Après les archéologues partisans des faux sites de Bibracte et de Gergovie, après les experts en Atlantide millénaire et en art roman, je ne voudrais pas encore me mettre à dos les exégètes du Nouveau Testament, mais qui puis-je ? Je ne vois pas comment on peut expliquer les évangiles autrement que ce que j'ai développé dans mes deux "Histoire du Christ" publiées en 1996. Afin d'éviter tout malentendu, je précise que je n'écris pas cet article dans un esprit de polémique. J'aimerais seulement attirer, une nouvelle fois, l'attention des philosophes et de la communauté scientifique sur la pensée hébraïque. Je pense qu'elle le mérite tout autant que la pensée grecque.
Soyons précis ! Rien ne permet de dire que les évangiles soient des textes chrétiens. Ma conviction est qu'ils ont été rédigés au sein de la communauté essénienne qu'évoque l'historien Flavius Josèphe. En effet, on ne trouve le mot "chrétien", ni dans les évangiles, ni dans les Actes des Apôtres avant la réunion d'Antioche. Juifs, membres d'une nouvelle alliance, fils de lumière, ceux qui s'élevaient dans la hiérarchie pouvaient être qualifiés de saints ou même de parfaits. Bien qu'ils ne se soient jamais appelés ainsi, le mot "essénien" leur reste pourtant attaché. Dans cet article, je présente un court extrait résumé de mes écrits en commençant par la scène du tombeau de l'évangile de Jean. J'ai repris la traduction de M. Tresmontant. Je n'en ai retenu que les parties de texte correspondant à mes interprétations mais j'ai conservé à peu près le style.
Marie de Magdala, Pierre et Jean au tombeau.
...Maria de Magdala est venue tôt le matin
...elle voit la pierre qui a été enlevée du tombeau ;
alors elle court et elle va voir Schiméôn Pierre
et l'autre disciple, celui que Ieschoua aimait
et elle leur dit : ils ont enlevé le Seigneur du tombeau.
1.Qui est Magdala ? Réponse : il s'agit de la vieille bourgade historique sur le territoire de laquelle Hérode Antipas a fondé, en 21 après J.C., la nouvelle ville de Tibériade, ville cosmopolite, romano-grecque en partie, marchande, et donc pécheresse aux yeux des Esséniens. Par contraste, Maria de Magdala est la population pieuse restée attachée aux valeurs de la tradition juive. Victime de la mondialisation romaine, en butte au pouvoir d'Hérode, elle se sent abandonnée. Non seulement, elle se sent abandonnée mais les dernières nouvelles ne sont pas bonnes ; la "résistance religieuse essénienne" faiblit sous l'effet de la répression. Si Maria de Magdala se rend au tombeau, c'est pour rendre un hommage solennel aux morts, morts passés et récents. A noter que Luc la considère comme une pécheresse, mais une pécheresse repentie, d'où la figure bien connue de Marie-Madeleine qui a perduré.
2.Si Maria de Magdala arrive la première, c'est que le tombeau se trouve à proximité de sa bourgade, à Tibériade même, c'est mon hypothèse. On y trouve des ruines de tombeaux et un jardin.
3.Pourquoi faire "relever" Ieschoua à Tibériade ? Parce qu'Antipas a commis l'affreux sacrilège de faire construire la ville nouvelle sur un ancien cimetière juif et que la seule solution pour que les morts puissent ressusciter était que Ieschoua vienne sanctifier et purifier le lieu.
...Pierre et l'autre disciple, ils sont venus au tombeau
ils couraient tous les deux ensemble et l'autre disciple courait plus vite
il est passé devant Pierre et il est arrivé le premier au tombeau.
1.Pourquoi Pierre et Jean, dans mon hypothèse, ont dû courir pour arriver au tombeau ? Parce que Pierre "sont" les Esséniens de Bethsaïde, au bord de la mer de Galilée et que Jean "sont" les Esséniens des bord de la mer Morte. Ils habitaient plus loin.
2.Pourquoi Pierre, qui était pourtant le plus près, est-il arrivé après Jean qui se trouvait plus loin ? Parce que Jean, l'aimé du Seigneur, a couru plus vite que Siméon qui "traînait les pieds".
