.. Je n’excuse ni n’accuse ; je vous écoute, cela fait écho à ce que j’en observe, et je fais le même constat que vous ! Et j’essaie de comprendre.. -
Alinea,
Vraiment heureux d’avoir rêvé !
C’est une manie chez moi, j’ai toujours les enfants en perspective, et la perte du sens des responsabilités qui s’est répandu et se répand encore m’est insupportable. Vous comprenez pourquoi il m’est impossible d’être flatté et pourquoi je prends la fuite quand une mère de famille dont la fille de treize/quatorze ans est ramenée à la maison par les gendarmes, me drague.
Je ne saurais traiter ma famille et mes enfants comme le fait cette Madame (et comme le font beaucoup, vraiment beaucoup d’autres. Et beaucoup d’hommes aussi, mais sans doute dans une moindre mesure, ainsi que vous le supposez aussi).
Vôtre avant-dernier message m’avais très déçu, parce que, à la lecture du billet, vôtre non alignement, que j’avais constaté, m’avait inondé d’un grand souffle d’air frais. Et le message en question avait fait disparaître ce souffle ! Désespoir....Merci et bonne soirée.
P.S. : J’aimerais vous envoyer un livre généralement qualifié d’extrémiste en raison du contexte actuel. Je vous signale aussi un début de blog sur Médiapart à mon nom qui est Raymond SAMUEL.
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bravo Alinea pour cet article, je n’avais pas vu le ’problème’ comme ça, ne dépassant pas la vue du niveau de salaire inférieur en moyenne de la gente féminine, et la sous-représentation à l’assemblée nationale, sous-représentation identique ou plus marquée encore des classes socio-professionnelles dans la société vs le parlement
"quand arrêtera-t-on de se faire croire à une guerre des sexes alors qu’il n’y a de guerre qu’entre les exploités et leurs exploiteurs ?"
merci pour cet apport
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Je viens d’écouter « Le grain à moudre » sur France Cul : on y parlait de cumul des mandats ; la Maire socialiste de Reims exprimait son vif désir que cette loi passe très vite et expliquait qu’ainsi, la porte serait ouverte aux femmes, aux jeunes et aux « personnes issues de la diversité » comme on dit.
Cela me parait correct et plutôt bien comme objectif ; pas encore tout à fait ce que l’on veut ! mais un bon début... Quand on prend le problème par ce bout là, je n’ai rien à critiquer !!
Merci citoyenrené -
ah merci , je vais écouter le podcast, et, autre chose, j’y pensais après avoir laissé le commentaire, tendre vers la parité à l’assemblée nationale juste pour la représentation statistique de la population nationale, pas d’autres considérations....pour le cumul, les débats prochains vont être passionnants, arguties et mauvaise foi, les politiciens pour le cumul seront à leur top de verbiage..
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Exactement : tout est dépourvu de sens ; des chiffres, des velléités ! Rien de bien sérieux ; mais prendre le problème à la racine, c’est tout détricoter.
On peut commencer par déconstruire et s’approprier de ce qui existe que ce qui nous convient... encore faut-il prendre le temps et... savoir ce qui nous convient ! -
L’humanité mâle se rebelle de ce que l’autre moitié aimerait être entendue, et puisse co-décider de notre avenir ?
Le patriarcat a pris du plomb dans l’aile, j’entends ici des nostalgiques gémir ...N’est-ce pas cette humanité désespérément « troupeaux de mâles » qui peuplaient nos « sénats » depuis l’Antiquité, qui nous a guidés pendant ces derniers millénaires ? parfois vers des abîmes de violences ...
Il n’y a pas 50 ans que la femme a le droit d’ouvrir un compte en banque à son nom sans l’aval de son mari, à peine plus de 60 ans (ne France) que la femme a le droit de voter ... etc.Il y a différentes façons d’aborder la parité, au moins deux :
> Un nombre d’hommes égal à celui des femmes.
> Pondérer les votes au prorata du nombre de femmes et d’hommes. Ainsi s’il n’y a qu’ un tiers de femmes (ou l’inverse d’hommes) leurs voix compteront pour 50 %. Une autre manière de faire de la proportionnelle ... (on peut envisager un seuil représentatif minimal de l’un ou l’autre genre, 1/3 disons pour faire une côte mal taillée, et qu’une seule voix compterait contre 100).
Dans l’optique que la représentation féminine soit équivalente à la masculine, cette deuxième solution me paraît moins stupide que la première purement mathématique. De plus elle n’est ni à l’avantage des hommes ou des femmes, puisque l’un comme l’autre sexe pourrait être majoritaire en nombre.
Évidemment cette deuxième solution ne va pas du tout avec la théorie du genre, la théorie du « sans sexe » ! Ce qui expliquerait peut-être pourquoi elle est apparue, sans aucune revendication populaire ...
L’homme aurait-il peur de la femme ?
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Je n’ai pas tout compris ! Mais ce que j’ai compris : ce ne sont pas les votes qui sont en jeu mais les prétendants au poste !
Si vous faites partie d’une association de yoga ou de danse, il y aura 98% de femmes ! Bon, même au conseil d’administration de cette assoc, on ne pourra pas avoir la parité.
En revanche, si vous faites partie d’une assoc de karaté, vous aurez 98% d’hommes ; idem à l’envers. Il semble - il me semble- que les femmes prétendantes -on peut parler tout petit, hein, pas le Présidence de la République ! Nous n’avons qu’une fois la parité là !- à des postes d’autorité sont soit des ambitieuses et du coup seront pires que les hommes, soit des potiches !
On me dit que non, que je suis remplie de haine ! Mais non, j’ai juste les yeux ouverts !’ Ou une autre solution : les femmes n’ont le droit de voter que pour des femmes ; et inversement bien sûr ; c’est pas une mauvaise idée ! -
Je trouve tellement stupéfiant que la France et les Français(es) en général soient aussi coincés et rétrogrades sur la question de l’égalité H/F. Ils vivent dans le stéréotype et la guerre des sexes.
Il y a déjà 5 ans, les pays scandinaves étaient aux premiers rangs pour la représentation égalitaire des Parlements alors que la France était à la… 87è place ! entre le Niger (86è) et la Syrie (88è).
J’ai gardé un dossier synthétique sur le bouleversement en profondeur du fonctionnement social et politique qu’apportent les idées égalitaires en Scandinavie. Près de 1 député sur 2 est une députée ! En politique comme au travail, la Suède et la Finlande sont à la pointe du combat pour la parité. Et c’est tout leur modèle de société qui en bénéficie…
J’ai du mal à comprendre comment, aujourd’hui, en France, on peut encore en rester à des analyses aussi ringardes, à un vocabulaire péjoratif d’un autre siècle (intrigante, potiche, fringuée, ambitieuse, promotion canapé…).
