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Commentaire de ffi

sur Il y a quelque chose après la mort nous prédit la science


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ffi ffi 7 mars 2013 15:58

Je serais curieux de voir comment l’Auteur pourrait concilier ce témoignage avec son paradigme de l’information quantique.
Moi ce qui me marque, c’est la grande sensibilité du témoignage : le sensible est partout, la substance, la lumière, les couleurs, la transparence, des émotions, de la joie, de l’amour, le son comme une pluie...
C’est un grand défi pour la théorie de l’Auteur car l’information se passe de toutes ces substances.

Vers le début de mon aventure, j’étais dans un lieu rempli de nuages. Gros, cotonneux, blanc-rosé, qui contrastaient nettement avec le ciel bleu-noir profond.
Plus haut que les nuages — infiniment plus haut — une foule d’êtres transparents, chatoyants, décrivaient un arc dans le ciel, en laissant derrière eux de longues lignes ressemblant à des serpentins.
Des oiseaux ? Des anges ? Ces mots furent enregistrés plus tard, quand j’ai mis mes souvenirs par écrit. Mais aucun de ces mots ne rend justice aux êtres eux-mêmes, qui étaient tout simplement complètement différents de tout ce que j’ai connu sur cette planète. C’étaient des formes supérieures. Plus avancées.
Un son, énorme et retentissant comme un chant merveilleux, est descendu d’en haut, et je me demandais s’il était produit par les êtres ailés. Encore une fois, en y réfléchissant plus tard, il m’est apparu que la joie de ces créatures, tandis qu’elles s’élançaient, était telle qu’elles devaient faire ce bruit — que si la joie ne venait pas d’eux de cette façon alors ils ne seraient tout simplement pas en mesure de la contenir. Le son était palpable et presque matériel, comme une pluie que vous pouvez sentir sur votre peau mais qui ne vous mouille pas.
Dans cet endroit où j’étais maintenant, voir et entendre n’étaient pas séparés. Je pouvais entendre la beauté visuelle des corps argentés de ces êtres scintillants au-dessus de moi, et je pouvais voir la joyeuse perfection de ce qu’ils chantaient. Il semblait que vous ne pouviez pas regarder ou écouter quoi que ce soit dans ce monde sans en devenir une partie — sans vous y joindre de quelque manière mystérieuse. Encore une fois, de mon point de vue actuel, je dirais que vous ne pouvez pas du tout regarder quoi que ce soit dans ce monde, car le mot « regarder » lui-même implique une séparation qui n’existait pas là-bas. Tout était différent, cependant tout était aussi une partie de tout le reste, comme les riches dessins entremêlés d’un tapis persan...
ou d’une aile de papillon.
Les choses devinrent encore plus étranges. Pendant la majeure partie de mon voyage, quelqu’un d’autre était avec moi. Une femme. Elle était jeune, et je me souviens à quoi elle ressemblait dans tous les détails. Elle avait les pommettes hautes et des yeux bleu profond. Des tresses brun doré encadraient son ravissant visage. Lorsque je l’ai vue la première fois, nous chevauchions côte-à-côte sur une surface aux motifs complexes que je reconnus après un moment comme étant l’aile d’un papillon. En fait, des millions de papillons étaient tout autour de nous — de grandes vagues de papillons virevoltants, plongeant vers le bas dans les bois et remontant pour revenir à nouveau autour de nous. C’était un fleuve de vie et de couleur qui se déplaçait dans les airs. La tenue de la femme était simple, comme celle d’une paysanne, mais ses couleurs — bleu poudré, indigo et orange-pêche pastel — étaient aussi irrésistibles et pleines de vie que tout le reste. Elle me regarda avec un regard qui, si vous l’aviez vu pendant cinq secondes, justifierait d’avoir vécu toute votre vie jusque là, quel que soit ce qui s’était passé pendant ce temps. Ce n’était pas un regard romantique. Ce n’était pas un regard d’amitié. C’était un regard qui était en quelque sorte au-delà de tout cela, au-delà de tous les différents compartiments de l’amour que nous avons ici-bas sur terre. C’était quelque chose de plus élevé, qui renfermait en soi toutes ces autres sortes d’amour tout en étant en même temps beaucoup plus vaste qu’elles toutes réunies.
Sans utiliser aucun mot, elle me parla. Le message est passé à travers moi comme un souffle, et j’ai compris instantanément que c’était vrai. Je le savais de la même manière que je savais que le monde autour de nous était réel — qu’il n’était pas une sorte de fantasme, éphémère et chimérique.
Le message comportait trois parties, et si j’avais à les traduire en langage terrestre, je dirais qu’elles donnaient quelque chose comme ceci  :
« Tu es aimé et chéri, tendrement, pour toujours. » « Tu n’as rien à craindre. » « Tu ne peux pas faire d’erreur. » Le message m’a inondé d’un sentiment de soulagement immense et fou. C’était comme si on me remettait les règles d’un jeu que j’avais joué toute ma vie sans jamais le comprendre pleinement.
« Nous allons te montrer beaucoup de choses ici », dit la femme, à nouveau sans réellement utiliser ces mots mais en dirigeant leur essence conceptuelle directement en moi. « Mais finalement, tu vas revenir. » Je n’avais pour toute réponse qu’une seule question.
Revenir où ?
Un vent chaud soufflait, comme celui qui se lève brusquement par la plus parfaite des journées d’été, faisant tournoyer et ruisseler les feuilles des arbres comme de l’eau céleste. Une brise divine. Elle changeait tout, faisant passer le monde alentour sur une octave encore plus élevée, une vibration plus élevée.
Bien qu’il me restât encore un peu de fonction du langage, du moins comme nous y pensons sur terre, j’ai commencé sans prononcer un mot à poser des questions à ce vent, et à l’être divin que je sentais à l’œuvre derrière lui ou à l’intérieur de lui.
Où est ce lieu ?
Qui suis-je ?
Pourquoi suis-je ici ?
Chaque fois que j’émettais silencieusement une de ces questions, la réponse venait instantanément dans une explosion de lumière, de couleur, d’amour et de beauté qui soufflait à travers moi comme une vague fracassante. Ce qui était important à propos de ces explosions, c’est qu’elles ne faisaient pas simplement taire mes questions en les submergeant. Elles y répondaient, mais d’une manière qui contournait le langage. Les pensées pénétraient directement en moi. Mais ce n’était pas la pensée comme nous la vivons sur terre. Ce n’était pas vague, immatériel, ou abstrait. Ces pensées étaient solides et immédiates — plus chaudes que le feu et plus humides que l’eau — et quand je les recevais, j’étais en mesure de comprendre instantanément et sans effort des concepts qui m’auraient pris des années à saisir pleinement dans ma vie terrestre.
J’ai continué à avancer et me suis retrouvé entrant dans un vide immense, complètement sombre, infini en taille, mais aussi infiniment réconfortant. Noir comme le charbon, mais aussi débordant de lumière : une lumière qui semblait venir d’un orbe brillant que je sentais maintenant près de moi. L’orbe était une sorte d’« interprète » entre moi et cette vaste présence qui m’entourait. C’était comme si j’étais en train de naître dans un monde plus vaste, et l’univers lui-même était comme un utérus cosmique géant, et l’orbe (dont je pressentais qu’il était d’une manière ou d’une autre lié à, ou même identique à, la femme sur l’aile de papillon) me guidait à travers lui.


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