3.Pourquoi Pierre traînait-il les pieds ? Parce qu'il, ou plutôt parce qu'ils étaient partagés, et même réservés, sur une action qui risquait d'apparaître subversive aux yeux des Romains qui assuraient l'ordre public.
...est arrivé aussi schiméôn pierre qui le suivait et il est entré dans le tombeau
et il a regardé la tunique de lin... et aussi le linge...de la tête... avec la tunique de lin mais à part il était enroulé...dans le lieu unique [le tombeau].
Alors il est entré, lui aussi, l'autre disciple, celui qui était arrivé le premier au tombeau
il a vu et il a été certain que c'était vrai. Quant à Maria elle se tenait debout
auprès du tombeau, dehors, et elle pleurait, et pendant qu'elle pleurait,
elle s'est penchée [pour regarder] à l'intérieur du tombeau
et elle a vu deux messagers vêtus de blanc qui étaient assis,
l'un à la tête et l'autre aux pieds, là où avait été posé le corps de Ieschoua.
1.Pourquoi Jean, toujours dans mon hypothèse, laisse-t-il entrer Pierre le premier ? Parce qu'il lui reconnaît la direction du mouvement essénien.
2.Pourquoi une telle importance donnée au linge qui recouvre le visage du défunt et à sa robe de lin ? D'une part, pour bien montrer qu'il s'agit des linges comme ceux dont le corps a été entouré lors de la sépulture, d'autre part pour bien montrer que le corps n'y est plus. A noter cependant que ces linges sont au pluriel ce qui pose aux traducteurs une difficulté insoluble. L'explcation est que s'il y a plusieurs linge roulés ensemble mais à part, c'est pour faire comprendre que tous les morts du cimetière sont ressuscités mais dans Ieschoua. Les deux messagers ne sont là que pour certifier le miracle.
3. Pourquoi le corps de Ieschoua n'est-il pas ou plus dans le tombeau ? C'est au lecteur de trouver la réponse. En effet, si le pouvoir installé à Jérusalem s'imagine s'être débarrassé de Ieschoua en l'enterrant au Golgotha, qu'il ne se réjouisse pas trop vite, le voilà bientôt ressuscité à Tibériade. Que les fidèles se rassurent, le mouvement est toujours vivant. Quand un martyr, ou un groupe de martyrs, meurt, un autre le remplace.
et puis, elle s'est retournée en arrière et elle a vu Ieschoua qui se tenait debout,
mais elle ne savait pas que c'était Ieschoua, alors il lui a dit, Ieschoua,
femme pourquoi pleures-tu, qui cherches-tu ? et elle a pensé que c'était le jardinier
et elle lui a dit si c'est toi qui l'as enlevé, dis-moi où tu l'as déposé et moi, j'irai le prendre.
Le jardinier, c'était Ieschoua ! Le message est clair. Malgré la répression, malgré les morts, la résistance religieuse est toujours là, partout, même à l'endroit que vous ne soupçonnez pas, peut-être même tout à côté de vous, dans l'insoupçonnable jardinier.
Critique de mon hypothèse.
La critique de mon hypothèse est apparemment facile. Il suffit de se reporter au texte. Il y est dit, en effet, que le tombeau dans lequel Yeschoua a été mis se trouvait dans le jardin tout proche de l'endroit où il a été pendu à la croix (Jn 19, 41 - 42). Le lieu de la crucifixion, le Golgotha de Jérusalem, ne faisant aucun doute, le lien avec le tombeau tout proche est donc établi. En revanche, rien ne dit que Yeschoua soit ressuscité de ce tombeau. Nicomède qui a présidé à l'enterrement est le disciple auquel le Seigneur a parlé de résurrection par l'esprit, en précisant que l'esprit souffle là où il veut ; tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va ; et le nom de l'autre disciple qui l'accompagnait pourrait signifier, en hébreu, quand reviendra-t-il ? http://www.garriguesetsentiers.org/article-3731941.html
Si la logique évangélique impose une crucifixion à Jérusalem dans le souvenir des 800 Esséniens qui y ont été crucifiés vers l'an - 170, il me semble que la même logique évangélique plaide pour une résurrection à Tibériade, la ville à convertir, nouvelle Jérusalem potentielle. Il existe, en effet, un sens, pour ainsi dire mystique, en allant du sud vers le nord, de la mer "Morte" à la mer "vivante" de Galilée, riche de poissons. Au sud, l'homme arrive à surnager dans la mer salée, mais plus au nord, Ieschoua marche à la surface des eaux. Le texte est manifestement trop "voilé" par des allusions allégoriques pour qu'il ne soit compris que dans une lecture littérale.