Quand je regarde comment vivent et pensent les Suédois(es) ou les Norvégien(ne)s, je suis abasourdie de voir le colossal retard de la pensée franchouillarde, qui en est encore à la galanterie et à la place traditionnelle dévolue aux femmes au coeur des familles.Alinea, je vous conseille la lecture de ce dossier. Vous devriez y trouver matière à réflexion et vous montrer que la « parité » n’est pas le grand méchant loup avec de grandes dents (castatrices).
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Vous avez absolument rien compris à ce que j’ai dit ; je me demande si je peux quelque chose pour vous !
La première chose et la plus importante pour me comprendre c’est que je suis anarchiste, résolument contre ce monde néo libéral, d’injustice, de destruction, et que mon idéal, évidemment n’est pas faire quoique ce soit pour se rendre complice, pire, acteur de ce monde là. Toute ma pensée découle de cette évidence pour moi.
Ainsi, si j’espère un tant soit peu de progrès, je pense que c’est aux femmes que nous le devrons ; aux femmes et aux hommes bien sûr qui militent, écrivent, etc ; mais aux femmes du peuple. Les femmes qui veulent rentrer dans le moule, participer de cette horreur, y faire leur place au soleil ont perdu,, tout ce qui fait leur force et leur spécificité. Cela me fait si mal que j’ai envie de hurler.
Alors, la parité , je m’en fous ! Quand il sera temps de se bouger les fesses, les femmes seront là ; mais ce ne seront pas les mêmes ; pas celles qui auront quelques chimères à perdre. Ce petit jeu d’ambition me répugne, d’autant plus qu’il vient d’une femme !
Pouvez-vous comprendre cela ?
De plus, je n’ai jamais vu « la libération de la femme », son implication dans le monde des affaires ou politiques, sans femmes derrière, exploitées, des petites mains qui torchent leurs gosses et briquent leur pavé : cela me répugne : le comprenez-vous ? Alors, voyez-vous, pour la réussite de quelques-une, je ne sacrifie pas les autres, surtout pour perpétuer un monde de merde. -
Vous ne voyez cela que sous l’angle de l’ambition, de l’exploitation et du sacrifice… C’est vraiment étriqué comme vision (et assez misanthrope, ou misérabiliste).
Vous refusez de voir comment un monde politique qui tournerait un peu plus rond offrirait plus de liberté et de dignité, non seulement aux femmes, mais surtout à toute la société, hommes, femmes, enfants, personnes âgées…
Vous voulez qques citations de ces expériences scandinaves ?
« Et ça change quoi, les femmes en politique ? « Tout ! répond, à Stockholm, Barbro Westerholm, députée du Folkpartiet (centre droit). L’ordre du jour de l’Assemblée nationale, la teneur des débats et le ton employé pour se dire les choses en face. Lors du vote du budget au Riksdag (Parlement), la différence se fait nettement sentir. Car, s’il le faut, les femmes n’hésitent pas à tailler dans les dépenses militaires superflues pour consacrer cet argent aux affaires sociales. »
Les hommes et les femmes ont des priorités différentes. Du coup, lorsqu’une certaine masse critique féminine est atteinte, comme c’est le cas en Suède depuis une quinzaine d’années, c’est toute l’approche de la chose publique qui s’en trouve changée. « Avec les femmes au pouvoir, la santé, le troisième âge, la violence conjugale ou la petite enfance ne sont plus considérés comme des dossiers de second ordre. Au contraire, ces thèmes deviennent prioritaires et sont traités sur le même plan que les prétendûment grands sujets tels que les finances, la défense ou la politique étrangère. »
En Europe du Nord, la politique de la famille, loin d’être confiée à un sous-secrétariat d’Etat, figure constamment au coeur du débat public. Et elle apparaît toujours au premier rang des priorités gouvernementales. En fait, elle est la clef de voûte du fameux modèle scandinave. Aussi étonnant et simpliste que cela paraisse, toute l’organisation socio-économique des pays nordiques découle de l’attention accordée aux besoins des femmes et, plus particulièrement, de l’existence d’un réseau hyperdéveloppé de crèches pour les enfants. C’est la loi qui le dit : les municipalités sont obligées de fournir un mode de garde gratuit à la totalité des petites têtes blondes âgées de moins de 6 ans.
La féminisation de la vie politique scandinave ne doit rien à une quelconque règle de quotas électoraux. Elle est le fruit de la pression exercée par l’opinion publique et par des mouvements féministes actifs à l’intérieur des partis politiques. Dès les années 1970, les formations de tout bord ont pris conscience de la nécessité de mieux refléter la société afin de tendre vers une réelle démocratie représentative.
Depuis que les hommes s’occupent de leur progéniture, leur attitude a changé. Comme par miracle, les réunions de travail ont cessé de s’éterniser en bavardages inutiles. Désormais, les jeunes pères guettent leur montre afin de ne pas rater la sortie de l’école et d’avoir le temps d’acheter du lait et des couches. Le résultat est visible à l’oeil nu : au boulot, les mecs sont deux fois plus efficaces et productifs. »…
etc etc etc…
Si vous ne comprenez pas cela, en effet, nous ne pouvons pas nous comprendre. Car c’est vrai, moi je suis dans la société et j’espère en des solutions, nous sommes presque 70 millions de Français… L’anarchisme est une solution à l’échelle individuelle pour des petits groupes. Elle n’est pas applicable à grande échelle. Nous ne parlons pas de la même chose.
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COLRE : je ne vis pas cela en France !
Il faut dire aussi que j’ai vécu dans un monde où les hommes et les femmes s’occupaient des enfants, faisaient le même métier ; mon fils a repris cette évidence pour lui : je disais, nous sommes à cent pour cent responsables, l’un et l’autre, de notre maison, de notre travail ( nous étions musiciens) et de notre fils. Ma vie a été construite sur mon idéal. Je veux bien croire que dans les pays nordiques, c’est bien ; mais voyez-vous, ici, au gouvernement, je ne le vois pas !
Je suis ringarde, je suis démodée ; c’est vrai, mais je ne suis pas complétement idiote ! Je vois quand les gens se trompent et malheureusement, les statistiques me donnent raison : maladie, mort prématurée, abus de médocs en tout genre, et tout le toutim ! Alors, le monde que vous me décrivez, ce n’est pas le nôtre ; ici, on veut mettre les enfants à l’école à trois ans ! On balaye d’un revers de main toutes les connaissances que l’on a accumulées depuis des décennies sur l’évolution d’un môme ; on veut multiplier les emplois de services, on a multiplié les emplois de service ! bref.. ;
Vous me proposez de lire une étude statistique pour me prouver que dans le nord ils réussissent ce que l’on ne réussit pas ; nous sommes latins, indisciplinés ; il faut faire avec
Moi je vous propose la lecture de « femmes qui courent avec les loups » de Pinkola Estes ; plongez-vous dans ce monde fait de charmes, de beauté, de lenteur, d’imaginaire et de créativités..L’efficacité vous paraîtra moins attrayante.
mais je n’ai aucune haine ; seulement le désespoir de constater l’uniformisation des cultures et des aspirations !
