Il y a quelque chose après la mort nous prédit la science
L’une des rares questions essentielles à l’existence humaine concerne la mort, un événement qui marque une interruption avec le passage sur terre et qui de plus n’épargne personne. Si la mort reste souvent un tabou et qu’elle effraie, elle suscite aussi beaucoup d’interrogations car on ne sait pas ce qui se passe après la mort. Pour les uns il n’y a rien et c’est ce qu’affirme parfois d’une manière péremptoire Michel Onfray comme si c’était une vérité indéniable, jetant à la face des croyant cette sentence dont on ne sent aucun souci de l’autre mais un malin plaisir à casser les convictions non sans un zeste de méchanceté justifiée au nom du rejet de l’opinion contraire. C’est d’époque et c’est une forme d’hédonisme. Il n’y a pas de mal à casser du prêtre et du psychanalyste. Cela étant, la question de l’après mort est abordée par quelques figures célèbres de la pensée et figure également au sein d’écrits non moins célèbres comme le traité tibétain sur les morts ou bien quelques allusions très explicites de Platon, ou enfin bon nombre d’écrits théologiques ou ésotériques. La réponse ne fait pas consensus. Certains parviennent paraît-il à communiquer avec les défunts alors que les expériences de mort imminente laissent accroire à un sort particulier de l’âme mais comme les témoins sont revenus, on n’a aucune certitude sur ce qui se passe quand on est mort, c’est-à-dire quand le corps est privé de vie.
Voilà pourquoi il n’est pas approprié de parler d’une vie après la mort. La vie concerne le monde des vivants et dans l’éventuel monde des défunts on ne vit pas mais peut-être subsiste-t-on sous une forme spécifique. Desproges aurait dit que le névrosé a peur de la mort et aimerait bien survivre après le moment fatidique alors que le psychotique croit qu’on peut trouver dans l’au-delà des distributeurs de billets et qu’on peut aller manger un hamburger au MacDo de l’éternel. Si jamais l’existence se poursuit dans l’au-delà, c’est selon une modalité bien définie et surtout en l’absence de tout corps. La foi catholique évoque le corps de résurrection du Christ mais n’importe quel docteur de l’Eglise vous dira que ce corps n’est pas un corps physique et qu’il a surtout une valeur symbolique. Il faut donc chercher, voire concevoir quelque chose qui n’est pas de l’ordre du corporel, du spatiotemporel, du perceptible et s’il y a une science contemporaine qui nous permet d’y voir un peu plus loin, c’est la physique avec ses trois branches, entropique, cosmologique, quantique. Sans oublier les neurosciences mais qui sans doute ne seront pas décisives.
L’approche scientifique de l’après mort se trouve démunie faute d’expériences probantes. Il y a certes la mort imminente et quelques témoignages de « rencontres » avec l’au-delà mais cela ne suffit pas. Il faut poser le problème scientifiquement de telle manière qu’une réponse puisse être envisagée. Si quelque chose subsiste, c’est une entité, appelons-là âme ou pensée, qui peut se passer du support corporel censé l’abriter ou la générer ou enfin participer à sa genèse. Dans le cas contraire, rien ne subsiste. Si l’on admet en effet que la pensée est la conséquence de milliards de processus neuronaux alors, lorsque le cerveau se désagrège avec la mort, la pensée n’a plus de support physique et s’éteint forcément. D’ailleurs, des instruments précis de mesure sont utilisés pour statuer sur une mort cérébrale. Lorsque l’encéphalogramme est plat, le cerveau ne fonctionne plus mais sommes-nous pour autant sûr que la pensée ne s’est pas échappée dans un ailleurs ? La réponse à cette question dépend de la conceptualisation du réel. Est-il fait d’un seul tenant avec des éléments aux propriétés physico-chimiques ou bien doit-on prendre en considérations deux faces du réel, deux mondes ? Dans la seconde option, le monde ne se réduit pas à la partie sensible, perceptible, observable, et donc il faut dédoubler le réel. La physique contemporaine nous permet de reconsidérer ces questions et les conclusions pourraient s’avérer assez déroutantes pour les béotiens à l’ère des médias de masse et du matérialisme débridé.
En fait, établir la subsistance de quelque chose après la mort nécessite une sorte de procès scientifique où l’instruction doit rassembler tous les éléments à charge permettant de statuer sur le passage de « quelque chose » dans d’au-delà. L’approche ontologique est préconisée. Quelles sont les briques du réel ? Après les gloses anciennes sur la substance et les essences, la physique moderne a placé l’atome puis la particule comme constituant fondamental du réel et dans le vivant, c’est la molécule. Néanmoins, le donné fondamental serait plutôt le champ et l’information. Alors on ne va pas se priver d’évoquer une « carte méta-physique », même si on ne sait pas où la placer. Cette carte, c’est le sort de l’information qui tombe dans un trou noir. Une controverse scientifique s’est déroulée lors des deux dernières décennies et finalement, la conclusion c’est que l’information ne peut pas être détruite. Et que notre « âme-pensée » contient une multitude d’informations captées dans l’existence et rassemblées par un processus que l’on ne connaît pas encore, n’en déplaise aux neuroscientifiques qui confondent souvent la « mémoire ontologique » inscrite et la mémoire exprimée, autrement dit le souvenir. Chacun fera ce qu’il veut de cette carte en la jouant dans la conjecture de l’existence après la mort. L’âme quittant le corps sous forme de rayonnement gravitationnel et quantique ? C’est une carte importante qui se place avec d’autres pour jouer cette partie ontologique.
L’argument le plus tangible permettant de concevoir la subsistance de « l’âme » après la mort reste l’hypothèse du monde dédoublé. Autrement dit, une sorte de réalité à deux faces qui n’a rien de bien nouveau puisqu’on la trouve chez Platon avec la dualité sensible intelligible. L’initié à la philosophie sait que cette dualité n’a cessé de traverser les pensées, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours avec des formulations diverses. Ce qui est nouveau, c’est la possibilité assez récente de poser la conjecture en utilisant quelques bases de physique quantique (incluant la science de l’information quantique et la cosmologie entropique). Ce type de réflexion dépasse de loin la question de la mort car elle concerne aussi la compréhension de la conscience et la pensée. La physique quantique permet de dédoubler la réalité en un monde observable, dé-formé, décohéré et un monde cohérent, entrelacé et super-informé. Il faut concevoir alors que toute information passant par le canal spatiotemporel puisse être « enregistrée » au sein de ce monde super-informé. Une manière rigoureuse serait de formuler un principe de double correspondance, en suivant le chemin de pensée de Bohr et son principe permettant de raccorder les processus microphysiques avec leur étrangeté au monde classique des objets se déplaçant dans l’espace et le temps, ainsi que les champs magnétiques. La double correspondance se propose d’établir un second raccordement, cette fois entre le monde cohérent super-informé et le monde intérieur du vivant et de « l’âme », autrement dit un monde caché, intériorisé, doté de règles formelles et qu’on pourra aussi associer à l’inconscient. Cela étant, la double correspondance n’est pas aisée à manier, pas plus que la correspondance de Bohr, alors comme on dit, il va falloir s’accrocher ! Ou peut-être pas… L’homme n’ayant pas forcément vocation à comprendre l’univers mais seulement à utiliser le monde.
Comprendre, c’est bien ce qui nous est proposé avec ce principe de double correspondance qui s’applique autant à la question du vivant qu’au questionnement sur le sort de la personne après la mort. Cette seconde question étant plus aisée car nous disposons de nombreuses expériences, celles des morts imminentes mais aussi des états de conscience modifiés. Prenons les témoignages sur la vie qui défile à toute vitesse lorsque la mort approche. N’est pas un exemple de fonctionnement de l’information biographique traitée selon une procédure concevable comme un calculateur quantique d’un genre spécial ? J’en resterai là, en rappelant la thèse fondamentale du dédoublement de l’information qui autorise de prendre au sérieux la possibilité qu’il subsiste de nous quelque chose après la mort. Quant à la question du vivant, il y a d’immenses découvertes à faire mais le système n’encourage pas les savants à explorer l’inconnu. Ils disposent du « marteau génétique » alors tous les problèmes se résument à des « clous moléculaires ».
Quant à la mort, si l’homme peut parfois choisir son moment, il ne peut aucunement décider de ce qui se passe après, qu’il y ait rien ou bien quelque chose. Par contre, il dispose de la liberté de pensée et peut décider d’en savoir plus sur ces questions ou bien de passer à côté, soit qu’il préjuge d’un néant post-mortem, soit qu’il ne veuille pas en entendre parler car ces interrogations peuvent susciter quelques angoisses métaphysiques. Pour ma part, je réitère ma conclusion livrée après enquête et interprétation. La science penche en faveur d’une « vie après la mort ».
240 réactions à cet article
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Le problème de la science, c’est qu’elle est prisonnière du langage et à force de parler, elle s’emberlificote.
Tout n’est qu’une question de point de vue.
Soit il y a un début à l’univers et donc une fin
Soit l’univers a toujours existé et existera toujours, tout ne serait alors qu’une variation d’intensité.
C’est pareil pour la vie et la mort. Probablement, les deux ne sont que des variations d’intensité et, d’une autre manière, se poser la question de la « vie » et de la « mort » peut être considéré comme absurde, puisque ce ne sont que des concepts dans notre esprit. Que sommes-nous en train d’expérimenter ? véritablement ?
Comme dirait Castaneda, quelque soit l’hypothèse que l’on prend, la seule chose que fait le scientifique, c’est de confirmer la syntaxe de sa langue maternelle.-
Pas tout à fait ... En réalité ce n’est pas la science qui est prisonnière du langage mais bien les humains qui la pratiquent. Ils sont effectivement prisonniers des effets pervers du langage parlé et du flou inhérent à sa nature. Ceci parce que si il existe bien une définition à chaque mot, chacun y adosse des nuances de sens et de contexte qui ne permettent pas une description cohérente, et surtout valable en tout point de l’univers, indépendamment de l’être intelligent qui l’exprime (une forme de relativité ?). Ainsi, dès lors que l’on se met à gloser sur ce que la science décrit, modélise, on se perd dans des méandres sans fin qui permettent accessoirement d’écrire des articles pseudo-scientifiques comme ceux de ce bon Dugué. Je repense en particulier à celui récent sur la ’forme’ des orbitales : un bla bla qui fait assurément très plaisir à celui qui l’écrit, plaisant à lire, mais qui ne veut pas dire grand chose d’un point de vue scientifique, c’est à dire des mots et des images qui n’ont d’utilité que celle de gloser à l’infini sans rien produire d’opérationnel.
Une parenthèse à ce sujet : il est fait référence ici aux langages parlés et écrits tels que nous les pratiquons nous les êtres humains de la terre, mais rien ne dit qu’une forme plus élaborée de ces types de langage ne puisse être conçue et pratiquée ... ailleurs, par d’autres. Une forme de langage qui permettrait de véhiculer, d’échanger, de façon verbale une information scientifique avec un degré de précision suffisant. Mais c’est un autre sujet de discussion ...
Mais ce problème de l’ambiguïté des langues parlées a sa solution : les mathématiques. Voici bien le seul langage réellement utile et adapté au but que c’est fixé la science. Car c’est un langage universel justement, un langage qui présente clairement l’intérêt de ne pas être entaché de toutes ces faiblesses évoquées rapidement ci-dessus parce que reposant sur un socle que l’on peut supposé universel (au sens valable dans tout l’univers) : la logique.
D’ailleurs, fait curieux à propos de ce dernier point, il est intéressant de remarquer que, si les interprétations des phénomènes quantiques (expériences de la double fente pour citer un exemple des plus fondamental) s’accommodent au final assez mal de la confrontation avec la logique qui sous tend nos modèles actuels, ( c’est à dire la logique du tiers exclu : une chose ne peut être à la fois vraie et fausse en même temps), c’est bien l’ambiguïté des langages parlés (parce que justement ils intègrent des formes de logiques plus élaborés) qui permet de stimulantes dissertations de ces interprétations.