Le contexte historique plaide d'ailleurs pour mon hypothèse. La fondation de Tibériade avec l'intrusion d'une population étrangère en pleine Galilée essénienne marque une véritable rupture de société, d'autant plus qu'Hérode Antipas avait l'intention d'en faire la nouvelle capitale de la Galilée aux dépens de Séphoris (Flavius Josèphe, Autobiographie). Il est impensable que le Yeschoua de l'évangile de Jean n'ait pas réagi et qu'il n'ait rien fait à Tibériade, alors que les évangiles suivants n'ont pas manqué de s'y manifester, mais toutefois, là encore, dans un langage crypté.
Tibériade, la ville à "sauver", mais dont il ne faut pas dire le nom, dans l'évangile de Marc.
Il y avait une femme qui depuis douze ans souffrait de pertes de sang. Il s'agit de la partie juive de Tibériade. En effet, comme l'enfantement s'est très mal passé, son utérus saignait toujours ; elle était toujours impure. Alors, elle toucha le manteau de Ieschoua comme pour l'appeler à l'aide. « Va ! sois guérie de ton fléau, lui dit le Seigneur ; ta foi t'a sauvée ! ».
Le chef de la synagoque est très inquiet pour sa ville. Il se rend auprès de Ieschoua et l'implore : « Ma jeune enfant (la nouvelle ville de Tibériade), lui dit-il, est très gravement malade. Viens imposer tes mains sur elle pour la sauver et la faire vivre. » En arrivant à la maison, c'est-à-dire dans la ville de Tibériade, Ieschoua y trouva une foule en grand tumulte. Certains, interpellant le chef de la synagogue, lui criaient : « Ta fille (Tibériade) est morte ! » Mais Ieschoua, ayant entendu, lui dit : « Sois sans crainte ! Aie foi seulement ! Ta fille n'est pas morte, mais elle dort. » S'approchant du chevet de l'enfant, il lui prit la main et lui dit : « Talitha Koum » ce qui signifie : « Fillette, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt, Tibériade se leva et elle marchait, car elle avait douze ans (évangile selon saint Marc).
Faisons un petit calcul. On sait que Tibériade a été fondée en l'an 19 et consacrée en l'an 22 de notre ère. Le miracle de Ieschoua, survenant douze ans après, nous donne la date approximative de l'évangile de Marc : vers l'an 33 ou 34, soit environ trois ans après l'évangile de Jean.
Mais revenons au début. Ieschoua annonce à ses disciples, à Pierre et à Jean, que Judas va le livrer. C'est, avant sa crucifixion, le dernier repas du Seigneur entouré de ses disciples, la fameuse cène...(dans l'évangile de Jean).
Amèn amèn je vous [le] dis, l'un d'entre vous va me livrer.
Ils se sont regardés, les disciples, et ils se demandaient de qui il parlait.
L'un des disciples était penché (étendu ?) sur le sein de Ieschoua, c'était celui que Ieschoua aimait.
Et Schiméôn Pierre, pour savoir qui est celui dont il parle, a dit à celui-là : qui est-ce celui dont il parle ?
Alors il s'est penché (?), celui-là, comme ça, sur le sein de Ieschoua
et il lui a dit : Seigneur qui est-ce ?
et il a répondu, Ieschoua : c'est celui pour qui je vais tremper le morceau [de pain]
et à qui je vais le donner.
Il a donc trempé le morceau [de pain] et il l'a donné à Iehoudah (Judas) fils de Schiméôn, l'homme de Qeriôt.
(traduction d'après M. Tresmontant. Je me suis limité à modifier un peu le style pour le rendre plus accessible. Reprenant sa traduction du mot hébreu dans Jean 1, 18, j'ai remis le mot "sein" au lieu de "poitrine" tout en rappelant les diverses interprétations que ce mot peut avoir dans la pensée juive. A noter également une certaine hésitation du traducteur entre "penché" et "étendu".)