J’ai été heureuse de cet échange avec vous ; ce n’est pas si souvent ! -
Avec les femmes au pouvoir, la santé, le troisième âge, la violence conjugale ou la petite enfance,
elle sont toutes socialesmargareth tatcher ect........la défense ou la politique étrangère. »c’est vrai elles ne déclenchent jamais ou ne participe jamais à des guerresgolda meir indhira Gandi condolizza Rice madame Clintonyep elles ne sont pas illégitimes a accéder au pouvoir elles n’y sont pas pires que les hommes de la a prétendre qu’elles y sont meilleures .....Asinus : ne varietur -
Ah !
Je savais bien que la question cachée derrière tout ça restait : Les femmes et les hommes gouvernent et pensent différemment .Je ne le pense pas , on n’agi pas pour le système en tant qu’homme ou en tant que femme , on agi pour lui selon ses règles .Comme je le disais au début , les contre exemples sont légion . Récemment , Dilma Roussef à fait évacuer tout une population indienne d’Amazonie , les laissant à leur sort , pour se construire un barrage et gagner quelques pepettes .Dans l’Histoire y’en a des tas des contre exemple.Il doit y avoir une particularité scandinave dans sa conception de la politique .L’attachement à la Nature , à leur pays ( une sorte de chauvinisme ) , et par là une certaine indépendance d’esprit qui se ressent à travers les choix politique.Reflet d’une mentalité ou reflet d’un sexe qui s’exprime ? -
Autre point .
Si les hommes ont des comportements militaristes car on leur à enseigné celà et que ça se voit à travers la politique , les femmes a qui on a demandé d’être douces et toujours ouvertes auront une politique qui le reflète .Mais là on est dans les stéréotypes les plus éculés .Un changement dans la mentalité et ces deux clichés peuvent s’inverser. Je ne crois pas aux valeurs féminines / masculines .Ca va , ca vient , on change parfois.C’est pour ça que je me demande si c’est bien le reflet d’un sexe qui s’exprime et non pas une conception des choses ( gobale ) qui fait en sorte d’avoir un modèle scandinave assez spécifique . -
C’est de la pure opinion et non une argumentation étayée. C’est bien cela qui est typiquement français : supérieur, toisant la terre entière et aveugle à toutes les expériences sociales et politiques qui peuvent être menées ailleurs… J’ai raison. Point.
Eh non, il ne suffit pas de déclarer ex abrupto qu’un jeune fait de la politique comme un vieux, qu’un ouvrier comme un patron, qu’un Savoyard comme un Parisien, et donc qu’une femme comme un homme, pour que ce soit vrai…
C’est toujours l’argument suprême de tous ceux qui ont tout avantage à ce que rien ne bouge. La réalité crève pourtant les yeux de tous les observateurs : la représentation nationale tend à être celle unicolore (des Blancs, quinca, classe aisée, hétéro, mariés, > 2 entants…). L’idéal-type, quoi. Les stéréotypes ont la vie dure.Désolée de vous décevoir, mais le tissu social, ce n’est pas du tout cela cela. Un paysan ne votera absolument pas comme un citadin aisé. Ses centres d’intérêt sont différents. Un jeune est plus novateur, audacieux, alors que les vieux sont davantage immobiles et frileux (ce qui n’empêche pas leur condescendance…). Une femme qui a toujours 2 ou 3 vies à mener de front n’aura pas les mêmes priorités.
A vrai dire, ce que je dis est tellement banal ! tellement évident, que j’ai du mal à croire que mes interlocuteurs soient de bonne foi de le nier… Il suffit d’analyser la situation scandinave, par exemple, pour s’extraire de ses poncifs et réfléchir sainement.
Et puis toujours les femmes-alibis des réacs… ! J’ai dû répondre des dizaines de fois aux mêmes noms brandis comme des trophées de la pensée unique machiste : et Thatcher, alors ? Même chose avec Iacub ou Badinter pour dénigrer « les » féministes. C’est un stratagème éculé que je connais par coeur.
Et… non non, il n’y a pas que 3% de femmes détenues dans les prisons… non non, c’est une abominable manoeuvre des abominables féministes que de le prétendre…
Aaaah… le déni, toujours le déni + la pensée routinière… Cela n’aide pas la réflexion.
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On mélange tout COLRE ! Ici on parle de parité ; c’est à dire les femmes et les hommes en politique. Qu’y puis-je si les femmes ont moins envie de s’y coller ? Je crois justement que c’est parce qu’elles sont plus sensées. Changeons la politique, la manière de faire et peut-être s’y sentiront-elles mieux, car moi, ce que je constate, c’est que pour entrer en politique en France, que l’on soit homme ou femme, il faut avoir le même tempérament, une sacrée ambition, un désir de pouvoir, ne pas cracher sur la tune : c’est un moule auquel il faut se conformer.
Tirons les parlementaires au sort ; faisons un mandat unique , alors oui, il faudra piocher dans toutes les classes sociales, dans toutes les origines, dans tous les âges et dans les deux sexes. En attendant le moule brise ceux qui sont différents... -
Vous vous trompez Alinea, je suis en plein dans le sujet de votre article : est-ce que la démocratie « représentative » est représentative en France ? la réponse est non.
La parité n’est qu’une méthode, partielle, imparfaite, pour compenser ce que les partis et les traditions machistes n’ont jamais été capables de faire tout seuls. C’est la triste réalité qu’il faut regarder en face.
S’il faut un coup de pied au cul pour que ça avance, eh bien donnons un coup de pied au cul. C’est juste douloureux au début, après, on avance, et la méthode n’est plus nécessaireLa parité n’est aucunement une fin en soi. C’est moyen -temporaire- d’aider à changer les mentalités égoïstes et les pratiques. Après, elle deviendra inutile. On n’en est pas encore là !
Pareil pour la représentation des classes laborieuses, de la ruralité, l’artisanat… Faut que ça bouge !
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Il y a de ces clins d’yeux que l’on a envie d’attribuer à la juste hauteur d’esprit de son ou de sa prodigateur(trice)(sic, mais à bon escient), sauf que les mœurs laxistes de notre société empêchent l(a)e même impétrant(e) d’en octroyer les mérites au laudateur.