De l’apparente contradiction de mon propos il me vient une conclusion : si la physique mathématique actuelle vit une crise et semble dans l’impasse ne serait ce pas justement parce que cette logique élémentaire qui sous tend tout le corpus des sciences modernes est insuffisante ? Ceci étant dit, si il existe bien des logiques d’ordre supérieur à celle du tiers exclu, élaborer (ou réviser) l’ensemble des modèles actuel à l’aune de celles ci est une tâche des plus ardus.
Razzara -
« En réalité ce n’est pas la science qui est prisonnière du langage mais bien les humains qui la pratiquent. »
La science existerait-elle sans les êtres humains ?
La pensée est irrémédiablement liée au langage. Nous avons appris à reconnaitre du monde ce qui existait déjà dans la psyché des adultes qui nous entouraient dès la naissance. La possibilité d’objectivé est donc irrémédiablement circonscrite à la psyché humaine. -
Bien évidemment que la science ne saurait exister sans les humains ... La n’est pas ce que je veux faire remarquer. Ce qui importe en l’occurrence ici est bien la nature du langage utilisé à fin de ’parler’ de science, sa fonctionnalité ou non à remplir ce but. Et effectivement, le langage, au sens commun du terme tel que vous l’utilisez, est inadapté. D’où les emberlificotements et autres palabres a-fonctionnelles que vous citez. Le seul ’langage’ qui vaille est celui des mathématiques.
Razzara
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Le problème est plus subtil que cela.
La science décrit le « monde » et essaye de nous la représenter. Si je vous dis : quelle est la réalité ? vous allez parler de science. Parler, toujours parler.
Vous dites que seul le langage mathématiques prévaut. Ok. Pour moi, il me semble au contraire que tout langage permet de formaliser une représentation et donc, il s’inscrit toujours dans le passé ou dans le futur et jamais dans l’expérience direct de la réalité, de l’ici et du maintenant.
Par conséquent, même si les mathématiques semblent être un langage fiable, il est là pour nous détourner de la réalité. -
Par Castel (xxx.xxx.xxx.50) 7 mars 13:59
« En réalité ce n’est pas la science qui est prisonnière du langage mais bien les humains qui la pratiquent. »
La science existerait-elle sans les êtres humains ?
Bien sûr que la science existe, en soi. Ne confondez pas science et étude scientifique. L’étude scientifique, c’est la découverte des lois qui régissent le monde ; humain ou pas (l’espace, la matière noire, les planètes, l’univers). L’humain ne fait que découvrir ces lois, petit à petit. Chaque scientifique sait que sa propre observation d’une réalité modifie cette réalité ; c’est donc qu’elle existe, en dehors de lui.
Ces lois, que l’étude scientifique découvre, elles existent, indépendamment de leur découverte ou non par l’homme. Ces lois sont des principes scientifiques ; donc, oui, la science existe, sans les êtres humains.
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foutaise !
il n’ y a rien apres la mort !prouvez moi le contraire.mais il ne faut pas en avoir peur, bien au contraire !irina -
L’ennui c’est que les témoignages de ceux qui sont revenus de la mort sont à jamais subjectifs et même si ils sont en mesure de rapporter des informations connues dans cet état et qu’ils ne pouvaient pas physiquement connaître ça confirme juste qu’ils ont obtenu des informations par un moyen supra physique pas qu’il y a une vie après la mort.
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Par cogno5 (xxx.xxx.xxx.179) 7 mars 10:08
Ca peut surtout n’être que de simple hallucinations engendrée par diverses substances et « drogues » que nous sécrétons nous même.
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Ce qui n’explique pas les cas où les personnes ont vu des scènes et des informations qu’elles ne pouvaient pas vori physiquement là où elles étaient. -
Par cogno5 (xxx.xxx.xxx.179) 7 mars 10:08
« Ca peut surtout n’être que de simple hallucinations engendrée par diverses substances et « drogues » que nous sécrétons nous même. »
Oula ! Cogno, tu ne connais visiblement rien sur le sujet... La théorie « des hallucinations d’un cerveau en souffrance au seuil de la mort » est déboulonnée depuis bien longtemps. Cette vieille croyance a la peau dure car les gens comme toi qui se sont informés il y a plus de 20 ans la répètent encore bêtement. Je t’invite à visionner ou a lire les travaux du Dr Jean Jacques Charbonnier, voire à visionner « Faux départ », le dernier documentaire français qui dresse un état des connaissances actuelles. Pour info, des aveugles ont pu décrire des choses après leur NDE, du coup, l’hallucination, c’est hors sujet.
Les hallucinations sont donc à exclure puisqu’il est prouvé que certains patients en arrêt cardiaque ou coma profond -donc sans activité cérébrale cf. plus bas- ont raconté des faits réels. Ils ont pu traverser les murs pour être témoins de scènes avérées, ou encore dans certains cas, des proches ont pu voir la même chose que le mourant (cas du Dr Castel, de sa femme et de son fils qui témoignent dans Faux Départ d’avoir vécu une scène digne de la fin du film « Ghost » : ils ont vu leur défunt emprunter le fameux tunnel de lumière !).
La persistance de la conscience sans activité cérébrale se confirme depuis que Pamela Reynolds à vécue une expérience de mort imminente alors que l’activité de son cerveau était non seulement surveillée mais en plus nulle à coup sûr puisque son corps a été vidé de son sang pour les besoins de son intervention chirurgical. Aujourd’hui nier les nombreux témoignages, c’est être borné. S’il y avait hallucination, les gens ne décriraient pas tous la même aventure (tunnel, vision à 360° etc.). Certains verraient des éléphants roses, d’autre des vierges offertes, se baignant dans du lait de coco. La véritable question est : quel est cette dimension que rejoint la conscience et qui lui permet dans un premier temps de voir et de mémoriser ce qui se passe ici bas. La prochaine étape sera : qui y a-t-il au bout du fameux tunnel.
Pour info, pour l’auteur, tu ne peux pas parler de « quelques témoignages » sachant qu’il est prouvé désormais que plus de 10% des gens ayant fait un arrêt cardiaque ont vécu une NDE. Ca fait donc des millions de personnes rien qu’en France. Ces enquêtes sont décortiquées dans Faux Départ et facilement trouvables sur le net, Charbonnier en parle dans la video en lien ci-dessous.
« Toutes les personnes qui ont fait un arrêt cardiaque sont bien revenus d’une mort clinique puisque le cerveau cesse de fonctionner 15 secondes après l’arrêt du coeur (cf. Travaux du Dr Lome) et qu’il faut au minimum deux minutes pour que les secours arrivent à le faire repartir »
Aux vues des connaissances actuelles, les détracteurs informés et de bonne foi en sont réduit à estimer que la conscience n’est pas générée par le cerveau puisque ce dernier n’est plus actif au bout de 15 secondes, il ne peut donc pas généré d’hallucination comme le croit cogno.
Charbonnier : le médecin français le plus actif sur le sujet :
Documentaire récent disponible sur le net : http://www.dailymotion.com/video/xvd6ud_le-grand-retour-nde-emi-partie-1-sur-4_tech#.UTiEcqWAe_Y
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@Par Duke77 (xxx.xxx.xxx.227) 7 mars 13:14
pourtant c’est bien ce qui se passe dans les expériences de NDE, les gens voient des choses différentes, selon leur culture....
Si un chrétien voit jésus zet un hindou un dieu hindou selon sa représentation calssique, c’est que ce qu’ils voient n’est pas la réalité, mais juste des interprétations personnelles d’informations/souvenirs.
La simple désactivatio d’une certaien zone du cerveau (ce qui doit se apsser quand le cerveau s’arrête apparement de fonctionner, c’est de sentir un effet de décorporation,, ce phén omè,ne est activé lors des méditations spirituelles des moines tibétains par exemple, et cette zone c’est comme par hasard celle qui permet de se situer dans l’espace , dans son corps. -
Epicure,
"Si un chrétien voit jésus zet un hindou un dieu hindou selon sa représentation calssique, c’est que ce qu’ils voient n’est pas la réalité, mais juste des interprétations personnelles d’informations/souvenirs"
Ca ne se passe presque jamais comme ça.
Au contraire, ceux qui reviennent de NDE rejettent les religions traditionnelles et n’ont plus aucune crainte de la mort.
Ce qui est hautement subversif pour énormément de monde donc absolument intolérable !!! -
J’ai envie de rajouter que même s’il voit des choses de nature mythologique cela ne voudrait absolument pas dire que tout soit fantasmatique...
Bien souvent des réalités (c’est ce que Henry Corbin appelle le monde imaginal) tout à fait tangibles se maquillent sous des apparences trompeuses.. -
@furax
pourtant cela se passe aussi comme ça, puisque j’ai lu le témoignage d’un hindou qui racontait une histoire de ce genre, où il vivait une divinité hindou, et bien sûr des chrétiens qui faisaient des récits collant aux croyances chrétiennes.
J’ai l’impression que comme dans les rêves, on essaye d’interpréter, de lier à ce qu’on connait des sensations, et donc que pour certains cela se traduit par des interprétations selon leur religion.
Mais il est intéressant que tout le monde ne reste pas cantonné aux interprétations religieuses. -
Epicure,
Les cas que vous citez existent mais ils sont rares et votre explication est certainement la bonne. Dans un article précédent, un rédacteur d’Agora Vox, Pierre Marie Baty (qui ne fréquente malheureusement plus le site !) décrivait et interprétait sa propre NDE. Passionnant !www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/nde-near-death-experiences-du-105441
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Quand quelqu’un meurt, la vie continue. Il y a donc plein de vie après la mort.
Les gourous des nouvelles technosciences prédisent qu’un jour on sera capable de copier la totalité du contenu d’un cerveau dans une mémoire informatique. On ne sait pas si la simulation de la pensée dans un dispositif électronique permettra l’apparition d’une conscience, pour ne pas dire la continuité de la conscience d’un cerveau ne fonctionnant plus. Si leur prédictions s’avèrent justes, on pourra vivre éternellement, du moins tant que l’on ait payé la facture d’électricité.
Une expérience récente a prouvé que l’on peut communiquer directement de cerveau à cerveau, en reliant deux rats. C’est évidemment ni plus ni moins qu’une conversation téléphonique, mais d’ici quelques années on va tous pouvoir « télépathiser » de cette manière. La part de la communication non-verbale lors de ces transmissions va s’accroitre de manière spectaculaire, on apprendra à communiquer directement par la pensée, sans les mots. De la même manière, on pourra aussi apprendre à stocker nos pensées, voir carrément les pans entiers de notre conscience dans une machine. Le Graal de l’immortalité est alors à notre portée, mais il va falloir l’apprendre, ce qui ne sera pas donnée à tout le monde. On aura alors des gens capables d’immortalité et d’autres condamnés à disparaitre.
N’empêche, c’est déjà le cas. On se souvient de Newton ou Bach alors que l’on a oublié la plupart de leurs contemporains. Chaque fois que l’on écoute une oeuvre, on réveille une partie de la conscience du musicien. Il y a donc des personnes auxquels on reconnaît bel et bien l’immortalité. Peut-être, en continuant sur cette logique à l’aide d’appareils très sophistiqués inventés dans le futur, on y arrivera pour de bon.-
« mais d’ici quelques années on va tous pouvoir « télépathiser » de cette manière. »
Purée, si on me force à prendre ce truc, ça sera l’enfer !
