@ Emile
Bonjour !
Oui, on lit noir sur blanc dans les Actes des Apôtres que « c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens », n’est-ce pas ? Et vous avez eu la bonne idée de corriger votre texte initial en rajoutant la clausule « avant la réunion d’Antioche » après que je vous eusse alerté sur cette erreur horripilante... Procédé certes pas très élégant mais rétablissant néanmoins la conformité à la réalité textuelle sur laquelle vous dites vous fonder. Je crois en effet qu’il est essentiel de vous renvoyer sans cesse à la réalité textuelle, car vous interprétez à partir de présupposés symbolico-bidulesques dont, justement, le texte ne porte aucune trace. Par exemple, dans l’article ci-dessus, votre interprétation symbolique de la résurrection de la fille de Jaïre (la fillette... en fait : Marc 5, 21-43, faites svp l’effort de citer la référence comme c’est l’usage pour une édition scientifique moderne de n’importe quel texte, ainsi qu’on l’enseigne aux étudiants de 1ère année) est une construction remarquable au moins par la vacuité de ses fondations et repose entièrement sur un enchaînement causal aberrant. Allez un peu à des cours de grec et revenez à ce passage avec ce que vous aurez appris de la lexicologie du système de la parenté en grec classique, qui s’est maintenu en koinè. Vous verrez alors que le sens de la péricope est évident, simplissime, profondément spirituel, mais alors franchement pas du tout symbolique, et qu’il ne s’agit pas du tout d’un « langage crypté » selon votre expression.
Bonne journée.