PS : œ : je suis incapable de me souvenir comment cette forme syntaxique se dénomme, quelqun(e) pour m’aider ? -
Oui COLRE, je le dis dans l’article, et j’ai bien compris : l’alibi de cette loi c’est pour faire bouger les choses ; ce que je dénonce ce sont les effets pervers, et l’idée aussi, enfin le ressenti, que la loi m’emmerde, la loi n’aide pas à la prise de conscience ni de responsabilité ; enfin en général. De toutes façons, cette loi , comme beaucoup d’autres, n’est guère appliquée. Je souhaite tellement plus d’intelligence !!
Mais si les choses bougent ainsi, tant mieux ; on ne m’ôtera pas de la tête qu’elle ne fait rien avancer pour qu’on change de politique et c’est dans ce sens que je la trouve traître ; j’ai pensé à un moment, au début de ces échanges, que vous pensiez que je voulais renvoyer les femmes dans leur foyer ! c’est pourquoi, pour me défendre j’ ai dû m’embarquer un peu à l’aveuglette, n’importe où. Si une loi peut changer les mentalités, les habitudes, le racisme, le sexisme, bien. Voilà, moi je n’y crois pas, vous si. Dans les faits, ça manque de nuances !!! -
non, anonyme ! parce que je n’ai pas compris ce que vous vouliez dire !! Je ne serai donc pas ce quelqu’un
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Au contraire, COLRE, la parité fera probablement plus reculer la cause des femmes que le machisme que vous dénoncez. Il est quand même évident que la parité, en instaurant un quota de femmes au sein des partis et des conseils d’administration aura pour effet de délégitimer les femmes qui accèderont à des postes élevés par ce biais, car il sera alors permis de soupçonner qu’elles ont acquis leur place non pas parce qu’elles avaient les compétences requises, mais uniquement en raison de leur sexe. Quand cela serait vrai, alors le mécontentement légitime de ceux qui auront été évincés alors qu’ils avaient les compétences adéquates augmentera le ressentiment à l’égard des femmes, et quand cela serait faux les compétences réelles d’une femme haut placée seraient toujours toujours l’objet d’un doute.
Voilà pourquoi les femmes doivent absolument dénoncer la parité qui est une discrimination et qui, comme toutes les discriminations, humilient. -
Vous êtes vraiment un rigolo, Rounga…
Alors comme ça, les femmes, en accédant à des postes élevés, feront donc étalage de leur incompétence au vu et au su de tous, et cela va les décrédibiliser officiellement ?
Tandis que, lorsqu’elles se contentaient d’apporter le café dans les Conseils d’Administration 100% hommes, elles étaient au contraire reconnues et admirées pour leur vrai savoir-faire. Surtout avec un beau cul, lieu de toutes les crédibilités et reconnaissances sociales des femmes à l’ombre du pouvoir…
Moi - mais vous m’arrêterez si je me trompe…
- quand je vois tant d’hommes occuper les postes les plus élevés dans l’administration ou la politique, moi, je me permets aussi, tout comme vous, de « soupçonner qu’ils ont acquis leur place non pas parce qu’ils avaient les compétences requises, mais uniquement en raison de leur sexe. »
Cette idée ne vous a donc jamais traversé l’esprit ?…
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Pas convaincu.C’est la mentalité de fond qu’il faut changer. La façon dont tout ça fonctionne.La parité , je m’en tape au final . Personnellement , ça ne me fait ni chaud ni froid. J’ai dit nulle part que j’étais contre , ne l’ai pas sous-entendu et ne le pense même pas. C’est juste un faux problème.Ce sera une parité qui ne changera rien sur le fond , on aura 50/50 , qui au final auront des décisions quasi identiques pour le fond. Peu être en effet des perspectives différentes sur les questions de société mais pas pour le gros oeuvre , celui qui met tout le monde dans la mouise.Car il faut se tenir en bon terme avec à peu près tout le monde , les unions , les pays voisins...etc.C’est vous qui êtes dans la spéculation en disant que les gens votent ainsi parce qu’ils sont de natures différente. C’est leur vécu qui les forge.Les gens sont ce qu’ils sont car ils sont formés à être ainsi , le moindre changement et ça ne tient plus . Le destin type d’homme ou le destin de femme ça n’existe pas. La femme d’aujourd’hui n’est plus celle d’il y a 20 ans.Quant-à l’avantage , je ne vois pas ce que vous voulez dire.L’élu blanc quiqua classe aisée est avantagé .Le type blanc quinqua pas aisé n’est pas avantagé. Il se fera baiser de la même façon que tous les autres (la domination financière , on pourrait faire un film sur ce secret de polichinelle)
On veut faire tourner la machine et ceux qui le peuvent y ont droit . Des hommes , des femmes , des noirs et de blancs . Ca vient doucement , ça viendra de plus en plus , c’est certain. ’ Se sont rendus compte que c’était possible il y a pas si longtemps. Ils viennent maintenant , petit à petit.( c’est ça que j’entends par « changement », plus haut)C’est ceux qui sont un frein qui sont écartés maintenant . Rien que ça c’est déjà significatif.Oui , donc ,Ces femmes-alibis , ce sont les contre exemples justement . Pour dire que , voilà , le simple fait d’être femme élue et au pouvoir ne mène pas toujours à l’avenir radieux que vous imaginez.Et là , c’est vous qui êtes dans le déni en ne l’acceptant pas pour ce que c’est . Vous êtes carrément en train de dire que ça ne compte pas.Et par conséquent , c’est une question de fond , vraiment bien au fond , et pas de forme . -
C’est déjà un peu le cas Rounga : il n’est qu’à voir la parité du gouvernement !! Si Bricq avait été un homme, l’aurait-on viré si efficacement ? Sans ondes de choc, sans que personne ne s’en offusque ?
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nemo : je me tue à le dénoncer ! Mais la bataille à mener est d’une autre taille qu’une petite loi, que l’on suit ou que l’on ne suit pas !
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Alors comme ça, les femmes, en accédant à des postes élevés, feront donc étalage de leur incompétence au vu et au su de tous, et cela va les décrédibiliser officiellement ?
Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit.
Tandis que, lorsqu’elles se contentaient d’apporter le café dans les Conseils d’Administration 100% hommes, elles étaient au contraire reconnues et admirées pour leur vrai savoir-faire.
Rien à voir, non plus, avec ce que j’ai dit.
quand je vois tant d’hommes occuper les postes les plus élevés dans l’administration ou la politique, moi, je me permets aussi, tout comme vous, de « soupçonner qu’ils ont acquis leur place non pas parce qu’ils avaient les compétences requises, mais uniquement en raison de leur sexe. »
Objection stupide. Pour deux raisons :
1) Vous raisonnez comme si, pour désigner quelqu’un à un poste élevé, il y avait parmi les candidats 50% d’hommes et 50% de femmes, et que, en dernière instance, on choisissait, parmi ceux qui ont les compétences, en priorité les hommes, quand bien même des femmes auraient des compétences plus élevées.