La vie est tellement plus simple quand personne ne sait ce que tu penses ! -
Castel : « La vie est tellement plus simple quand personne ne sait ce que tu penses ! »
Quand on veut rendre service à quelqu’un on est obligé de connaitre sa pensée. Pour faire plaisir également. Aimer quelqu’un c’est aussi savoir un peu se mettre dans sa tête.
La vie est-elle simple quand il y a personne pour te rendre service, personne pour te faire plaisir, personne qui t’aime ? Quand personne ne s’intéresse à toi ? Une drôle de conception de la vie, tout de même ....
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@ Maha,
Aucun problème sur votre commentaire sauf une chose :
Si on communique tout le temps, on devient comme des plantes ou des animaux. On n’a plus aucune existence personnelle !
La société pousse dans ce sens avec les nouvelles technologies et il me semble que c’est bien d’en être un minimum réfractaire. -
De toutes façons, on communique tout le temps... Ne serait-ce que sa lassitude.
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Non, l’être humain réfléchit, il peut être comme une boîte noire à l’intérieur de lui-même. Tout ce qui fait de l’être humain un être intéressant se situe à l’intérieur de lui-même, là où nul communication n’est possible.
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lulupipistrelle 7 mars 2013 14:51@Deneb : selon les égyptiens antiques « Prononcer le nom d’un mort, c’est le faire revivre ».
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Merci, Lulu. Dites, auriez-vous quelque chose à voir avec une famille d’inventeurs et aviateurs de mon pays natal ?
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lulupipistrelle 7 mars 2013 18:00Sans doute pas... mais néanmoins nous avons un cousinage lointain... ha,ha,ha... et sûrement un voisinage passé , si vous avez fréquenté le bar des oiseaux..
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En effet.... Mais il y a 15 ans. Vous habitez dans le Vieux ?
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lulupipistrelle 7 mars 2013 18:14Non... un vallon.
Sinon, la Slovénie est le seul pays où je me suis trouvé des homonymes parfaites (nom et prénom) ... à l’orthographe près, évidemment. -
Vous devez vous trouver en plein dans le brouillard en ce moment, phénomène très rare dans ce coin.
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lulupipistrelle 7 mars 2013 19:33Météorologue ? pilote ? effectivement , je ne vois plus la prom’, ni les avions qui décollent ou atterrissent.
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Réponse subtile... Chapeau ....
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deneb,
tu as tes chances avec fatale !Irina -
Oui, on dirait, Irina, qu’il essaie la pommade. Mais je dois être allergique.
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@ deneb
Il y a un livre qui s’intitule « Le monde du fleuve ». Si l’envie vous vient de le lire, vous ne serez pas surpris par son contenu. Il y a trois tomes.
Ou l’humanité avait été enregistré.... -
Le jour où la science détectera des âmes en dehors des corps, alors on pourra relier toutes ces histoires au mot science, ce qui n’est absolument pas le cas DU TOUT pour le momment. Tout le reste n’est que propagande religieuse.
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« Tout le reste n’est que propagande religieuse. »
Scual, tu me sembles bien peu informé sur le sujet. Je ne suis pas croyant, je suis un scientifique.1/ Il est prouvé depuis 2001 que le cerveau cesse toute activité 15 secondes après un arrêt cardiaque. On en déduit que des millions de personnes ont été réanimées après une mort clinique (i.e. arrêt de l’activité cérébrale).2/ La conscience de personnes en état de mort clinique a perduré : des centaines de cas ; des aveugles qui peuvent voir pour la première fois à cette occasion, des gens qui confirment une scène qui s’est passé de l’autre côté d’un mur ou très loin du corps etc.)Donc, soit on en conclu que la conscience n’est pas générée par le cerveau mais forcément par le corps physique et on en revient à penser que cela vient du coeur (comme il y a 50 ans où la mort clinique était défini par l’arrêt cardiaque, auparavant c’était l’arrêt respiratoire : on mettait un miroir devant la bouche du patient pour savoir s’il respirait encore ou s’il était mort sic), soit on en déduit qu’aucun organe ne génère la conscience, le cerveau est le meilleur candidat pour cette fonction d’après la science moderne et se trouve désormais hors concours. C’est un raisonnement scientifique qui amène à l’hypothèse de la conscience qui passe dans une autre dimension après la mort du corps. A moins que tu ais une autre explication... -
@Par Duke77 (xxx.xxx.xxx.227) 7 mars 13:31
1) le cerveau cesse de fonctionner après 15 secondes, mais est un stand by pour les neurones ou un reset général, pour avoir une analogie avec l’informatique.
SI ine personne garde sa personalité, ses souvenirs, ses fonctions motrices etc... après une interruption, c’est donc que le cerveau ne meurt pas tout de suite, mais est juste dans un état de repos, il suffit de vérifier son activité cérébrale après. A ce que je sache personne n’a aprlé d’une cerveau en colmpote, mais ayant repis une vie normale après un arrêt de 15 seconde et réanimé, ou pour les NDE.
En fait si on veut être rigoureux, le cerveau meurt quand les cellules du cerveau meurent.
Certtaines « morts cérébrales » sont donc uniqument des « mises hors tension » du cerveau plutôt.
Pour appuyer l’idée que le cerveau n’ezst pas le centre de la conscience et de nombreuses fonctions mentales, il faudrait montrer des cas de personnes qui ont perdu définitivement certaines zones du cerveau (activité nulle) alors que les fonctions liées continuent , et ce sans réoganisation cérébrale.
A ce jours ceci n’a jaùis été montré, donc toute hypothèse qui place des activités cérébrales hors du cerveau, restent des hypothèses, des spéculations.
En fait le fait qu’un ne puisse aps expliquer certaiens choses, n’est pas la preuve que les hypothjèses qui prétendent donner des réponses sont justes. (sinon il faut admettre les discours de tous els charlatans). -
Bonjour à tous
Un brillant scientifique... pas un illuminé !
« Le Dr Eben ALEXANDER est revenu de ce voyage avec la conviction profonde que la conscience dépasse le fonctionnement complexe de notre cerveau, rapporte le journal français, précisant encore que son livre trouble d’autant l’Amérique que l’homme n’a rien d’un illuminé ni d’un gourou.
Il précise qu’il est fils de neurochirurgien et a grandi dans un univers rigoureux et rationnel du monde scientifique, avant de devenir Professeur de neurochirurgie à l’école de médecine de Harvard.
Un brillant scientifique donc, confronté à la mort et en revenant avec des souvenirs, dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils évoquent un au-delà assez classique, »l’image même du paradis tel qu’on l’imagine« . »
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Une fois encore, l’auteur nous pousse dans un questionnement dont les réponses ne sont que spéculatives.
Mais pourquoi pas ?
Entre l’avis péremptoire des deux croyances opposées, tout est envisageable :
- Selon Onfray et ses paroissiens, il n’y a rien.
- Selon les adeptes du divin, il y a le paradis pour les gentils et l’enfer pour les méchants.Ces visions égo centrées rendent aveugles.
La mort de l’individu n’est que sa fin à lui : peu de chose en définitive
Que reste-t-il du passage d’un homme ou d’une femme après sa mort ?
Il reste ce qu’il ou elle a transmis à ses survivants : sa vie se prolonge au-delà de sa mort dans la vie des êtres engendrés, tant sur le plan génétique que psychique. Avoir une pleine conscience de ça permet de faire face à l’échéance finale [du moi] sans se poser la question sur soi-même : on s’en fou de ce que devient l’individu [moi], ce qui compte, ce sont les vivants qui poursuivent le chemin.
Évidemment, cela n’arrange pas les affaires de celles et ceux qui n’ont rien transmis durant leur séjour dans le monde des vivants... Certes, mais en cela que chaque être humain est une parcelle de l’univers tout entier, elle disparait en tant que [moi], mais continue d’appartenir à l’histoire dudit univers.
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Depuis la nuit des temsp le spiritualisme triomphe, sans nous apporter, pourtant, la moindre preuve que l’ame’existe, mais son impéritie arrogante,violente et tyrannique, s’est imposée impose à tous et ce de notre plus jeune age, souvent en usant de la violence, de la répression ! Sans parler que les religieux ont souvent utilisé cette croyance pour manipuler les gens , les contrôler.
La promesse de vie après la mort, c’est le meilleur moyen de contrôler des gens qui dans la vie n’ont rien, c’est pour ça que les religions sont populaires aprmis les populations qui connaissent la misère. -
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"À noter également, sujet connexe, que ce terrorisme de l’obligation de la vie est un vrai scandale : dans un monde juste, le suicide devrait être légalisé dès l’âge de raison, et ce, sans avoir à fournir de raison particulière, une simple euthanasie indolore et peu coûteuse ferait l’affaire, une sorte de MAM, Mort Assistée Médicalement."
Pas d’accord, on n’a pas décidé notre vie alors pourquoi décider de notre mort ?
"Seulement le minable qui fait des enfants ne veut pas souffrir : “nous voulons que tu vives parce que nous, les minables, on ne veut pas souffrir, et quand on sera vieux, tu t’occuperas de nous”, raisonnement scandaleux et ordurier."
Très léger comme raisonnement ! Vous avez des choses à reprocher à vos parents ?
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Le premier des mots stériles, que vous ne voyez pas comme tel, est celui de « mort »...
Le second des mots stériles, que vous ne voyez pas comme tel, est celui de « après »...
Tous les mots sont des concepts qui n’existent que dans l’esprit, lequel est donc au-delà de tous, au-delà de la mort et du temps, notamment...
Le Christ rit.
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Houla, M. Dugué, ce n’est pas le premier billet que vous faites qui me semble bien sombre.
Pour détendre un peu l’atmosphère, une citation de Coluche :
On est en droit de se poser la question : « Y a-t-il une vie avant la mort ? »-
Par contre, il dispose de la liberté de pensée et peut décider d’en savoir plus sur ces questions ou bien de passer à côté, soit qu’il préjuge d’un néant post-mortem, soit qu’il ne veuille pas en entendre parler car ces interrogations peuvent susciter quelques angoisses métaphysiques.
Tout à fait. Donc pour les curieux et ouverts d’esprit (bon je sais, c’est pas la majorité ici..) :Le livre qui a lancé toute l’affaire : http://www.amazon.fr/vie-après-sont-revenus-lau-delà/dp/2290339180/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1362648067&sr=1-1Rappelons quand même le plus important dans ces histoires de NDE, ce sont les profonds changements psychologiques de bien des personnes ayant vécu ces phénomènes. Un amour de la Vie qui surpasse tout et une définitive absence d’angoisse concernant le mourir et la mort.Je voudrais aussi rajouter le paradoxal silence des Églises confessionnelles quant à ces événements, comme si on leur ôtait là leur raison d’exister...D’ailleurs je suis bien persuadé que nous n’aurons ici aucun commentaire des cathos habituels de ce site plus prompts à aller moraliser ailleurs que de s’intéresser à des choses qui fâchent..Pourquoi ? Tout simplement parce que l’Amour vécu lors d’une NDE est inconditionnel.Et cela pour les Églises c’est bien évidemment inacceptable.-
Il reste tout de même quelques prêtres près à jouer le jeu comme François Brune qu’on retrouve dans le livre sur la mort transfigurée préfacé par Edgar Morin et paru il y a 20 ans. Je donne cette précision parce que dans notre société menacée par les peurs, un label rassure. Dans ce livre, tous les détails sur ces NDE sont recensé et analysés.
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Tout à fait. Il y a en effet François Brune. Il y en a d’autres chez les Orthodoxes notamment. Je ne l’ai pas signalé car comme dit le proverbe : une hirondelle ne fait pas le printemps...
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Bonjour Bernard Dugué,
Ave Gollum !
Sur AV, on se sent un peu comme des pensionnaires de la Comédie Française qui rejouent régulièrement les mêmes classiques !
Voici une de nos dernières représentations :
ww.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/nde-near-death-experiences-du-105441
dans lequel j’écrivais ceci :
« Sympa Gollum !
