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Olivier V.

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  • Olivier V. 8 mars 2013 00:29

    Bonjour Emile.

    Crèche ou pas crèche, je crois à ce qu’on appelle la stylistique, qui est une discipline qui nécessite quelques années d’apprentissage en fac de lettres, fondée principalement sur l’intelligence des structures grammaticales de la langue, ici le grec, le syriaque, le copte, et d’autres d’ailleurs.
    C’est pourquoi vous lire disserter du « style de Jacques » me fait sourire... Je ne crois pas que vous sauriez pas décrire le style du français de Flaubert, alors a fortiori celui de textes en des langues que vous-même reconnaissez ne pas connaître... Par exemple : ces lourdeurs du « style de Jacques », ne sont-elles pas plutôt celles de la traduction maladroite que vous utilisez faute de mieux ? Votre « sens caché » n’est réel que dans la mesure où vous êtes incapable de rendre compte du sens exact, littéral, d’abord... Pline était dans le vrai : ne sutor supra crepinam iudicaret.


  • Olivier V. 8 mars 2013 00:02

    « Desproges aurait dit que le névrosé a peur de la mort et aimerait bien survivre après le moment fatidique alors que le psychotique croit qu’on peut trouver dans l’au-delà des distributeurs de billets et qu’on peut aller manger un hamburger au MacDo de l’éternel. Si jamais l’existence se poursuit dans l’au-delà, c’est selon une modalité bien définie et surtout en l’absence de tout corps. La foi catholique évoque le corps de résurrection du Christ mais n’importe quel docteur de l’Eglise vous dira que ce corps n’est pas un corps physique et qu’il a surtout une valeur symbolique. »


    C’est dit avec humour, mais cela reste néanmoins une erreur. Les croyants, justement après le défrichement effectué par les Pères de l’Eglise, affirment unanimement dans le credo qu’ils croient « à la résurrection de la chair ». 
    Jésus ressuscité a dit Lui-même aux Apôtres stupéfaits : « Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os, et vous constatez que j’en ai » (Luc 24, 39).
    Pour, si j’ose dire, enfoncer le clou, Jésus leur a dit : « - Avez-vous quelque chose à manger ? - Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux » (Luc 24, 41-42). 
    Donc, à défaut de « hamburger au McDo de l’Eternel » comme vous dites plaisamment, Jésus ressuscité a bien mangé, mais du poisson, du pain (encore en Jean 21, 9), et certes pas un BigMac !


  • Olivier V. 4 mars 2013 08:21

    « Luc a puisé dans le livre prophétique de Jacques pour raconter tout en les résumant l’annonce à Zacharie, l’annonciation à la Vierge et la naissance de Jésus. Sous la plume de l’évangéliste, le texte de Jacques a perdu ses lourdeurs, gagné en style et en réalisme, mais nous ne retrouvons plus le sens caché que le prophète y avait mis. »

    Donc, bien cher Emile, vous avez subi les lourdeurs syntaxiques du texte du Protévangile de Jacques, que bien sûr vous avez lu dans ses diverses versions grecques, syriaques, coptes, puisque votre excellence en ces langues vous ouvre une légitimité certaine à traiter du style de ce texte ?
    Moi je voudrais bien que vous m’expliquiez rapidement, comme à un enfant de cinq ans en quelque sorte, comment les mécanises aspecto-temporels du grec sont rendus en syriaque dans ce document ?
    Allez, un bon geste ! Cela m’aiderait à entrer dans le « le sens caché que le prophète y avait mis » !!!  C’est vrai, un « sens caché » c’est porté par des mots précis, quels sont ces mots ? quel est leur sens ? leur étymologie ? leurs articulations sémantiques ? bref, toutes ces choses que vous dominez au point d’en avoir trouvé, ô maître, le « sens caché » !