Vous savez bien que ce tableau est bien peu fidèle à la réalité. Parmi les candidats il y a en général beaucoup plus d’hommes que de femmes, et si un individu a les compétences requises parmi eux, en admettant que ce soit uniquement la compétence qui joue, il y a par conséquent statistiquement plus de chances pour que ce soit un homme.
2) Si vous admettez que l’obtention de responsabilités élevées serait uniquement une question de sexe et non de compétences, alors le remède consiste à établir comme seul critère d’obtention d’un poste la compétence, et non pas à se focaliser davantage sur le sexe. La parité revient donc finalement à réparer une injustice par une autre injustice. -
C’est déjà un peu le cas Rounga : il n’est qu’à voir la parité du gouvernement !!
Très judicieuse remarque : au gouvernement, une parité parfaite, mais les femmes, généralement plutôt jolies, héritent des ministères annexes. Un bien bel exemple de progressisme, en effet. -
« Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit »
C’est exactement ce que vous avez dit…
Rounga, votre mauvaise foi rend impossible toute discussion. Venir dire que l’accès des femmes aux responsabilités « fera reculer la cause des femmes », fallait la sortir celle-là !…
Et l’accès des femmes aux salaires élevés ne leur rendra pas service en provoquant la jalousie des autres femmes ?
…ou cela fera fuir les hommes qui n’aiment pas les femmes financièrement dominantes et tant pis pour elles ?
…ou l’argent ne fait pas le bonheur et elle le regretteront ?…Je ne perds plus mon temps à réfuter ces sophismes et ces pseudo-paradoxes…
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COLRE, je crois que votre problème vient du fait que vous identifiez totalement la parité avec l’accession des femmes à des postes importants. C’est la raison pour laquelle, quand j’écris : « la parité fera probablement plus reculer la cause des femmes », vous lisez « l’accès des femmes aux responsabilités fera reculer la cause des femmes ». C’est une grave méprise, car ce qu’il faut lire est en réalité : « l’accès des femmes aux responsabilités par le moyen des quotas fera reculer la cause des femmes », car c’est exactement ce que la parité signifie. La partie en gras modifie le sens de la phrase du tout au tout.
Vous terminez votre dernier commentaire en m’attribuant un certain nombre de sophismes que je n’ai jamais écrits, pour conclure en vous donnant l’air de balayer mes arguments avec une facilité censée m’humilier. Il est donc assez cocasse de vous voir m’accuser dès le départ de mauvaise foi. En la matière, on est en droit de s’interroger sur qui peut donner des leçons à l’autre.
Quoi qu’il en soit, si vous avez le temps, j’aimerais soumettre à votre réflexion quelques remarques supplémentaires.
Par exemple, je m’étonne de voir, dans votre discours, se côtoyer les notions de parité et de représentativité. Que signifie ce rapprochement ? Accorderiez-vous une importance prépondérante au sexe d’un représentant pour que vous le sentiez représentatif de vous ? Les hommes se sentiraient représentés par tous les parlementaires hommes et les femmes par toutes les parlementaires femmes ? Voilà une idée bien étrange. Pourquoi le critère, ou un des critères, en la matière devrait être le sexe ? Pourquoi ne pas définir la représentativité selon d’autres critères, comme la taille, le poids, la chevelure, de façon à ce que les gros chauves puissent se sentir représentés par les hommes politiques gros et chauves ? Il serait de bon ton de rappeler que l’on n’est représenté par un homme politique qu’en raison du fait qu’il défend nos propres intérêts en tant que citoyen faisant partie d’une classe socio-culturelle déterminée. Il s’agit donc de critères purement économiques et sociaux, et le fait que le représentant en question soit un homme ou une femme n’est d’aucune importance.
Je me permets, à la suite de cette remarque de bon sens, d’enfoncer un peu le clou, et de questionner cette importance accordée au sexe des personnes quand, dans le même temps, une certaine idéologie ambiante aimerait bien nous faire croire qu’un homme et une femme, c’est pareil. Nous voyons cela au sujet de la « théorie du gender » et du mariage homo : selon la première, le genre n’est qu’une contruction sociale qu’on peut déconstruire et modifier indépendamment du sexe, qui n’est qu’une contingence biologique, et les défenseurs du second affirment avec conviction que la parentalité par des individus de même sexe peut très bien être établie comme une norme au même titre que la parentalité classique, c’est à dire hétérosexuelle. Il semble donc que dans ces considérations, le sexe des protagonistes est un détail de peu, voire d’aucune importance. Il paraîtrait même que ceux qui affirment qu’un papa et une maman, ce n’est pas la même chose, et qu’un enfant a besoin des deux pour s’épanouir le mieux possible, sont des réactionnaires ou des intégristes. J’aimerais donc qu’on m’aide à y voir plus clair, et qu’un partisan de la parité, de la « théorie du gender » et du mariage homo m’explique quand il faut accorder une importance au sexe des individus et quand il ne le faut pas. Suis-je réac de penser que le sexe des individus est une composante incontournable des rapports interpersonnels, mais qui n’a aucune importance dans tout ce qui ressort de l’économie, de la politique, de la technique, de la production intellectuelle ? Faut-il que je pense l’inverse ? J’espère que vous pourrez m’éclairer, si jamais vous vous sentez concernée. -
Quelle clarté Rounga dans vos propos dépassionnés : bravo !
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Rounga, Ce n’est pas parce que vos commentaires sont policés qu’ils sont argumentés. Ce n’est pas la première fois que je vous le dis, c’est lassant. Et vous, comme d’autres ici, pratiquez le sophisme perpétuel + le noyage de poisson. J’y perds mon temps.
Je discute volontiers avec tous ceux que j’estime de bonne foi. Sinon, soit je ne lis plus leurs commentaires (la plupart), soit je joue un peu d’ironie soft sur leurs contradictions. C’est cette dernière solution que je pratique parfois avec vous, mais cela ne sert à rien…
Exemple, vous dites que « mon problème », c’est que j’identifie « totalement la parité avec l’accession des femmes à des postes importants ».
Vous ne voyez même pas à quel point cette idée est absurde, et si je vous réponds : « j’identifie tout autant la parité avec l’accession des hommes à des postes subalternes… », est-ce que cela fait sens pour vous ? je crains que non… Vous ne voyez pas la différence. Avez-vous lu Le Quai de Ouistreham d’Aubenas qui témoigne de l’intérieur de la précarisation des métiers du ménage, et des femmes en particulier ?
Oserez-vous encore prétendre que les métiers de l’entretien ne sont pas féminisés ?
Oserez-vous déclarer qu’il n’y a pas le choix de sélectionner des femmes « compétentes » aux postes de responsabilité ? et pourtant, ce sont des hommes qui y sont…
Oseriez-vous encore arguer que « Vous raisonnez comme si, pour désigner quelqu’un à un poste élevé, il y avait parmi les candidats 50% d’hommes et 50% de femmes » ?