Si vous avez l’occasion de voir le document de Stéphane Allix, ne le ratez pas. Ne vous laissez pas rebuter par le fait que ce soit TF6 qui l’annonce et que la présentatrice soit...Elodie Gossuin !
L’interwiew du curé revenu d’une NDE est remarquable !
Il est décrit la puissance et l’effet énorme mais exprime très bien le fait que ce n’est absolument pas lié à sa religion. D’où sa gène pour en parler à ses paroissiens... »Mis à part que Gollum est toujours aussi sympa, je reviens sur ce curé pathétique sidéré par ce qu’il a vécu et l’impossibilité d’en parler à ses ouailles sous peine de mettre « el’brun », comme on dit ici, dans leurs croyances.
Depuis, Stéphane Allix a créé une revue intéressante, « L’inexploré » dont voici un article
http://www.inrees.com/articles/Le-paradis-existe-selon-un-neurochirurgien-americain/Et, pour faire court deux liens, un vers les travaux remarquables du cardiologue hollandais Pim van Lommel :
et un autre sur les « visions » en NDE d’aveugles de naissance :
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Gollum,
Moi, j’en ai déjà entendu parlé par des ordonnés d’Églises confessionnelles...D’autre part, certaines Expériences de Mort Imminente aboutissent aussi à des visions d’enfer.
Ce n’est pas parce qu’on a jamais vu de cygne noir qu’il n’en existe pas.
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Hum ffi.. révélateur que vous parliez d’enfer... Comme je l’ai souvent dit les cathos tradis sont plus intéressés par le diable que par Dieu, bien souvent..
Beaucoup de musulmans aussi d’ailleurs sont obsédés par Iblis, et la peur d’être rejeté par Dieu.Dois-je ici rappeler la parole d’Eckhart (encore une fois) dont le degré de soumission à Dieu était tel qu’il disait en gros ceci : Si le bon vouloir de Dieu est de me maintenir en Enfer je ne voudrai pour rien au monde désirer autre chose...Il y a en effet des NDE infernales. Elles sont minoritaires.Cela ne me trouble pas plus que ça pour la raison que j’ai adopté une attitude de quiétisme (Mme Guyon) il y a bien longtemps et que je considère (en bon néo-cathare) que le diable n’est qu’un ennemi apparent de Dieu et pas un ennemi réel..Je signale d’ailleurs que parvenu à un certain degré élevé d’union mystique Thérèse d’Avila en était arrivé à la conclusion que le diable n’avait aucun pouvoir réel..Cela n’enlève rien à la réalité des forces du Mal mais relativise fortement celui-ci. Le Mal n’a en effet rien à voir avec l’Absolu et ne fait donc clairement pas le poids.. Ce qui n’empêche pas que l’on récolte le fruit de ses actes.Mais évidemment tout ceci est incompréhensible pour une théologie qui maintient le libre-arbitre, ignore la prédestination, les vies successives, et la complémentarité des contraires. Et qui fait du diable un adversaire quasi équivalent à Dieu, ce qui est du manichéisme.Notons ici que les vies successives qui ne s’arrêtent jamais sont l’image exacte de l’enfer perpétuel tel qu’enseigné par le christianisme mais fort mal compris jusqu’ici. -
Intéressants vos liens Furax ! Merci à vous.
Je suis notamment frappé par le fait que la conscience soit encore plus vive et plus aiguë en cas de NDE que dans la vie courante. Preuve s’il en est que l’âme n’est pas faite pour le corps et que celui-ci n’est pas créateur de conscience comme le croient les matérialistes mais exactement l’inverse : il est un obstacle à celle-ci... -
Vos préjugés vous égarent (vous m’aviez bombardé « ennemi », il y a peu).
Je relevais juste les deux inexactitudes que vous exposiez :
Oui, j’ai déjà entendu des prêtres évoquez ces phénomènes des quasi-trépas.
Vous disiez que cela n’existait pas.
Oui, j’ai déjà entendu rapporté des quasi-trépas à vision infernales.
Vous disiez qu’il n’y avait rapporté que des visions d’amours.Le diable est-il l’ennemi de Dieu ? nous sommes loin du sujet.
Il n’y aurait aucune liberté si le diable n’existait pas.
Il est donc certainement préférable que le diable existe et qu’il y ait de la liberté.
Ou alors peut-être Dieu n’est-il pas tout puissant : ce ne serait pas le premier Être à se faire dépasser par sa création. Dans ce cas, puisqu’il nous a donné la vie, il mérite notre aide. -
Vos préjugés vous égarent
Je crois qu’en matière de préjugés c’est vous qui remportez la palme.(vous m’aviez bombardé « ennemi », il y a peu).Ça m’étonne un peu. J’aimerai bien avoir les références SVP. Je me souviens avoir écrit que vous étiez mensonger mais ennemi...
Je relevais juste les deux inexactitudes que vous exposiez :
Oui, j’ai déjà entendu des prêtres évoquez ces phénomènes des quasi-trépas.
Vous disiez que cela n’existait pas.Je n’ai jamais dit cela. Je parlais de l’Église de manière officielle, autrement dit à un haut niveau et devant la presse...Que quelques prêtres en ait parlé que voulez-vous que cela me fasse ? Ils sont minoritaires..Je connaissais d’ailleurs l’opinion du Père Brune..Mais il faut bien reconnaître que l’Église est inaudible sur cette question. Comme sur bien d’autres d’importance d’ailleurs..
Oui, j’ai déjà entendu rapporté des quasi-trépas à vision infernales.
Vous disiez qu’il n’y avait rapporté que des visions d’amours.Ce n’est pas parce que je n’ai pas parlé des NDE infernales que je n’étais pas au courant. Du reste mon omission ne remet pas en cause la très grande majorité des NDE qui débouchent sur cet amour inconditionnel. Si les NDE infernales avaient été majoritaires j’aurai parlé de celles-ci et non l’inverse.. Mais bon c’est dommage pour les fanas du diable ce n’est pas le cas..D’autre part il est bon de signaler ici que ces NDE infernales n’ont bien souvent rien à voir avec l’état spirituel, disons de sainteté si vous préférez, de la personne... -
Malheureusement Ffi n’est pas seul à deféndre cette thèse de l’origine monothéiste de la science (1). A l’inverse je n’ai trouvé aucun texte dénonçant le caractère débile de cette thèse, sauf Georges Minois, L’Eglise et la science .
En connaîtriez-vous d’autres ? Merci d’avanceNon hélas.. Mais je pense que l’imprégnation culturelle de l’Église comme du matérialisme philosophique a fait que beaucoup de considérations sur pas mal de choses ont été faussées..
Ce sont des ennemis, mais paradoxalement ils se sont souvent donné la main pour dénigrer pas mal de choses..
voir ici.
Pourtant, ma thèse de la réfection de la notion de causalité par l’église, la faisant échapper à l’essentialisme, pour l’inscrire dans un ordonnancement temporel, je l’ai agrémenté de beaucoup de sources. Ce n’est pas pour moi une conception à priori, mais à postériori, après avoir mis le nez depuis des années dans l’étude de l’histoire des sciences et de la philosophie, sans écarter aucune source à priori.
Mensonger ? je réclame surtout le droit de me tromper...
Pour le reste : La presse interroge-t-elle l’église de nos jour ? Non.
Il faut aller chercher l’info : voir ici, par exemple.Sinon, je vous ai répondu ici, car notre interprétation diverge toujours.
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Ce sont des ennemis, mais paradoxalement ils se sont souvent donné la main pour dénigrer pas mal de choses..
Décidément ffi vous avez vraiment des problèmes de compréhension.Dans cette phrase ceux qui sont ennemis ce sont les matérialistes et les catholiques traditionalistes. Jamais je n’ai employé ce terme par rapport à nos échanges, puisque je ne suis ni l’un ni l’autre... -
J’ai même envie de rajouter que le contre sens que vous faites est le reflet de vos préjugés sur ma personne.
Pourtant le sens était évident... Mais vous avez sauté là-dessus comme si cela était une attaque, cela en dit long.. -
Vous ne parliez pas de ceux qui soutenaient cette thèse de l’origine monothéisme de la science ?
(note : je soutiens seulement une réfection de la causalité par son inscription dans le temps).Admettez néanmoins que votre succession de phrase porte quelques peu à confusion.
En effet, le sujet de la phrase précédente est « je ».
Le sujet de la subordonnée qu’elle contient est « l’imprégnation culturelle »
Le complément du sujet de cette subordonnée est « de l’Église comme du matérialisme philosophique »J’en déduire qu’il me prendre le complément du sujet de la subordonnée de la phrase précédente pour déterminer le « ce » ?
Méa culpa. Il n’est pas facile de bien lire quand on lit beaucoup.
Cependant, en faisant la substitution, j’avais eu :
« l’Église comme du matérialisme philosophique sont des ennemis », ce qui ne m’avait pas semblé correct.J’avais donc substitué le « ce » par "ceux qui défendent cette thèse de l’origine monothéiste de la science« , où je suis compté pour comprendre : »ceux qui défendent cette thèse de l’origine monothéiste de la science sont des ennemis (de vous)".
Il n’est pas facile de bien écrire quand on écrit beaucoup non plus.
Cela dit, vous m’avez assez régulièrement qualifié ou bien de catho intégriste, ou bien de matérialiste, qu’il ne me semble pas que cette thèse soit si pertinente que cela.Le catho est plutôt matérialiste quand il s’agit de science.
Il marche sur deux jambes : la foi, pour le surnaturel et la vie de l’esprit ; la raison, pour le naturel et la vie du corps. Mais c’est vrai qu’il n’aime pas que le naturel se substitue au surnaturel et vice-versa : il place Dieu à un certain endroit, qui n’est ni partout, ni nul part. -
La science n’a aps comme origine le monothéisme, mais bien la civilisation grco-romaine, plus aprticulièrement les philosophes qui étaient savants.
D’ailleurs la science moderne est née quand les pionniers savants moderne se sont intéresés aux textes des philosophes/savants de l’antiquité, dont les matérialistes, à l’époque de la renaissance, qui est la renaissance de la culture classique greco-romaine. -
En effet, c’est abusif de dire que la science a pour origine le monothéisme (mais la citation n’est pas de moi). En revanche, la notion moderne de la causalité, envisagée selon le temps, est le fruit du christianisme.
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Admettez néanmoins que votre succession de phrase porte quelques peu à confusion.
Je l’admets, mais quand même avec un peu de réflexion le sens est clair.
En effet, le sujet de la phrase précédente est « je ».
Non je parle bien de l’Église et des matérialistes juste avant. Il n’y a pas de « je » sauf peut-être encore avant, j’ai pas vérifié..
Cela dit, vous m’avez assez régulièrement qualifié ou bien de catho intégriste, ou bien de matérialiste, qu’il ne me semble pas que cette thèse soit si pertinente que cela.
Dans ma phrase je parlais des matérialistes affichés.. Mais vous l’avouez vous-même vous êtes matérialiste quant à tout ce qui est physis. D’où la connivence d’ailleurs que j’ai souligné entre les deux paradigmes : cathos et matérialistes purs. Même s’ils sont ennemis affichés.
Le catho est plutôt matérialiste quand il s’agit de science.
C’est bien le problème.
Il marche sur deux jambes : la foi, pour le surnaturel et la vie de l’esprit ; la raison, pour le naturel et la vie du corps. Mais c’est vrai qu’il n’aime pas que le naturel se substitue au surnaturel et vice-versa : il place Dieu à un certain endroit, qui n’est ni partout, ni nul part.
Vous vivez dans la dualité. Dieu s’il n’est pas partout n’est pas Dieu. Il ne s’agit pas de panthéisme puisque dans le panthéisme Dieu est seulement immanent aux choses..