1. Où se trouvent Simon Pierre et Jean au moment de ce repas ? les "Simon Pierre" se trouvent à Bethsaïde, au bord du lac de Galilée ; les "Jean" se trouvent au bord de la mer Morte.
2. Où se trouve Ieschoua ? Ieschoua se trouve sur la montagne de Gamala ; c'est là que le conseil de Dieu essénien se réunit pour tenir conseil. Donc Ieschoua se trouve dans le conseil.
Débat théologique. Ieschoua peut-il être dans le conseil, en esprit, et y agir comme Yahvé agissait jadis dans le peuple d'Israël ? A partir du moment où on admet que Jésus anime encore aujourd'hui l'Eglise, et inspire son action, la réponse est oui. Peut-on penser qu'il s'y trouve en corps ? La réponse est oui s'il s'agit du conseil restreint qui ne comporte que des "parfaits". Peut-on espérer qu'un jour, Ieshoua y soit en esprit et en corps d'individu ? Oui, mais il n'y a que la croix qui peut le révéler, car Dieu ne peut pas laisser mourir son fils. Est-il normal que le conseil de Dieu se donne le titre de fils de Dieu ou de fils de l'homme ? Aucun problème, c'est une façon d'affirmer une filiation. Pour les Hébreux, la notion de "fils de" est très large. En revanche, se dire Fils unique, c'est se prétendre seul représentant de Dieu sur terre.
3. Où se trouve Judas ? Les "Judas" se trouvent à Jérusalem. Plus précisément, il s'agit du Sanhédrin qui pourchasse les Esséniens résistants et les livre aux Romains, jusqu'au jour annoncé, dans la présente cène, où c'est le conseil de Dieu qui sera arrêté et condamné à monter sur la croix. Ieschoua trempe le morceau de pain dans le lac de Galilée qui se trouve en contrebas de Gamala et le tend en direction de la maison de Juda.
4. Problème. Comment Jean a-il pu toucher Yeschoua, jusqu'au contact, jusqu'à être presque étendu sur lui ? Je ne vois qu'une explication : que son monastère se soit situé - étendu - sur le tombeau de Ieschoua (Josué).
Le tombeau de Josué, l'arche d'alliance, la bibliothèque de Jérémie, etc.
Josué, fils de Nun, serviteur de l'Éternel, mourut, âgé de cent dix ans. On l'ensevelit dans le territoire qu'il avait eu en partage, à Thimnath Sérah, dans la montagne d'Éphraïm, au nord de la montagne de Gaasch (Jos 24, 29-30). L'endroit a été localisé au sud de Sichem. Il s'y trouve un tombeau. C'est un lieu saint du judaïsme. Je pense autrement. Si Josué a reçu en héritage Timnat-Serah dans la montagne d'Ephraïm, c'est parce que la tribu d'Ephraïm lui a laissé cette région quand elle est partie s'installer sur un nouveau territoire plus au nord. Que les textes qui suivent appellent également "montagne d'Ephraïm", ce nouveau territoire, n'a rien d'étonnant, d'où le malentendu. La montagne d'Ephraïm de Josué ne peut être que la région montagneuse où se trouve Massada. C'est depuis Massada, depuis ce poste de commandement arrière, que Moïse a observé le déroulement de la bataille de Rephidim que Josué a gagnée, et cela tant que le soleil brilla. Mais il ne faut pas non plus négliger Ein Gedi, côté ouest de la mer Morte, et Macheronte, côté est.
Abraham a été enterré à Hébron, Moïse face au mont Nébo, il ne restait à Josué que la montagne d'Ephraïm dont Massada est le promontoire sud. La carte de Peutinger a conservé le nom d'un lieu-dit nommé Thamna. On peut même se demander si Mahomet n'a pas monté son opération sur Mouchéôn/Macheronte pour y retrouver tout ce qui était caché dans la région. Au retour d’une de ses expéditions du nord, il aurait interdit de prononcer l’ancien nom de Médine « Celui qui appelle al-Madina Yathrib, qu’il en demande pardon à Dieu ; c’est Tâbah ! c’est Tâbah ! » Cette localité inconnue, ne serait-ce pas Thamna, au pied de Macheronte. Mahomet aurait-il retrouvé le tombeau de Josué… ou l’arche d’alliance de Moïse ?