LÀ, il y a plus de 90% de femmes, comment expliquez-vous que ce soit les hommes qui occupent les postes supérieurs, les travaux de ménage les moins pénibles, les postes de contremaitres, ceux qui exigent l’obéissance, et ils ne s’en privent pas ?
Tout petit pouvoir, mais pouvoir quand même…Si vous refusez de voir de pareilles évidences, c’est que vous êtes d’une totale mauvaise foi, ou vous êtes un ignorant. Alors, il faut lire, les études, les récits, les témoignages, et pas se contenter de plaquer sur la réalité une opinion péremptoire formatée par vos croyances et vos certitudes superficielles.
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Tout à fait d’accord pour les petites mains féminines et précarisées dans les emplois de service ; les emplois à la personne, c’est bien pourquoi je constate que les féministes, pour se hisser, ont besoin de cette exploitation et c’est bien cela qui me chagrine. Si la parité arrive dans les travaux agricoles, cela est assez récent ; mais les hommes qui se payent le marteau-piqueur, les vapeurs de goudron, les manards de bâtiment, etc : eux aussi ont leur part d’exploitation et de précarisation, non ?
Mais à ma connaissance, la parité ne concerne que les femmes en politique ( toute femme en politique exploite des femmes à la maison) ; on n’en sort pas ! La parité obligée partout, c’est une dictature. En attendant, les choses évoluent... c’est une femme qui fait l’entretien du village où j’habite ; c’est une femme qui a soudé le portail de mes voisins, c’est un homme qui vient faire la toilette de mon vieux voisin border line, etc. -
Ce n’est pas la première fois que je vous le dis, c’est lassant. Et vous, comme d’autres ici, pratiquez le sophisme perpétuel + le noyage de poisson. J’y perds mon temps.
COLRE, vous ne vous rendez pas compte à quel point vous êtes insultante dans vos commentaires. Ainsi, tout les arguments que j’ai développés ne sont que néant ? Pour quelle raison ? Vous ne le dites même pas, vous l’affirmez, simplement, et cela vous suffit. Imputer la mauvaise foi à votre interlocuteur semble être votre méthode favorite d’argumentation, tant ce thème revient souvent dans vos interventions. Ce qu’on peut observer, c’est que cela vous dispense systématiquement de répondre aux objections qui vous sont faites. Parfois même vous vous prémunissez à l’avance des objections potentielles en décrétant en premier lieu qu’affirmer le contraire de vous serait être de mauvaise foi. On dirait vraiment que vous partez du principe que vous avez raison, et que ceux qui ne s’inclinent pas devant vos affirmations sont réfractaires à la vérité. Cependant, vous pouvez adopter l’attitude que vous voulez, cela ne change rien au fait que les propos que vous m’avez fait tenir n’avaient rien à voir avec ceux que je tenais réellement. Il suffit de relire l’intégralité de mon commentaire du 26 février 13h52, en lisant tous les mots de chaque phrase, pour se rendre compte du détournement, volontaire ou pas, que vous en avez fait.Je regrette également que vous refusiez de vous prêter aux réflexions que je soulevais dans le précédent commentaire, je suis sûr que j’aurais pu apprendre des choses intéressantes. Mais puisque vous avez décidé que c’est du « noyage de poisson » et du « sophisme perpétuel », je ne peux pas vous forcer à répondre...
Exemple, vous dites que « mon problème », c’est que j’identifie « totalement la parité avec l’accession des femmes à des postes importants ».Vous ne voyez même pas à quel point cette idée est absurde, et si je vous réponds : « j’identifie tout autant la parité avec l’accession des hommes à des postes subalternes… », est-ce que cela fait sens pour vous ? je crains que non…
Non, COLRE, c’est vous-même qui avez fait cette identification, en réécrivant « l’accès des femmes aux responsabilités fera reculer la cause des femmes » là où j’avais écrit « la parité fera probablement plus reculer la cause des femmes ». Je n’y peux rien.
Avez-vous lu Le Quai de Ouistreham d’Aubenas qui témoigne de l’intérieur de la précarisation des métiers du ménage, et des femmes en particulier ?
Non, mais je sens qu’on s’éloigne du sujet...
Oserez-vous encore prétendre que les métiers de l’entretien ne sont pas féminisés ?Ca n’a jamais été mon intention, étant donné que je ne parlais pas des métiers de l’entretien, mais des partis politiques et des conseils d’administration (commentaire du 26 février, 13h52), pas d’un métier en particulier, sinon on peut énumérer tous les métiers féminisés (enseignement, barreau) et les métiers masculinisés (bâtiment, armée), sans que cela nous mène nulle part.
LÀ, il y a plus de 90% de femmes, comment expliquez-vous que ce soit les hommes qui occupent les postes supérieurs, les travaux de ménage les moins pénibles, les postes de contremaitres, ceux qui exigent l’obéissance, et ils ne s’en privent pas ?
Etant donné que je ne connais pas le dossier sur les métiers de l’entretien, je ne sais pas comment l’expliquer. Vous qui avez visiblement étudié la question, quelle explication proposez-vous ?
En attendant votre analyse, je fais remarquer tout de même que prendre un cas particulier n’a jamais démontré une vérité générale. Les discours qu’on entend le plus souvent sur la parité concernent les partis politiques, les conseils d’administration des banques, des grandes entreprises, et là, dans la quasi-totalité des cas, ce que j’affirmais sur la proportion de femmes parmi les candidats est tout à fait vrai. -
Ce sera désormais sans moi, Rounga… j’ai autre chose à faire qu’à démêler éternellement vos arguties filandreuses, juste pour avoir raison.
Me reprocher de vous avoir fait dire « l’accès des femmes aux responsabilités fera reculer la cause des femmes » au lieu de « la parité fera probablement plus reculer la cause des femmes », j’avoue que les bras m’en tombent…
La différence est sans doute tellement ÉNÔÔÔRME, que je ne la vois pas. J’ai affreusement trahi votre pensée…
À quoi bon discuter dans ces conditions ?Il faudrait apprendre à discuter honnêtement dans l’esprit d’un échange…
Je veux bien vous taxer d’ignorance plutôt que de mauvaise foi. Dans ce cas, apprenez d’abord les innombrables cas de discrimination sociale que subissent les femmes (rien qu’en France, je vous laisse imaginer en dehors de l’Europe), en salaire, à l’embauche, au temps partiel imposé, en qualité de boulot, en horaires fractionnés…
Lisez le Quai de Ouistreham par ex., et aussi d’autres blogs qu’AV qui est particulièrement sexiste. Le « plafond de verre », vous connaissez ? célèbre expression qui évoque le plafond invisible que rencontrent les femmes quand elles cherchent à s’élever de leurs conditions médiocres.