Vous avez écrit d’ailleurs sur un autre post que peut-être Dieu n’est pas tout puissant. Pour moi cela est une hérésie et une absurdité.
Le matérialisme spirituel existe. C’est une réalité. Votre façon de voir, mais aussi pas mal de doctrines New Age qui sont très spiritualistes en apparence mais ne sont rien d’autre que recherche de confort de l’ego, mais bon c’est un autre débat...
Quant au surnaturel il englobe le naturel. Bon allez j’arrête là on va pas éterniser la chose..
J’essayerai de répondre à votre post sur AvTV quand j’aurai le temps..
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Non je parle bien de l’Église et des matérialistes juste avant
Certes, mais vous l’employez comme un complément de nom, selon la tournure « de l’Église comme du matérialisme philosophique ». Substituer dans le « ce », donne alors « ’’l’Église comme le matérialisme philosophique’ sont des ennemis », ce qui revient à affirmer que « l’église ainsi que le matérialisme philosophique sont des ennemis », ce qui n’a pas le sens que vous souhaitiez faire entendre.
Pour le reste :
Vous vivez dans la dualité. Dieu s’il n’est pas partout n’est pas Dieu.
Tout dépend du sens que vous donnez à est et du plan intellectuel sur lequel vous placez votre réflexion.
D’un point de vue intellectuel, il y a aussi des lieux : par exemple, l’essence du chat ne sera pas placée au même lieu que l’essence du chien dans l’intellect, et c’est ainsi qu’on les distingue.Dieu est partout, au sens ou il créa les espèces et les gouverne.
Dieu n’est pas partout, au sens qu’il est autre que les espèces qu’il a créées.
Donc il me semble inutile de chercher à déterminer, dans la réalité des existences matérielles, par l’universalisation ou l’abstraction, l’essence de Dieu, car elle ne s’y trouve pas. Tirer mentalement une universalisation à partir des existences matérielles, ne me permet de trouver que... l’essence des choses matérielles.Donc, il y a des lieux où l’on ne trouvera pas Dieu lui-même, mais seulement son art (l’essence de la chose qui fut faite) et ses actes (les lois relatives à cette essence).
Par exemple, prenez un homme qui est très mauvais envers autrui. De toute évidence Dieu n’est pas avec lui, bien que cet homme tienne son essence de Dieu. Et bien, vous verrez bientôt l’acte divin à l’oeuvre : l’homme, pris en infraction à la loi morale, sera bientôt travaillé par des souffrances morales et, s’il ne se repend pas, pour se prémunir de ces souffrances internes, il penchera à s’insensibiliser pour y faire face : devenu comme sourd et aveugle, il se cognera alors dans tous les murs et tombera dans tous les trous... (ex : DSK).
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Hola, ne faites pas dire à la science ce qu’elle ne peut affirmer ou étudier.Comme vous le savez, l’acquisition de données en science est fondée sur l’expérimentation, sur le modèle hypothèse, essai, validation ou invalidation, répétition...
L’accès à ce qui peut se passer après la mort est donc une question à la limite de ce que l’activité scientifique peut traiter, qui doit, pour se faire, s’appuyer plus sur l’épidémiologie (et de l’éthologie) que sur la démarche expérimentale, avec tous les problèmes de correspondances et de corrélations que pose de façon systématique cette approche épidémiologique.
Il existe cependant des témoignages troublants de personnes ayant vécu des NDE, qui contiennent des détails que -semble t il - elles n’étaient pas en capacité de percevoir. L’exploitation scientifique de ces données reste pour le moment quasi inexistante, et ce qui est publié sur le sujet dans le domaine « grand public » est davantage fondé sur le « croire » que le « savoir ».
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Je n’ai pas dit que la science pouvait ou devait étudier la vie après la mort
J’ai juste établi des correspondances et spéculé sur des donnés nouvelles même pas encore consuelles sur les informations quantiques. La conclusion étant que la subsistance de quelque chose près la mort est plus qu’une hypothèse. Quant au grand public, je l’oublie, en espérant toucher un public grand. Certains savent, d’autres non
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Cette question doit bien vous taraudes, et c’est bien normal, car s’ interroger sur ce que signifie la mort, c’est s’interroger sur le sens de la vie ?
Et la vie ne peut pas se prouver scientifiquement, vous ne pouvez que constater sa manifestation, comme pour ceux qui ont vécus l’ expérience de mort imminente porte en eux une expérience indéniable qui avec les mots sont dans impossibilité de convaincre une pensée rationaliste.
« Meurs avant de mourir, afin de ne pas mourir quand tu devras mourir : ou bien il te faudrait périr. »
(Angélus Silesius)« Je ne crois en nulle mort ;
Je meurs à toute heure
Et chaque fois je n’ai trouvé
Qu’une vie meilleure. »
(Angélus Silesius)
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Et même mourir à ce « vouloir mourir »
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Bonjour Bernard Dugué,
Sujet très délicat à aborder compte tenu du scepticisme bien ancré dans notre société vis-à-vis des phénomènes « paranormaux ».
Depuis la publication du livre de Raymond MOODY en 1975 intitulé « La vie après la vie », de nombreux médecins urgentistes, chirurgiens, etc. se sont intéressés aux phénomènes des EMI (Expérience de Mort Imminente), NDE (Near Death Expérience) ou EFM (Expérience aux Frontières de la Mort) d’un point de vue « scientifique » (tout du moins selon une une approche rationnelle inculquée par leur formation). Et leur conclusion a laisse perplexe : « L’absence de preuve ne signifie pas preuve d’absence ».
D’un point de vue phénoménologique, les témoignages que les patients rapportent de leur « expérience hors du corps » (ou OBE) sont, à proprement parlé, « sidérants » et remettent grandement en question certaines « croyances » matérialistes.
Une conférence sur ce thème se tiendra ce week-end au Grand Auditorium Palais des Congrès Parc Chanot à MARSEILLE.
De plus en plus de cliniciens se sentent concernés par cette question là. A titre d’exemple deux vidéos du Dr Jean-Jacques CHARBONIER (très actif en France pour développer des protocoles d’études de ces phénomènes) :
Les OBE ont été étudié « expérimentalement » par un certains Robert MONROE.Que nous y crions ou pas, ce domaine nécessiterait des investigations plus sérieuses, car quoi que l’on y trouve, cela nous permettrait de mieux comprendre l’humain et espérer ainsi mieux se comprendre soi-même.
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Bonjour Bernard,
Il me semble important de m’en remettre à un philosophe qui ne fait
pas la confusion des projections humaines relativement au divin.
« la leçon de Nietzsche est que l’avenir reste fondamentalement ouvert, y compris à une problématique « reviviscence du divin ».Pour le reste c’est au fond la part secrète de l’âme, c’est à dire du caractère d’unicité
de chacun de nous qui fait le choix ultime.Au coeur de chaque personne se trouve un élément de non-communication qui est sacré
et dont la sauvegarde est très précieuse.Et puisque l’on est entre nous, mon attachement profond pour tout ceux que j’ai aimé
me porte naturellement à dire comme Gaudi, l’architecte mystique,»Plus je vois disparaître ceux que j’aime et plus je crois en Dieu«
»Pour que Dieu soit complice, il suffit qu’il soit présent"
Victor hugo-
Bonjour Jack. Les poètes ont bien souvent une meilleure perception de ces choses de l’invisible que le commun des mortels. Baudelaire, Hugo, Hölderlin, Rilke, Milosz, Mallarmé, tous savaient..
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ben ouié y a ké t’chose après que t’es raide , soit des asticots soit des cendres , c au choix
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On est tous d’accord sur le quéquchose ! Le débat c’est surtout sur le quéqu-non-chose. Comme l’été n’existe que par rapport à l’hiver, le quéqu’chose laisse penser de façon très à un quéqu-non-chose. La clé des oppositions est le temps, et les choses n’existes que tant qu’elles sont expérimentables, dans le temps... Mort tu n’est plus dans le temps. Qu’est ce que le non-temps ?
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Il est une approche non évoquée dans cette article : celle adopté par Eccles par exemple.
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Carew_Eccles
A lire en particulier : ’Comment la conscience contrôle le cerveau’
http://www.amazon.fr/Comment-conscience-controle-cerveau-Eccles/dp/2213597669
Pour résumer succinctement : Eccles par du principe que si l’âme existe alors nécessairement il existe une ’interface’ permettant à l’âme de piloter le corps. En toute logique cette interface est à chercher dans le cerveau.
Cette approche est très inintéressante dans le sens ou elle propose (enfin) une voie concrète à l’investigation scientifique de la question de l’existence de l’âme. Et Eccles de considérer une modélisation quantique de la fonction synaptique du neurone (exocytose du bouton synaptique) pour montrer (démontrer ??) que l’âme, ou la conscience,( terme peut-être mieux adapté parce que débarrassé de toute connotation religieuse ), contrôle le cerveau et par voie de conséquence le corps, en modifiant les probabilités associées aux états quantiques utilisés pour décrire le fonctionnement de la synapse. Il montre en particulier que les transitions observés diffèrent singulièrement de celles calculées.
D’où ma question : avez vous connaissance de ces travaux M. Dugué ? Qu’en pensez-vous si c’est le cas ?
Un dernier point sur le quel vous insistez fort justement à propos de ces questions (et c’est vrai aussi pour vos autres articles plus orientés quantique) c’est le rôle fondamental de la notion d’information. Il est fascinant de constater que le cerveau, l’âme, est essentiellement en opposition avec le principe entropique. En effet, tout au long de l’existence, la conscience accumule de l’information dans un processus par nature néguentropique la ou tout le reste de l’univers est soumis au principe de l’entropie croissante. Du coup, on en est effectivement conduit à penser qu’il y a (au moins) deux univers concevable : celui de la matière et celui des consciences.
Merci en tout cas pour vos articles. Même si je suis réservé et critique sur vos interprétations plus philosophiques que scientifiques, c’est avec plaisir que je vous lis.
Cordialement
Razzara
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Je connais les thèses de Eccles formulées avec la participation de Popper. Il s’agit du dualisme interactionniste mais je n’ai pas voulu en parler pour ne pas rendre plus compliqué le propos et allonger un texte qui déjà dépasse le seuil moyen de l’attention des internautes
Ce dualisme de Eccles est lui aussi établi avec une sorte de double correspondance qui me paraît insuffisante mais c’est une excellente piste. Et au final, je suis plus du côté de Eccles que de Changeux comme vous l’avez constaté. Le grand chantier, c’est de comprendre et expliciter ce second monde de l’info quantique
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Merci de m’avoir répondu M Dugué.
Pour généraliser quelque peu, il y a un point qui m’a toujours fasciné : le fait que l’univers est effectivement engendré des êtres pensants portés à s’interroger sur sa nature et sa finalité. Créant ainsi une boucle informationnelle, une sorte d’auto-référencement ou l’information est in fine la seule chose fondamentale.
On ne peut dès lors que s’interroger encore un peu plus et se demander qu’elle pourrait être la raison de cela, si tant est qu’il puisse y avoir une raison ou une finalité ... Le principe anthropique est un concept qui me semble pertinent dans cette optique. Il est en tout cas effectivement fascinant de constater à quel point tout semble ajusté dans cet univers pour que la vie intelligente puisse prendre corps et se développer.
J’ai lu cet été un roman plutôt agréable et divertissant dans lequel l’auteur explore ces questions à l’aune de plusieurs faits scientifiques et expérimentaux : ’La formule de Dieu’
http://www.amazon.fr/formule-Dieu-Jos%C3%A9-Rodrigues-Santos/dp/2357201134
A lire, parce que je me garderais bien de résumer les conclusions de l’auteur ici. Cela gâcherait tout le plaisir de cette lecture !
Razzara
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Tout dépend de la religion.