Il faut redonner à Massada toute son histoire, et pas seulement à partir de la révolte de Bar Kochba. C'est là où Moïse a frappé le rocher pour y faire jaillir l'eau vive, là où il a reçu la table des dix commandements. C'est là où Jérémie y cacha, avant l'exil à Babylone, l'arche d'alliance. Jérémie trouva une habitation en forme de grotte et il y introduisit la tente, l'arche, l'autel des parfums, puis il en obstrua l'entrée. Quelques-uns de ses compagnons, étant venus ensuite pour marquer le chemin par des signes, ne purent le retrouver. Ce qu'apprenant, Jérémie leur fit des reproches : "Ce lieu sera inconnu, dit-il, jusqu'à ce que Dieu ait opéré le rassemblement de son peuple et lui ait fait miséricorde. Alors le Seigneur manifestera de nouveau ces objets, la gloire du Seigneur apparaîtra ainsi que la Nuée, comme elle se montra au temps de Moïse et quand Salomon pria pour que le saint lieu fût glorieusement consacré." (2 Maccabées 2, 5).
Renvois.
Première photo : origine non déterminée, exemple de tombeau.
Deuxième photo : origine non déterminée, ruines de Magdala.
N’empeche, mes ancêtres goyim avaient fabriqué la machine d’anticythère en 90 avant JC alors qu’encore aujourd’hui le peuple élu se demande si la thora preconise ou non qu’il faut que le rabbin suce le sexe des bebes fraichement circoncis...
partant du fait qu’il n’existe en définitive aucune preuve historique concluante de l’existence même de Jésus , savoir l’endroit où il a reçu le cheatcode de dieu pour revenir dans la partie me parait relever de la détermination du sexe des anges.
Et je complète en disant que la bible (disons les écrits qui composent le nouveau testament) sont un ramassis de conneries sans queue ni tête écrite bien plus tard que Jesus (le plus vieux écrit que l’on a est daté du 2ème siècle) par on ne sait pas trop qui ni dans quel ordre, et qui passent leur temps à se contredire entre eux.
Wesson écrit : « (le plus vieux écrit que l’on a est daté du 2ème siècle) »
Faux. Le plus vieux fragment connu d’un Évangile (Marc) rédigé sur papyrus, date d’environ 70 ap. J-C.
Wesson écritencore"Et je complète en disant que la bible (disons les écrits qui composent
le nouveau testament) sont un ramassis de conneries sans queue ni tête «
Et je peux compléter en disant que les commentaires de Wesson sont, les 3/4 du temps, »un ramassis de conneries sans queue ni tête« ?...
Belle ouverture d’esprit en tout cas, vous venez d’insulter plus de 2 milliards de personnes qui croient en ces »conneries« vieilles de 2000 ans... et gardez vos salades sur l’Inquisition et les guerres de religions qui ne relèvent pas du message christique, de la religion de l’Incarnation et de sa »mission sociale« ...
....mais bon, de la part d’un soutien à Mélenchon dit »frère la truelle" dont la secte a au mieux 250 ans...dont l’apport au bien-être des peuples et les activités restent à déterminer.... rien d’étonnant...
Dans l’Epître aux Galates de Paul, il est déjà question de deux évangiles. Celui prêché par Paul et un mystérieux autre qu’il combat. L’évangile prêché par Paul est certainement celui que nous connaissons sous le nom d’Evangile de Luc. L’Evangile de Marc étant manifestement plus ancien que celui de Luc, l’autre évangile rejeté par Paul est soit celui de Matthieu soit celui de Jean. Je pencherais pour celui de Matthieu. Dans l’Epître aux Galates, Paul mène une véritable chasse au traditionnalisme juif, or l’Evangile de Matthieu est très judéo-centré contrairement à celui de Jean où on voit Philippe s’adresser aux Grecs.
Sur la foi du nouveau testament, l’église a poursuivi pendant plus de 1000 ans les « sorcières », et a mis sur le bûcher un bon nombre de femmes suspectés d’en être. Certaines furent même assez célèbres, vous avez probablement vaguement entendu parler d’une certaine Jeanne D’arc.