Il est apparemment invisible pour vous, mais pas pour elles qui s’y cognent. -
C’est curieux ce malentendu : Rounga ne dit pas que la condition des femmes est formidable, il s’en tient à la loi de la parité, qui, on est bien d’accord, s’adressent aux femmes qui veulent participer au pouvoir !
Moi je dis : voyons, cette loi n’aurait-elle pas des effets pervers ? n’avantagerait-elle pas les femmes qui, pour une raison ou une autre, n’en ont pas besoin ?
Bien à vous COLRE -
Me reprocher de vous avoir fait dire « l’accès des femmes aux responsabilités fera reculer la cause des femmes » au lieu de « la parité fera probablement plus reculer la cause des femmes », j’avoue que les bras m’en tombent…
La différence est sans doute tellement ÉNÔÔÔRME, que je ne la vois pas.
Je vous ai expliqué où se situe la différence, qui est effectivement de taille. Je l’avais même mise en gras, pour être sûr que vous la voyez. Lisez-vous au moins les phrases jusqu’au bout ?Mais comme je suis très patient, je vais vous expliquer d’une autre manière.
Imaginons deux cas :
A- Une femme parvient à un poste important, en l’absence de toute mesure paritaire.
B- Une femme parvient à un poste important, et des mesures paritaires sont en vigueur.Dans le cas A, ce qui est courronné, c’est le mérite de la personne, les compétences qu’elle a acquises, peut-être durement, et l’accession à ce poste la valorise.
Dans le cas B, nous ne savons pas si l’accession au poste est dû aux mêmes raisons que dans le cas A, ou si elle ne doit cette promotion qu’à un hasard numérique. Peut-être manquait-il une femme à ce poste pour satisfaire la loi du 50-50, et on a donc choisi parmi les femmes celle qui avait les compétences les plus élevées pour le poste. Mais alors si nous sommes dans cette éventualité, il s’ensuit deux choses :
-un homme a été discriminé, et on en revient donc à ce que je disais plus haut, à savoir qu’une injustice a été « réparée » par une autre injustice
-la raison véritable de la promotion de cette femme est son sexe et non sa compétence. Quoi de plus humiliant pour elle ?
Voilà, j’ai redit exactement ce que j’avais expliqué dans mon premier commentaire. J’espère que cette fois vous réussirez à comprendre.
Dans ce cas, apprenez d’abord les innombrables cas de discrimination sociale que subissent les femmes (rien qu’en France, je vous laisse imaginer en dehors de l’Europe), en salaire, à l’embauche, au temps partiel imposé, en qualité de boulot, en horaires fractionnés…Lisez le Quai de Ouistreham par ex., et aussi d’autres blogs qu’AV qui est particulièrement sexiste. Le « plafond de verre », vous connaissez ? célèbre expression qui évoque le plafond invisible que rencontrent les femmes quand elles cherchent à s’élever de leurs conditions médiocres.
Il est apparemment invisible pour vous, mais pas pour elles qui s’y cognent.
Vous ne parlez pas du sujet. Je dis que la parité est une fausse solution pour réaliser l’égalité homme-femme, vous me répondez que je nie les inégalités homme-femme. Impossible de nous entendre tant que vous persisterez ainsi. Il faudrait apprendre à discuter honnêtement dans l’esprit d’un échange… -
Quel est le sexe qui fait la guerre à l’autre ? analysez les mots employés par les hommes et par les féministes et vous aurez la réponse.
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Anarchiste ?! ben alors, pourquoi se jeter sur la parité ?? le monde politique dans son ensemble ne devrait pas vous concerner, autant hommes que femmes… si vous vous « foutez » de la "parité, pourquoi en faire un titre et un sujet… je ne comprends pas.
Seriner ces histoires de parité, c’est avoir une vision de la politique par le petit bout de la lorgnette. A la française, quoi ! Comme si le politique n’était pas le champ social fondateur, de toute éternité, celui qui gère les sociétés humaines et régit nos vies à tous ! il faudrait être fou (folle) pour l’abandonner à la politicaillerie de bas étage, des prébendes du copinage et des cooptations entre dominants.
Les politiques doivent être triés sur le volet et REPRÉSENTATIFS. Et ils ne sont pas non plus incrustés à leur poste, comme je le disais l’autre jour sur un autre article : le cumul des mandats est à supprimer en tout premier lieu. Cela ouvrira la scène du « pouvoir » à un personnel divers et renouvelé.
Mais il faut aussi que l’ensemble de la population soit sensible à ces questions de justice sociale et ne s’accrochent pas comme des naufragés au vieilles lunes de la politique à la papa !
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J’ai fait un commentaire en ce sens à citoyenrené un peu plus haut. Quant à la politique, le problème est que je vis dans le réel, et le réel n’est pas anarchiste ; je milite au parti de <gauche, parce que j’y trouve, entre tout, ce qui me va le mieux ; mais mes tripes n’acceptent pas les données, jamais déconstruites de toutes ces petites choses que l’on accepte comme des vérités. Si je pensais comme tout le monde, je n’écrirais pas ! Ce que je veux faire passer c’est cela : ne rien accepter d’autre, pour soi, que l’on ait au préalable décortiqué, analysé, déconstruit ; ensuite, en connaissance de cause, avec ou sans compromis, on avance. Je suis idéaliste mais dans le même temps j’ai un sens aigu de la réalité.
Le monde politique me concerne parce que je vis, ici, maintenant, dans ce monde-là. J’ai été marginale et « épargnée » pendant de nombreuses années, mais on ne peut vivre en dehors si on s’intéresse aux autres. Et je m’intéresse aux autres ! -
Mais…
savez-vous que le Parti de gauche est l’un des plus avancés en matière de parité ?? son exigence égalitaire le place, très loin devant les autres, autant dans ses ateliers que par la voie de Melenchon ou de ses cadres. Ses déclarations contre tous les ostracismet (envers les femmes, les homos, les immigrés) sont absolument constantes, et ils ne font pas de cadeaux, croyez-moi ! Le discours de ce parti est au coeur de toutes les émancipations et j’y adhère totalement !
Je ne vous comprends plus du tout… Et c’est justement parce que je suis dans le « réel », comme je le disais ci-dessus, que je ne mélange pas mes angoisses et la réalité.
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Ma petite expérience décrite dans l’article, c’est au PG que je l’ai vécue ! Je peux militer et rester critique !
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Alinea, même si nous ne sommes pas d’accord, moi aussi il m’intéresse toujours de discuter si l’échange est loyal.
À une autre fois
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La parité est le prolongement des luttes instillées par les VEIL- ALIMI et BADINTER qui en sont les pionnières.