Pour le panthéisme, tel n’est pas le cas. Science et religions étudient le même objet. La physique étudie le divin, car la nature et le monde sont Dieu (ou au moins ce qu’il nous apparaît). C’est la vision immanente de l’antiquité. Le Dieu-physis.
Pour le créationnisme, tel est le cas. Science et religion étudient des objets séparés. Le monde et la nature y sont une création de Dieu, l’Être surnaturel, qui fut posée externe à lui-même. La physique étudie l’art divin, mais pas Dieu. Dieu n’y peut être étudié que par sa manifestation volontaire (et imprévisible à priori, sauf prophète) dans l’histoire, tels que relatés dans les témoignages des hommes. La physique étudie la nature et décrit ses lois (lois naturelles). La théologie étudie la surnature et ses volontés.
De plus, l’homme ayant était fait à l’image de Dieu, il participe à la fois à la nature par son corps (il subit les lois naturelles), mais participe aussi de la surnature par son esprit (il en subit les lois morales).
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« m’aurait t’ on menti ? »
oui en premier lieu la science aussi est basée sur des croyances
en second lieu les religion sont aussi basées sur l’expérience faite par beaucoup plus de monde que l’on ne pense de réalités d’ordre « spirituel »
ensuite au plan global science et religions deviennent des manipulations politiques destinées a manipuler l’aspiration des individus a la connaissance et a la vérité. -
Il y a autant de formes d’incroyance que de formes de théisme. On peut être antichrétien parce qu’on considère que la religion est fausse - ou parce qu’on pense qu’elle est une idéologie nocive, qui porte la responsabilité d’avoir introduit le mythe égalitaire dans la pensée européenne. Ce sont deux attitudes différentes. Mais l’idée de Dieu semble être aussi nécessaire à l’entendement que la zéro et l’infini le sont au mathématicien. L’athéisme réduit à la seule absence de foi est impensable. Croire est dans la nature de l’être humain. Ceux qui ne croient pas en Dieu croient tous en quelque chose ou quelqu’un qui leur tient lieu de Dieu. La vraie question n’est donc pas : croit-on ? Mais bien : comment croit-on ? Pourquoi croit-on ? A quoi croit-on ?
On peut croire que la mort est le néant ou, au contraire, croire que ce n’est pas le néant, mais les deux alternatives restent des croyances et non pas des certitudes, et seront le résultat de la somme de nos connaissances et de notre expérience de la vie, ce qui implique que ce qu’on croit peut bien changer ou évoluer dans le temps.
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Bonjour Kookaburra
*** Croire est dans la nature de l’être humain ***
Vous avez sans doute remarqué que je répète ça inlassablement, dans une formule un peu différente : le propre de l’Homme est de croire.
Pour autant, le propre de l’Homme n’est pas de croire en Dieu ou autres divinités.
Les sciences comme les religions sont fondées sur des croyances.
Dans le cas de la science, on la croyance nomme « hypothèse ». La théorie est construite sur la base de cette croyance.
Dans le cas de la religion, l’hypothèse se nomme Dieu.
Ce qui me semble le plus important, c’est de ne pas prendre la croyance pour la vérité. D’où mes deux billets sur les croyances.
J’espère qu’on ne revivra pas l’inquisition religieuse, ou une nouvelle inquisition scientifique
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« Ce sont deux attitudes différentes. Mais l’idée de Dieu semble être aussi nécessaire à l’entendement que la zéro et l’infini le sont au mathématicien. L’athéisme réduit à la seule absence de foi est impensable. »
Beau concentré d’égocentrisme, ce n’est pas parce que que tu crois en une divinité que c’est nécessaire pour toute l’humanité, il y a des centaines de millions d’athées ou agnostiques dans le monde, qui ne sentent aucun besoin de croire en une quelconque divinité. Par contre les milliards d’être humains doivent boire de l’eau et manger pour vivre, ceci est nécessaire et commun à tous els humains. Donc l’idée de dieu n’est pas nécessaire à l’être humlain, c’est juste un argument de propagande, pas un fait.
SI tu ne peux pas penser quelque chose, parce que tu es enformé dans tes croya ce, n’implique pas que d’autres peuvent le penser, de façon rationnelle de surcroit.
Qu’il y a t il d’impensable, de ne pas avoir foi envers des créations humaines nommées divinités ?
Quand on a une vision immanente de l’univers, il n’y a rien qui corresponde à ce que les croyants appellent dieu. Donc tu a encore tout faux
Tout ce quer tu fais c’est de projeter tes pensées sur les autres, ce qui est un discours fallacieux, reposant sur des erreurs de raisonnement.
En disant ce que les autres ne peuvent pas penser, tu peux être sûr d’être dans l’erreur. Les humains sont capables de croire en tout et n’importe quoi, même ce qui est impensable pour d’autre., -
L’obscurantisme croît. Article complètement nul. Ne vaut même pas l’effort d’une réfutation.
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Il faudrait apprendre à rester dans votre trou vous et vos autres amis « éclairés » monsieur.
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L« univers serait il un millefeuille ? Une sorte de superposition de dimensions auxquelles nous pouvons accèder de notre vivant lors d’états de conscience modifiée (le sommeil, l’hypnose, la »sortie hors du corps« ) ?
Après avoir expérimenté (à l’insu de mon plein gré) une sortie hors du corps en plein jour, ma compréhension de l’univers s’en trouva également modifiée.. bien entendu c’est subjectif..
Ce qui l’est moins, c’est que je pus rapporter à mon entourage les preuves que je me trouvais bien dans l’endroit ou je fus projetée à l’heure dite.. Nous fumes donc tous convaincus (j’avais encore des doutes) qu’il ne s’agissait pas d’une illusion.
Ce corps dit »astral« ou dédoublé, voit ce qu’il se passe avec une précision qui exclut les défauts corporels, la myope que je suis y voyait sans lunettes !
On peut sentir les odeurs, entendre (très distinctement), voir avec cette impression paradoxale d’un champ de vision agrandi et que la notion de distance est abolie... ressentir son »corps« mais différemment..
Ceux que vous croisez par contre ne vous voient pas... :)
Revenir dans son corps, laissé dans un état que je qualifierai de végétatif a quelque chose de déplaisant, la densité n’est pas la même...
Dans ce que nous appelons la mort, »l’inversion« du processus n’est plus possible... comme le disaient si justement les anciens (dans la bible), le »cordon d’argent« s’est rompu..
C’est alors que ce changement d’état (énergétique) devient irréversible..
Ceci pour dire que je ne sais pas si nous pourrons un jour réellement définir scientifiquement le processus de décorporation ou décrire point par point (avec des équations ? lol) la modification énergétique qui se produit post »mortem"..
Mais déjà il peut y avoir des pistes à exploiter, puisque cette autre vie est parfois visible à l’oeil humain dans certaines conditions ou/et. impressionnée sur des pellicules photos..-
« Ceux que vous croisez par contre ne vous voient pas... :) »
si il y en a qui y arrivent mais chuuuuuttt -
@ Gadjin
c’est vrai. Heureusement c’est rare, car le phénomène faute d’être compréhensible peut être effrayant.. -
oui c’est sur
et a titre personnel je me suis toujours demandé combien les asiles renfermaient de personnes qui avait « disjoncté » suite a une expérience paranormale
( avec l’aide des psychiatres et de leurs neuroleptiques )
ce que vous décrivez par exemple porte un nom : c’est une bouffée délirante
et avec toutes celles que j’ai eues il y aurait de quoi enfermer une ville entière
mais je n’en parlerai jamais a un médecin .......
chuuuutttt -
pour la preuve scientifique le cas de Pamela Reynolds fait reflechir ;
http://www.youtube.com/watch?v=j9Nu1CaDEYo-
@Paul
Impressionnnant, ce cas ! La patiente, est endormie et donc les paupières fermées et elle décrit l’appareil que le chirurgien tient dans sa main...
mais ou le cerveau a t’il capté l’information (puisqu’il l’a mémorisée) ? -
c’ est ça qui est fort , avec ce cas on prouve scientifiquement que la conscience peu survivre en dehors du cerveau ,
-
La dualité transcendante en catholicisme :
nature = loi physique / corps de l’homme.
surnature = loi morale / esprit de l’homme.Leibniz (monadologie) :
Principe du contradictoire => vérité de raisonnement => causalité nécessaire = nécessité => loi naturelle => loi des corps => physique => entendement divin.
Principe de raison suffisante => vérité de fait => causalité finale = contingence => loi surnaturelle => loi des esprits => volonté divine.Chance, réfection de chéance, participe présent substantivé du verbe choir, qui signifie tomber.
En latin, cela vient de cadentia (part. prés. plur. neutre de cadere « tomber »)
La chance, c’est ce qui tombe bien (du ciel).
Les gaulois avaient peur de la malchance.
La latin craignaient la décadence.Puisque l’arbre tombe du coté où il penche,
et qu’on reconnaît l’arbre à son fruit,
celui qui tombe toujours mal, on l’appelle le méchant !-
Note : le système de Leibniz est un peu faux, car il y a parfois du contingent qui vient avec la mesure par accident, du fait de l’influence de l’instrument de mesure.
Ce contingent-ci n’appartient pas à Dieu, il n’est pas le fruit d’une volonté divine, et de plus il n’appartient pas à l’essence de l’objet non plus : Il est le fruit de la relation imprévisible à priori entre la sonde et le sondé. C’est un contingent de type kantien : énoncé à postériori.C’est un pur accident au sens d’Aristote (Ouvrage « les Topiques » : συμβεβηκός -> littéralement : « venu avec »). C’est un effet « convenu » entre le sondeur et le sondé, non par complicité, mais du simple fait du sondage, comme si pendant la mesure se passait une sorte de tractation entre la sonde et la chose, l’une tractant l’autre et vice-versa, jusqu’au contrat final, la mesure effective.
Ce genre de contingent-ci, on peut le traiter avec des probabilités. D’où la quantique.
-
J’imagine d’ailleurs que c’est sur l’interprétation de cette dernière forme de contingence particulière que l’auteur et moi nous divergeons.
Qu’en pensez-vous Mr Dugué ?
-
« Si jamais l’existence se poursuit dans l’au-delà, c’est selon une modalité bien définie et surtout en l’absence de tout corps. La foi catholique évoque le corps de résurrection du Christ mais n’importe quel docteur de l’Eglise vous dira que ce corps n’est pas un corps physique et qu’il a surtout une valeur symbolique. Il faut donc chercher, voire concevoir quelque chose qui n’est pas de l’ordre du corporel »
Je pense qu’il faut nuancer ce propos. D’un point de vue sémantique, il est important de ne pas réserver le concept et le terme de corps à la manière dont les corps se présentent dans notre zone dimensionnelle (ce qui serait une manière d’absolutiser celle-ci)D’autres formes de « corporéïté » (et même des « états » subtilement différents de notre corps actuel) sont envisageables, et sans que le concept de « corps » glisse vers celui « d’âme » ou « d’esprit ».Les concepts proposés par Satprem et le travail mené sur la conscience des cellules de notre corps sont à ce sujet très intéressants.-
Je suis agréablement surpris par la qualité des commentaires.
Je m’attendais à une déferlante de sinistres ricaneurs et autres trolls zozoticiens pour nous rappeler à l’ordre du scientisme naïf.-
Bonjour Mr Dugué,
Très bel article que j’ai lu avec beaucoup de plaisir et vous proposez quelques pistes de réflexion intéressante.
Petit bémol sur un point, on ne dit pas « la vie après la mort » ou alors il s’agit de la réincarnation.
Déjà qu’on ne sait pas ce qui se passe quand on est mort, alors imaginer quelque chose après la mort, c’est vraiment difficile :)C’est donc soit « la vie après la vie » ou « la vie pendant la mort » à moins que vous ne considériez la mort comme un changement d’état qui ne durerait qu’un instant.