Ce n’est que finalement très récemment que l’église a fini par admettre que effectivement les sorcières, cela n’existe pas. Il me semble que c’est une bonne définition d’une sacrée connerie.
Et sur les évangiles, le papyrus le plus ancien dont on dispose (le P52, un court extrait de l’évangile selon Jean) est daté aux alentours de 150 APJC. Tout le reste a été écrit après, jusqu’aux environs du 8eme siècle. Même si un consensus se fait sur la date et l’ordre de rédaction des évangiles (ce que vous présentez est ce que l’on appelle l’hypothèse des 2 sources, il y en a beaucoup d’autres), il n’en existe aucune preuve formelle.
Maintenant, vous êtes bien entendu totalement libre de croire à cette fumisterie.
Extrait des prédictions du kali-yuga indien
concernant l’âge de fer, c’est-à-dire celui de la décadence
finale :
« Ils tueront les enfants dans le ventre des femmes, les
hommes épouseront des hommes, et les femmes, des femmes, ils
nourriront les vaches avec de la viande, le héros et le guerrier
seront moqués et bannis, les rois seront des voleurs et les
voleurs deviendront rois. »
« La plupart des gens du Kali Yuga seront possédés par les
instincts les plus bas. En général, ils choisiront des faux idéaux.
Certains n’hésiteront pas à persécuter avec acharnement les
sages et ceux qui sont évolués du point de vue spirituel. La
plupart des nouveaux chefs chasseront avec cruauté les prêtres et
ceux qui détiennent la connaissance divine authentique. »
« et gardez vos salades sur l’Inquisition et les guerres de religions qui ne relèvent pas du message christique, de la religion de l’Incarnation et de sa »mission sociale« »
Je ne sais pas ce que vous avez fumé quoi pour écrire ça, mais c’était de la bonne !
Oui oui, bien sur l’inquisition, la terreur blanche des dominicain, les guerres de religion qui ont duré des siècles c’était pas de la faute à la religion, mais probablement celle des communistes !
« Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. » [Épître de Paul, 1 Timothée 2:11-12]
Oui, merci pour le lien et l’image. Il s’agit bien de ce fragment qui est donc daté du premier siècle (autour des années 70) peut-être même avant 68... découvert à Qumrân. Il s’agit du 7Q5. Le P52 (fragment de l’Évangile de Jean) longtemps considéré comme le plus ancien est, lui, bien postérieur à celui-ci.
Mais Wesson préfère se fier aux rédacteurs de wikipédia visiblement...
« Mais Wesson préfère se fier aux rédacteurs de wikipédia visiblement... »
exact, et vous savez pourquoi ? Parce que Wikipedia ne laisse en général pas écrire des choses qui ne sont pas confirmé par plusieurs sources.
Donc en allant voir la source de antenor, voilà un extrait du commentaire que on peut y lire :
« Il daterait d’avant l’an 100. Les quelques lettres qu’il contient font peut-être partie de la fin du récit des démons envoyés dans un troupeau de cochons (Marc 5.15-18). »
Que de conditionnel, dans une source qui plus est religieuse (protestante).
Bref, il est possible que ce morceau de papyrus soit effectivement un bout de l’évangile de Marc, mais cela n’a pas encore été confirmé.
Avez-vous un problème de lecture ? Je parle bien du message christique... de ce Christ, le « bouc émissaire » qui effectue le Sacrifice une fois pour toutes...Le Rédempteur... Est-ce le Christ qui allume les bûchers, provoque des holocaustes ?
Quant à la misogynie de Paul le converti, peu de chrétiens la nient. Mais Paul n’est pas le Christ. Mais là encore, ce Paul et ses successeurs ont-il compris la considération de Jésus-Christ pour la femme, lui qui en fait la parfaite égale de l’homme...
C’est Jésus qui défend la femme adultère, seul, face aux Pharisiens, face à ceux qui veulent la lapider... Jésus seul face aux conventions de l’époque... Dans ce contexte de cette société juive du 1er siècle, ce comportement est un acte révolutionnaire à lui seul. Ce sont des femmes : la Samaritaine, la « pécheresse » , la Cananéenne qu’il donne en exemple à ses disciples, à des hommes...