  • Olivier V. 4 mars 2013 07:23

    Bonjour Emile,

    Je voudrais vous poser une question : avez-vous étudié les analyses des philologues qui contestaient et contestent l’hypothèse de feu Claude Tresmontant ? C’est important parce que vous fondez TOUT votre argumentaire sur une HYPOTHESE, qui reste une hypothèse parmi d’autres, et qui est de plus en plus mise à mal d’ailleurs depuis une dizaine d’années pour des questions de datation en particulier.
    Le fameux papyrus 7Q5 de Qumran par exemple, daté sans problème d’avant 50 AD, s’il représente réellement le plus ancien document néotestamentaire (Marc 6, 52-53) qui nous soit parvenu jusqu’à présent, est bien rédigé en grec et pas en hébreu. J’insiste sur ce point car l’argument essentiel de Tresmontant est principalement fondé sur la chronologie de la rédaction des évangiles. Pour résumer : Tresmontant suppose qu’ils furent rédigés à partir de sortes de « notes de cours » datant du vivant terrestre de Jésus et organisés en ensembles cohérents entre 35 et 60 et non pas entre 65 et 120 comme l’indiquent les études les plus sérieuses. Mais 7Q5 peut être un fragment de Marc 6 grec antérieur à 50...
    Par ailleurs les preuves soi-disant linguistiques de Tresmontant ne sont en fait qu’une accumulation d’arguments du type : « parking est un mot anglais puisqu’il finit en -ing », qui ne sont pas pertinents scientifiquement, vous le comprenez bien. 
    Je vous donne ici une URL où vous trouverez sur ce sujet les explications (en l’occurrence : extrêmement compétentes) de juifs messianiques locuteurs d’hébreu comme vous et moi de français : http://www.vigi-sectes.org/theologie/yechoua.html.
    Enfin, cher Emile, vous fondez vos analyses sur un texte en français que Tresmontant a déduit d’une reconstitution d’un soi-disant texte original en hébreu à partir du grec koinè. Franchement, Emile, c’est tout à fait comme prétendre analyser les mots français employés par Molière à partir d’une restitution de Tartuffe en un texte coréen hypothétique et « perdu » au moyen d’une traduction d’un texte swahili conservé...
    Ce qui motive votre démarche est cette belle propension naturelle de l’homme à la vérité, ce qui en détruit la validité est cette vilaine propension de l’homme à l’abus.
    Bien cordialement. 


  • Olivier V. 4 mars 2013 05:42

    @ Emile

    Bonjour !
    Oui, on lit noir sur blanc dans les Actes des Apôtres que « c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens », n’est-ce pas ? Et vous avez eu la bonne idée de corriger votre texte initial en rajoutant la clausule « avant la réunion d’Antioche » après que je vous eusse alerté sur cette erreur horripilante... Procédé certes pas très élégant mais rétablissant néanmoins la conformité à la réalité textuelle sur laquelle vous dites vous fonder. Je crois en effet qu’il est essentiel de vous renvoyer sans cesse à la réalité textuelle, car vous interprétez à partir de présupposés symbolico-bidulesques dont, justement, le texte ne porte aucune trace. Par exemple, dans l’article ci-dessus, votre interprétation symbolique de la résurrection de la fille de Jaïre (la fillette... en fait : Marc 5, 21-43, faites svp l’effort de citer la référence comme c’est l’usage pour une édition scientifique moderne de n’importe quel texte, ainsi qu’on l’enseigne aux étudiants de 1ère année) est une construction remarquable au moins par la vacuité de ses fondations et repose entièrement sur un enchaînement causal aberrant. Allez un peu à des cours de grec et revenez à ce passage avec ce que vous aurez appris de la lexicologie du système de la parenté en grec classique, qui s’est maintenu en koinè. Vous verrez alors que le sens de la péricope est évident, simplissime, profondément spirituel, mais alors franchement pas du tout symbolique, et qu’il ne s’agit pas du tout d’un « langage crypté » selon votre expression.
    Bonne journée.

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