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En français, on peut dire trépasser : « passer à travers ».
Au lieu de ce barbarisme NDE, acronyme angliciste de surcroit,
on pourrait parler de quasi-trépas. -
Y penser et spéculer c’est bien... mais c’est juste pour passer le temps jusqu’au final ?
Lorsque l’on voit ce que peuvent faire ceux qui n’ont plus peur de la mort on se dit qu’il y a bien mieux à faire que de se tripoter sur le sujet , on peut avoir un positionnement sociétale et apporter de la stabilité là où il en faut... et là il en faut beaucoup.
Et n’en déplaise à nos hacharnés du démentellement de cette odieuse influence judéo-chrétienne qui sont en fait pétri d’une idéologie désincarnée et donc morte-vivante... du coup on comprend mieux pourquoi ils font l’éloge du vide et du néant.-
La véritable question de notre époque post-moderne est :
Y a-t’il une vie avant la mort ?
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Pas mal.
Sinon, moins ironiquement on peut se demander s’il y a la mort avant la vie...
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« Y a-t’il une vie avant la mort ? »
Hooo... il y a du Pierre Rabhi dans cette pensée... -
@noux
Votre question est en fait essentielle, c’est d’ailleurs étonnant qu’on insiste sur l’autre...c’est l’autre face... -
Une autre question avant de naître, c’est la mort ou la vie qui nous diriges dans l’incarnation ?
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En tant qu’être humain nous ne sommes pas au-dessus de la nature mais la nature et en même temps une toute petite partie de la nature
Il n’y a pas plus d’au-delà pour un humain que pour nos cousins les grands singes ni même pour tout autre espèce animale
http://laicite.over-blog.com/article-l-universel-109433352.html
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Bernard,
la mort pour le vivant n’est pas un état, c’est la perception de ceux qui restent, les mousses champignons et autres bactéries meurent aussi, et il parait que dans les processus la chose ancienne laisse ainsi la place à la chose nouvelle. Il parait qu’il en va de même avec l’information, a chaque nouvelle info, faut nettoyer pour la place. Or le non état n’intéresse pas la science ni la raison, la mienne en tous cas, voilà, de plus ou mettez vous votre « autre monde » dans trois ou quatre milliards d’années ou juste après le Big Bang ?
La tectonique des plaques crâniennes ?.-
Dugué est un puits de .. prouesses et d’inédit .. si, si, sans la moindre ironie ..
A lui tout seul il aurait pu faire subsister Détective, Nous-Deux, Science & Vie et Bonnes Soirées ..Excellent passe-temps pour les dames, les demoiselles et les pensionnés ..Continuez !NB :- Que d’espace ! que d’espace !- Et encore Monsieur le Maréchal, vous n’avez vu que le début ..-
Bonjour à tous
Le Docteur EBEN, neurochirurgien a voyagé dans l’après vie.
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Le lien ci-dessus ne fonctionne pas, en voici un autre :
www.enrees.com/articles/Le-paradis-existe-selon-un-neurochirurgien-americain/
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Ne marche pas non plus.
J’ai trouvé celui-ci.
Ce témoignage est vraiment merveilleux. -
Je serais curieux de voir comment l’Auteur pourrait concilier ce témoignage avec son paradigme de l’information quantique.
Moi ce qui me marque, c’est la grande sensibilité du témoignage : le sensible est partout, la substance, la lumière, les couleurs, la transparence, des émotions, de la joie, de l’amour, le son comme une pluie...
C’est un grand défi pour la théorie de l’Auteur car l’information se passe de toutes ces substances.
Vers le début de mon aventure, j’étais dans un lieu rempli de nuages. Gros, cotonneux, blanc-rosé, qui contrastaient nettement avec le ciel bleu-noir profond.
Plus haut que les nuages — infiniment plus haut — une foule d’êtres transparents, chatoyants, décrivaient un arc dans le ciel, en laissant derrière eux de longues lignes ressemblant à des serpentins.
Des oiseaux ? Des anges ? Ces mots furent enregistrés plus tard, quand j’ai mis mes souvenirs par écrit. Mais aucun de ces mots ne rend justice aux êtres eux-mêmes, qui étaient tout simplement complètement différents de tout ce que j’ai connu sur cette planète. C’étaient des formes supérieures. Plus avancées.
Un son, énorme et retentissant comme un chant merveilleux, est descendu d’en haut, et je me demandais s’il était produit par les êtres ailés. Encore une fois, en y réfléchissant plus tard, il m’est apparu que la joie de ces créatures, tandis qu’elles s’élançaient, était telle qu’elles devaient faire ce bruit — que si la joie ne venait pas d’eux de cette façon alors ils ne seraient tout simplement pas en mesure de la contenir. Le son était palpable et presque matériel, comme une pluie que vous pouvez sentir sur votre peau mais qui ne vous mouille pas.
Dans cet endroit où j’étais maintenant, voir et entendre n’étaient pas séparés. Je pouvais entendre la beauté visuelle des corps argentés de ces êtres scintillants au-dessus de moi, et je pouvais voir la joyeuse perfection de ce qu’ils chantaient. Il semblait que vous ne pouviez pas regarder ou écouter quoi que ce soit dans ce monde sans en devenir une partie — sans vous y joindre de quelque manière mystérieuse. Encore une fois, de mon point de vue actuel, je dirais que vous ne pouvez pas du tout regarder quoi que ce soit dans ce monde, car le mot « regarder » lui-même implique une séparation qui n’existait pas là-bas. Tout était différent, cependant tout était aussi une partie de tout le reste, comme les riches dessins entremêlés d’un tapis persan...
ou d’une aile de papillon.
Les choses devinrent encore plus étranges. Pendant la majeure partie de mon voyage, quelqu’un d’autre était avec moi. Une femme. Elle était jeune, et je me souviens à quoi elle ressemblait dans tous les détails. Elle avait les pommettes hautes et des yeux bleu profond. Des tresses brun doré encadraient son ravissant visage. Lorsque je l’ai vue la première fois, nous chevauchions côte-à-côte sur une surface aux motifs complexes que je reconnus après un moment comme étant l’aile d’un papillon. En fait, des millions de papillons étaient tout autour de nous — de grandes vagues de papillons virevoltants, plongeant vers le bas dans les bois et remontant pour revenir à nouveau autour de nous. C’était un fleuve de vie et de couleur qui se déplaçait dans les airs. La tenue de la femme était simple, comme celle d’une paysanne, mais ses couleurs — bleu poudré, indigo et orange-pêche pastel — étaient aussi irrésistibles et pleines de vie que tout le reste. Elle me regarda avec un regard qui, si vous l’aviez vu pendant cinq secondes, justifierait d’avoir vécu toute votre vie jusque là, quel que soit ce qui s’était passé pendant ce temps. Ce n’était pas un regard romantique. Ce n’était pas un regard d’amitié. C’était un regard qui était en quelque sorte au-delà de tout cela, au-delà de tous les différents compartiments de l’amour que nous avons ici-bas sur terre. C’était quelque chose de plus élevé, qui renfermait en soi toutes ces autres sortes d’amour tout en étant en même temps beaucoup plus vaste qu’elles toutes réunies.
Sans utiliser aucun mot, elle me parla. Le message est passé à travers moi comme un souffle, et j’ai compris instantanément que c’était vrai. Je le savais de la même manière que je savais que le monde autour de nous était réel — qu’il n’était pas une sorte de fantasme, éphémère et chimérique.
Le message comportait trois parties, et si j’avais à les traduire en langage terrestre, je dirais qu’elles donnaient quelque chose comme ceci :
« Tu es aimé et chéri, tendrement, pour toujours. » « Tu n’as rien à craindre. » « Tu ne peux pas faire d’erreur. » Le message m’a inondé d’un sentiment de soulagement immense et fou. C’était comme si on me remettait les règles d’un jeu que j’avais joué toute ma vie sans jamais le comprendre pleinement.
« Nous allons te montrer beaucoup de choses ici », dit la femme, à nouveau sans réellement utiliser ces mots mais en dirigeant leur essence conceptuelle directement en moi. « Mais finalement, tu vas revenir. » Je n’avais pour toute réponse qu’une seule question.
Revenir où ?
Un vent chaud soufflait, comme celui qui se lève brusquement par la plus parfaite des journées d’été, faisant tournoyer et ruisseler les feuilles des arbres comme de l’eau céleste. Une brise divine. Elle changeait tout, faisant passer le monde alentour sur une octave encore plus élevée, une vibration plus élevée.
Bien qu’il me restât encore un peu de fonction du langage, du moins comme nous y pensons sur terre, j’ai commencé sans prononcer un mot à poser des questions à ce vent, et à l’être divin que je sentais à l’œuvre derrière lui ou à l’intérieur de lui.
Où est ce lieu ?
Qui suis-je ?
Pourquoi suis-je ici ?
Chaque fois que j’émettais silencieusement une de ces questions, la réponse venait instantanément dans une explosion de lumière, de couleur, d’amour et de beauté qui soufflait à travers moi comme une vague fracassante. Ce qui était important à propos de ces explosions, c’est qu’elles ne faisaient pas simplement taire mes questions en les submergeant. Elles y répondaient, mais d’une manière qui contournait le langage. Les pensées pénétraient directement en moi. Mais ce n’était pas la pensée comme nous la vivons sur terre. Ce n’était pas vague, immatériel, ou abstrait. Ces pensées étaient solides et immédiates — plus chaudes que le feu et plus humides que l’eau — et quand je les recevais, j’étais en mesure de comprendre instantanément et sans effort des concepts qui m’auraient pris des années à saisir pleinement dans ma vie terrestre.
J’ai continué à avancer et me suis retrouvé entrant dans un vide immense, complètement sombre, infini en taille, mais aussi infiniment réconfortant. Noir comme le charbon, mais aussi débordant de lumière : une lumière qui semblait venir d’un orbe brillant que je sentais maintenant près de moi. L’orbe était une sorte d’« interprète » entre moi et cette vaste présence qui m’entourait. C’était comme si j’étais en train de naître dans un monde plus vaste, et l’univers lui-même était comme un utérus cosmique géant, et l’orbe (dont je pressentais qu’il était d’une manière ou d’une autre lié à, ou même identique à, la femme sur l’aile de papillon) me guidait à travers lui. -
@ ffi, « Je serais curieux de voir comment l’Auteur pourrait concilier ce témoignage avec son paradigme de l’information quantique. » en réalité sa pensé est une galéjade, il a le cul sur trois chaises, la spiritualité, la science et la physique, ce qui n’a visiblement pas compris deux sont sur le même plan de réflexion physique, et l’autre est sur un autre plan de pensé psychique, comme dans ces condition trouver le lien commun entre une pensé résonante basé sur les sens ( pensé pure matérialiste) et avec une pensé spirituel ( basé sur le psychisme et le spirituel) qui n’apporte pas de preuve physique et néanmoins ce confirme par des expériences intérieures.
Je n’attente pas de se chiropracteur de la pensé qui m’explique le pourquoi des stigmatisés, car jusqu’à pressent la pensé quantique est muette sur le sujet !
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Vous êtes en avance sur votre temps Bernard....
Le mariage pour tous, c’est maintenant !
Celui de la spiritualité et de la science...... ?Il y a quelque chose après la mort !
Une autre vie ?
Principe d’évolution des espèces ? matériel et spirituel ?
Rien ne se perd, tout se transforme ?
Mais alors ? conclusion ?....-
En fait, établir la subsistance de quelque chose après la mort nécessite une sorte de procès scientifique où l’instruction doit rassembler tous les éléments à charge permettant de statuer sur le passage de « quelque chose » dans d’au-delà. L’approche ontologique est préconisée.
Pourquoi se préconiser à priori une approche particulière, ontologique ?