Ce sont des femmes (Marie, Marie de Magdala...) qui sont restées fidèles au Christ au pied de la Croix ... Surtout, ce sont des femmes, certes qui remplissent leur rôle traditionnel dans la société juive en venant apporter les soins au défunt... qui sont face au tombeau vide...Leur rôle devient alors totalement différent grâce au Christ.
C’est une femme, Marie Madeleine, qui est témoin de « l’acte fondateur », central du christianisme : la Résurrection... Évidemment, pas de hasard ici...
Marie de Magdala la femme choisie par Jésus-Christ pour être le premier témoin de la Résurrection qui a pour mission de transmettre la Nouvelle aux apôtres ! Anecdotique peut-être ?
En outre, il existe aussi des Évangiles apocryphes comme vous le savez. Je vous conseille la lecture de l’Evangile de Marie (pas la Théotokos), mais Marie Madeleine (Myriam ou Marie de Magdala) qui confirme la relation privilégiée que le Christ entretenait avec les femmes...
Avez-vous simplement lu les Évangiles canoniques ? Même par simple curiosité intellectuelle ? Une
simple lecture en lieu et place de vos jugements de valeurs…
Pour finir, c’est bien Engels qui parle du christianisme comme le socialisme du 1er siècle de notre ère...
Jésus-Christ ce « saint anarchiste » (Nietzsche)...
Donc au final, si j’ai bien suivie, Paul il sortait avec Marie, Jésus avec Madeleine, mais Paul avait une liaison cachée avec Madeleine et euh... pfff... vous pouvez répéter depuis le début ?
L’existence de Jésus-Dans le monde académique, la question de l’existence historique de Jésus est aujourd’hui close -Même les historiens les plus sceptiques sur les récits des évangiles
jugent invraisemblable l’invention de la crucifixion par les chrétiens -Comme le rappelle Louis Rougier,
« l’existence de Jésus n’a jamais été contestée dans l’Antiquité par
ses adversaires », élément qui rend selon lui « l’attitude des mythistes
[...] intenable »24.
En effet, dès les débuts du christianisme celui-ci a été attaqué de
façon virulente par les autres courants du judaïsme en Palestine, et par
les païens quand il a commencé à se propager dans le monde
gréco-romain. Il est invraisemblable que parmi ces attaques, aucune
n’ait porté sur l’existence de Jésus dans les décennies ayant suivi son
exécution telle que présentée par les chrétiens. On ne trouve aucune
trace de cet argument dans les textes des adversaires du christianisme
que nous conservons tant côté païen, que côté juif
Pendant 15 siècles , l’Eglise a fiché une paix royale aux supposées sorcières, et ce n’est qu’à la Renaissance, qu’on a décidé de les éradiquer.
Il s’agissait de faire table rase du passé, de l’ordre ancien pour instaurer la monarchie moderne. Et les vieilles femmes, les femmes seules... passaient pour être la mémoire de cet ordre ancien.. cf La sorcière au village XVe-XVIIIe siècle de Robert Muchembled..
La chasse aux sorcières était une affaire de basse politique...
Non, l’Atlantide, c’est entre Calais et Folkestone J’ai des preuves ! Peu importe le lieu de la résurrection Il est bien vivant, il m’a même écrit hier Si !si !
Merci d’avoir répondu à mon appel. Pour ceux qui furent catholiques et qui, aujourd’hui, remettent en question ce à quoi on leur a demandé de croire, il y a la voie que vous choisissez, celle de l’ironie. Je préfère le respect pour la pensée des Anciens.
Quant à l’Atlantide, je suis bien conscient que les articles que j’ai écrits sur ce sujet me vaudront les pires sarcasmes tant que les philosophes et les traducteurs du texte de Platon ne s’exprimeront pas.
Les Anciens me sont chers, mais ne sont pas des bibles Platon est une source de réflexion infinie, mais aussi en partie l’héritier des mythologies de son temps, qu’il remanie avec génie, comme celle de l’Atlantide...
Si Jésus a existé, je pense que sa soi-disant résurrection est tout simplement dû au fait qu’il n’est pas mort sur la croix. Il a été décroché vivant, peut-être en soudoyant les gardes et soigné. Il est ensuite réapparu en public pour disparaître après car Rome ne devait pas trop apprécier. Sa disparition définitive est probablement un assassinat dans les règles, la deuxième a été la bonne. La construction des mythes est souvent dû à des concours de circonstances.