Certes, cette parité réclamée fait grincer des dents plrs politiques machos qui s’en passeraient bien, sauf à avoir qques potiches décoratives sur ou sous le bureau (pardon) !Ceux là me répugnent en tant qu’homme respectueux de la femme. Car je pense que la femme a parfaitement sa place dans notre société -cela n’est plus à prouver- mais surtout dans la sphère politique.Si l’on excepte celles qui « couchent » pour réussir, force est de reconnaître que la femme dans son immense majorité, et physiologiquement parlant, à bcp moins l’esprit à guerroyer ou à se complaire dans des situations conflictuelles. C’est en cela que la femme est nécessaire et complémentaire à l’homme.Et puis, pour ne plus avoir à regarder à la loupe la parité entre hommes et femmes, procédons au tirage au sort !Déjà, avec un tirage au sort universalisé, les hommes au pouvoir ne seraient plus, il ne pourraient plus user de leur pouvoir.Si vous y ajoutez un turne-over par le non cumul des mandats et l’interdiction de faire deux mandats successifs, vous gommez radicalement tous les abus de pouvoir et les conflits d’intérêts qui existent aujourd’hui.C’est pourtant simple, mais aucun leader politique actuel n’aura le courage de le mettre en place. C’est donc à nous,le peuple de le faire, et ça commence aujourd’hui !-
C’est curieux, je viens de faire la même réponse à COLRE !
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COLRE.
Vous dites :
- « L’organisation socio-économique des pays nordiques découle de l’attention accordée aux besoins des femmes et plus particulièrement de l’existence d’un réseau hyper -développé de crèches pour les enfants. »
Il faudrait que les pouvoirs publics (français) fassent prévaloir l’intérêt des enfants sur celui des femmes (et des hommes ! disons : des parents).
Malheureusement, le gouvernement a une oreille très ouverte pour les féministes et quasi aucune pour les enfants et ceux qui les défendent.
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A quoi pensez-vous ? C’est quoi faire prévaloir l’intérêt des enfants par rapport à ceux des parents ?
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COLRE,
Vous confirmez hélas !
Vous ne pensez qu’à l’intérêt des femmes (c’est vous qui le dites) et non à celui des enfants.
L’intérêt des enfants n’est pas d’aller à la crèche mais d’être avec leurs parents dont ils ne peuvent pas être séparés sans dommage avant un certain âge, quelque peu variable mais toujours au-delà de celui qu’on leur inflige.Les parents sont obligés d’avoir deux revenus pour boucler le mois ?
Eh bien c’est là une partie du problème, et c’est sur le problème qu’il faut agir, pas en sacrifiant d’abord les enfants. Il faut travailler pour réduire le coût de la vie et pour consommer moins.
Certains prétendent que la crèche c’est bien pour les petits enfants (obligatoire pour les socialiser). Je dis que si c’est bien de les éloigner de leurs parents, il faut aussi les envoyer en colonies de vacances et peut-être en classe de neige ?
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Absolument faux, lisez mieux : je parle de « parent », je ne parle ni de mère ni de père. C’est vous qui pensez que les pères n’ont pas à garder leurs enfants, non ?
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C’est vous (pas moi) qui avez écrit : « l’organisation socio-économique des pays nordiques découle de l’attention accordée aux besoins des femmes », vous ne parlez pas de « parents » en écrivant ça !
Et pourquoi dites-vous que je « pense » que les pères n’ont pas à garder les enfants ?
Si vous voulez savoir ce que je pense, lisez ce que j’écris, ici et ailleurs.
Vous sauriez alors que je réclame le droit pour les pères de s’occuper de leurs enfants au titre de parent, à égalité avec les mères, ce qui n’a encore jamais été le cas.
Que les pères remplacent les mères qui ne veulent pas rester au foyer et vice-versa, l’idéal étant le mi-temps (ou aprox.) chacun.
Si les adultes acceptaient le fait que la priorité doit aller aux enfants on chercherait davantage à savoir ce qui leur convient et on ne réclamerait plus l’ouverture de crèches, mais de maisons vertes.-
Ce que j’ai écrit n’est pas une pétition de principe personnelle, bien au contraire, mais une citation, entre guillemets. Il s’agit de l’expérience réelle, concrète, menée en Norvège. Or, en Norvège comme ailleurs, les traditions sont puissantes et ce sont les femmes à qui incombe le plus souvent la charge de « rester à la maison ». C’est donc à elles que les responsables norvégiens ont pensé en développant des réseaux de crèches.
Mais, en principe, je suis d’accord, cela devrait concerner autant les pères que les mères (sauf qu’en réalité, ce n’est pas le cas). Nous sommes d’accord : il s’agit bien de « parent » et non de « père » ou de "mère.
Maintenant, si votre propos est de critiquer les crèches, là, nous ne serons pas d’accord, tout simplement car je ne vois pas un mari sacrifier sa carrière et rester à la maison s’occuper des enfants pendant que son épouse va travailler dehors. Ques uns, sans doute, mais ce sera une petite minorité.
Je suis une pragmatique, et je sais que les mentalités ne sont absolument pas prêtes. Amusez-vous à lire davantage les forums, et vous y constaterez que pour la plupart des hommes ici, la place des femmes est à la maison !
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Le problème ne se pose pas de la façon dont vous l’ exposez.
Merci de m’avoir répondu.
Bonne soirée.
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Skååållll
la patience paye, enfin une bonne raion pour commencer un régime éthylique,
homemade vodka titre 80°
la rivalité des femmes, leur frivolité, le démon de la séduction, cocktail d’hormones, inconséquentes,
et pour l’accès aux responsabilités, fastoche, la composition des boards parmi les tops machin truc en atteste,
idem les grosses, moyennes, petites, mini,sexy, high tech, entreprises of course à ce stade, les clichés font place au très très long métrage, stylé Kurosawa
une anthologie du féminisme ne doit pas être votre tasse de rasayanaprash
bon, il est un peu tôt, je vais m’en servir une à votre santé, voire plus si affinités
le féminisme, notre epoir, ce n’est pas pour tout de suite, le pire ennemi de la femme restant son propre genre, il et vrai qu’après l’avènement du libéralisme financier et son corollaire nwo, cela faisait beaucoup à ingurgiter
merci encore pour vos propos apaisants et faites de beaux rêves-
Je croyais que l’alcool blanc donnait les idées claires !
Je n’arrive pas à démêler si vous m’accusez d’être anti féministe - je peux vous le pardonner puisque vous ne me connaissez pas- ou si c’est le contraire !
C’est exact que je pense que mon propre genre joue contre lui-même en participant à de tels enfumages ! En jouant le jeu de « je-veux-parvenir-à-tout-prix » aux faîtes de la gloire du néo-libéralisme !
À la vôtre !
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