La bible est un bouquin de propagande religieuse certainement pas un livre d’histoire.
Par contre que le christianisme soit la religion qui a le plus de sang sur les mains de l’histoire de l’humanité, cela ne fait malheureusement pas l’ombre d’un doute.
Les joyeux évangélisateurs de l’Afrique, des Amériques entres autres, liste non limitative, ajoutés aux gentils inquisiteurs Européens, combien de millions de morts ?
On voit que vous ignorer tout des questions religieuses en Chine ou au Japon... Le Tao a été réécrit sous la dictée en deux exemplaires, sous la dictée des deux seuls taoïstes survivants d’une éradication à je ne sais plus quelle époque, et les deux versions ne diffère que de un ou deux caractères.
L’arrivée de l’islam en Inde a donné lieu à une scission au sein de la population dont on peut encore observer les effets : la guerre larvée entre Pakistan et Inde, toujours d’actualité.
Je ne parle même pas des affrontements entre bouddhistes et hindouistes, toujours en cours au Sri Lanka.
Pitié arrêtez de répéter sans vérification le petit catéchisme des laïcards bornés... ça pouvait encore passer au XIXe siècle, quand la population n’avait guère que le niveau du certificat d’étude... mais on est au XXIe siècle, et leur bla-bla n’a pas évolué... c’est affligeant.
Rien que la petite guéguerre de Sarkozy contre la Libye (que vous avez financée de vos impôts !) a fait bien plus de morts que trois siècles d’Inquisition.
Je vois avec plaisir que vous avez mis en lien un article que j’ai écrit dans le blog http://www.garriguesetsentiers.org où je tiens une rubrique intitulée D’une Alliance à l’autre. Je vais étudier votre article en détail car j’aime ce genre de texte un tantinet « iconoclaste ». Je vous en reparlerai un de ces jours !
Vous lirez donc que « c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens ».
Croyez que je regrette pour vous que votre précipitation à parler de quelque chose sans le connaître vous eût fait passer pour un gigantesque imbécile.
Disons que je me suis mal exprimé ; j’en conviens bien volontiers. Le débat est fait pour cela. Le passage que vous citez va dans le sens de mes propositions, à savoir que le terme de chrétien n’apparaît qu’avec Paul mais pas dans les événements que relatent les Actes des apôtres. Quant aux insultes, ayez la pudeur de les garder pour vous.
Oui, on lit noir sur blanc dans les Actes des Apôtres que « c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens », n’est-ce pas ? Et vous avez eu la bonne idée de corriger votre texte initial en rajoutant la clausule « avant la réunion d’Antioche » après que je vous eusse alerté sur cette erreur horripilante... Procédé certes pas très élégant mais rétablissant néanmoins la conformité à la réalité textuelle sur laquelle vous dites vous fonder. Je crois en effet qu’il est essentiel de vous renvoyer sans cesse à la réalité textuelle, car vous interprétez à partir de présupposés symbolico-bidulesques dont, justement, le texte ne porte aucune trace. Par exemple, dans l’article ci-dessus, votre interprétation symbolique de la résurrection de la fille de Jaïre (la fillette... en fait : Marc 5, 21-43, faites svp l’effort de citer la référence comme c’est l’usage pour une édition scientifique moderne de n’importe quel texte, ainsi qu’on l’enseigne aux étudiants de 1ère année) est une construction remarquable au moins par la vacuité de ses fondations et repose entièrement sur un enchaînement causal aberrant. Allez un peu à des cours de grec et revenez à ce passage avec ce que vous aurez appris de la lexicologie du système de la parenté en grec classique, qui s’est maintenu en koinè. Vous verrez alors que le sens de la péricope est évident, simplissime, profondément spirituel, mais alors franchement pas du tout symbolique, et qu’il ne s’agit pas du tout d’un « langage crypté » selon votre expression.
« En entendant la Parole, les nations entraient en masse dans l’Eglise. A Antioche, ce fut un tel succès qu’il fallut envoyer du renfort de Jérusalem pour évangéliser les nouveaux adeptes. C’est à Antioche que les fidèles prirent pour la première fois le nom de chrétiens » (mon Histoire du Christ, tome II, chap 10, dépôt légal octobre 1996).