En effet, qu’en savons-nous à priori ?
Pourquoi ne pas simplement tenir l’abondance des témoignages des hommes à travers l’histoire comme dignes de foi ?
En effet, seul des témoignages peuvent donner une vue à postériori.L’ontologie, c’est l’étude des propriétés général de l’Être, pensé comme immanent, chez Aristote.
Or si l’homme est dans un destin ascendant, c’est-à-dire s’il est voué à monter vers Dieu dans l’au-delà, il échappera in fine à l’Être ici-bas.
Par conséquent, l’étude des propriétés générales de l’Être ici-bas ne nous serait donc d’aucun secours pour connaître l’Être de l’au-delà.
En revanche, que l’homme soit dans un destin « ascendant » ou « plat », qu’il aille dans l’au-delà après trépas, ou bien qu’il reste ici-bas, les témoignages de ces quasi-trépassé resteront toujours instructifs, et nous en apprendrions donc toujours sur cet Être après trépas, qu’il soit ici ou ailleurs.Mieux vaut donc, dans tous les cas, suivre la foi en ces témoignages plutôt que la foi en une axiomatique posée à priori.
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Il n’y a rien de mieux dans ce domaine que de se faire une idée par soi meme. J’ai eu l’occasion (que ce soit fortuit, lors de médiation, ou provoqué par des substances entéogènes) d’accéder à des états de conscience modifiées et j’y accède encore par moments (c’est pas à volonté)
En fait c’est comme si on activait à l’intérieur de son esprit un récepteur et on peut alors voir des évènements, capter de l’information, qu’elle soit visuelle ou conceptuelle. Cette information représente la plupart du temps des souvenirs de cette vie ou d’une vie dans un contexte tout à fait différent (au paradis diront certains, bien qu’on ne puisse pas parler d’un endroit vraiment localisé), ce que j’en ai vu corrobore les infos ramenées des NDE et celles de patients ayant été hypnotisés et en transe (voir le livre "un autre corps pour mon ame de M. Newton)
Mais ce qui est le plus surprenant et qui permet de différencier ces infos des reves, ou de l’imagination débridée, ou d’hallucination sous champignons, c’est que ce sont des mémoires vives. En d’autres termes votre conscience se retrouve plongé dans l’évènement comme si vous y étiez en direct live, avec toutes les sensations, et les impressions, ce que l’on peut rapprocher de ce qu’en disent les témoins de NDE lors de la revue de vie.
J’en ai conclu de ces expériences que ce qui nous semble etre la réalité n’est en fait que l’info principal passant sur notre récepteur (un peu comme une télé) pendant un temps donné (notre vie). On peut zapper et recevoir d’autres types d’information comme des souvenirs, ces souvenirs deviennent alors (pour un temps court) notre réalité. Cette info, ces souvenirs sont à priori délocalisés, puisqu’on doit changer d’état de conscience pour les capter. Lorsque ce type d’expérience arrive de façon naturelle (par la médiation principalement) il est très difficile de stabiliser l’info (le cerveau évidemment interessé se réveil de sa transe et cache cette info).Donc pour ceux qui sont comme st Thomas et qui veulent voir, je leur conseille d’essayer c’est pas évident mais pas si difficile que ça de changer d’état de conscience (en fait ce qu’il faut c’est etre plus que détendu, c’est carrément tout relacher corps et esprit, pas la peine d’etre ermite pendant 50 ans au fond d’une grotte), car toute l’information est là à portée d’esprit, c’est seulement notre conscience ordinaire qui nous la cache
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Je serais plutôt à me dire « chaque chose en son temps ».
Je préfère laisser grandir le mystère jusqu’au moment fatidique. -
Malheureusement Ffi n’est pas seul à deféndre cette thèse de l’origine monothéiste de la science (1). A l’inverse je n’ai trouvé aucun texte dénonçant le caractère débile de cette thèse, sauf Georges Minois, L’Eglise et la science .
En connaîtriez-vous d’autres ? Merci d’avanceNon hélas.. Mais je pense que l’imprégnation culturelle de l’Église comme du matérialisme philosophique a fait que beaucoup de considérations sur pas mal de choses ont été faussées..
Ce sont des ennemis, mais paradoxalement ils se sont souvent donné la main pour dénigrer pas mal de choses..
voir ici.
Pourtant, ma thèse de la réfection de la notion de causalité par l’église, la faisant échapper à l’essentialisme, pour l’inscrire dans un ordonnancement temporel, je l’ai agrémenté de beaucoup de sources. Ce n’est pas pour moi une conception à priori, mais à postériori, après avoir mis le nez depuis des années dans l’étude de l’histoire des sciences et de la philosophie, sans écarter aucune source à priori.
Mensonger ? je réclame surtout le droit de me tromper...
Pour le reste : La presse interroge-t-elle l’église de nos jour ? Non.
Il faut aller chercher l’info : voir ici, par exemple.Sinon, je vous ai répondu ici, car notre interprétation diverge toujours.
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désolé, le message ci-dessus n’est pas à la bonne place.
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votre hypothèse nous ravit Mr Dugué, elle nous amène un peu de soleil dans cette actu mortifère
Chavez est mort, Sarkosy revient etc....mais je pense que vous avez raison il y a une vie après la mort, la preuve ontologique est quand vous voyez l’état de l’UMP ,corps cliniquement mort encéphalogramme plat ,mais malgré tout l’ectoplasme est toujours là si cela n’est pas une preuve, je veux bien qu’on m’enferme.............-
L’auteur confond les états de quasi mort avec la mort proprement dite et il en résulte qu’il bâtit une théorie sur la mort à partir d’expéreineces de personnes qui ne sont pas mortes puisqu’elles sont vivantes et qu’elles ont pu témoigner.
On ne peut donc pas déduire de ces témoignages le moindre renseignement sur ce qui pourrait éventuellement se produire quand on est mort.
Pour parler de la mort et de ses effets, il faudrait le témoignage de personnes qui sont réllement mortes de manière indiscutable tel que par exemple la disparition totale de leur corps par putréfaction ou par une durée de mort suffisemment longue pour qu’on puisse considérer qu’elles soient réellement mortes et que l’échantillon soit représentatif.-
@Alois
Toutes ces expériences, meme s’il ne s’agit pas d’une mort définitive montrent sans l’ombre d’un doute que la conscience n’est pas liée au corps physique et c’est dejà ça
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pas vraiment, vu que tu es pas mort
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lulupipistrelle 7 mars 2013 16:58@Neymare : oui et ça pose un sacré problème pour les médecins transplanteurs qui cannibalisent les corps des patients , dès la mort clinique constatée... à l’insu des familles souvent et sans s’enquérir de la volonté du supposé défunt...
On devrait tous se faire recenser dans des registres sinon on est supposé être d’accord pour donner nos organes .... quelle horrible déviance : l’esclavage après la mort... -
@foufouille
pas besoin d’etre mort quand tu te rends compte que tu es un esprit qui se balade dans tout l’hopital alors que tu es sensé etre en arret cardiaque, voir avec un eeg tout plat (pour la patiente qui avait été vidée de son sang)
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@lulupistrelle
Quel est le probleme ? si votre conscience n’est pas liée à votre corps, celà importe peu de savoir ce qu’il devient après la mort, ça sert à rien de sacraliser un bout de viande
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lulupipistrelle 7 mars 2013 17:16Sauf que des gens en comas présumé dépassé se réveillent de temps en temps... si on les a découpé en morceaux c’est définitif.
Bon et puis encore une fois notre corps nous appartient-il ou pas ? -
il faudrait le témoignage de personnes qui sont réllement mortes de manière indiscutable tel que par exemple la disparition totale de leur corps par putréfaction
Tu devrais aller interroger les morts dans les cimetières, as-tu posé la question à ton fiston Adolf ?......
Pour répondre en partie à la question, dans les casse autos, généralement on ne laisse pas les conducteurs dans les épaves.....ceux-ci se sont racheté un autre véhicule....ou sont devenus piéton...ou prennent le train...etc...etc.. -
Rhoooo
Comme t’y vas : incitation à la nécromancie !
M’étonne pas que tu crois que les aliens sont parmi nous.
Ce que je dis, c’est qu’il faudrait des PREUVES un peu plus solides que des témoignages épars de gens qui sont presque morts mais quand même vivants au bout du compte.
Une démarche scientifique quoi.
Mais je parie que tu vas nous dégoter des exemples de personnes indiscutablement décédées qui viennent malgré tout cafter aux vivants hein. -
Mais je parie que tu vas nous dégoter des exemples de personnes indiscutablement décédées qui viennent malgré tout cafter aux vivants hein.
Ben oui, toi....
Tu es la preuve vivante...euh non, morte depuis belle lurette, en tout cas ton rejeton a bien eu le temps de foutre le bordel depuis..... -
Sinon, il y a ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_apr%C3%A8s_la_mort
Voire, ceci :
http://www.youtube.com/watch?v=_0KnPr0JNIg
Et celle ci devrait particulièrement t’interpeller en tant que médium en contact avec les zaliens-qui-sont-parmi-nous ainsi qu’avec ceux qui-sont-dja-crevés :
http://www.youtube.com/watch?v=oMsDKzTNhKY
Le plus triste c’est que tu n’es pas capable den tirer le moindre profit perso alors MOI j’ai comme un doute avec tes affirmations à l’emporte pièce. -
Bref, Pyralène botte en touche sur la question, comme d’hab.
Prompt à affirmer des tas d’histoires, mais quand il s’agit de commencer à les prouver , c’est une fois de plus la débandade.
J’ose espérer que tu te figures ce que je pense dés lors de toi hein. -
Je ne vais pas te refaire le coup du mot croisé hein.
Sinon il y a l’autre qui va encore essayer de me faire monter dans son tank.
-
Houlà ! t’excite pas comme ça mon poulet, ta crédibilité ne se mesure pas au nombre de smiley publiés........
Ça ne t’as pas échappé que l’article est bien de Dugué, alors adresse-toi à qui de droit pour faire valoir tes doléances....
Et puis, si tu veux vraiment des preuves et savoir ce qu’il y a après la mort, tu sais ce qu’il te reste à faire....ah ah ah !! -
@neymar
si elle avait ete morte assez longtemps, elle aurait rien raconter
il y a donc une difference avec mort de chez mort -
Quel article plein de suffisance et de présomption !
Qui êtes vous pour parler au nom de la science ? Un Savant (fou ?), un chercheur ?
Dommage il manque un peu plus de conjugaison au conditionnel ...car tout ce dont vous parlez ne sont que de convictions alors même que la science ne s’appuie que sur des faits !
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lulupipistrelle 7 mars 2013 17:30Ben non, en Sciences il y a un certain nombre de postulats : genre la nature est électriquement neutre... ou la vitesse de la lumière est la même partout... ou les structures géologiques passées ont été formées par des phénomènes (tectoniques, magmatiques, sédimentaires ou autres) encore observables aujourd’hui... etc...
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Ben, justement c’est une déviance moderne pas trop heureuse, je trouve.
La science devrait se restreindre à ne faire que des hypothèses réfutables.
Sinon, cela doit être appelé métaphysique.
Dugué fait de la métaphysique, mais étiqueté « actualité technologie ».A sa décharge, il me semble qu’il n’y a pas de catégorie « métaphysique » sur agoravox.
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J’aime bien l’idée que la mort n’existe tout simplement pas. Certe la destruction, le pourrissement du corps existe mais est-ce la preuve de la mort ? Est-ce la preuve de la mort de la conscience ?
Je prend un exemple avec deux personnages que j’appelle Martine et Sophie :- Martine a un cancers au cerveau. Elle mourra si elle ne trouve pas de donneur.- Sophie a une maladie cardiaque qui la tuera avant Martine. Elle décide de donner son cerveau à Martine.Le postulat étant que les progrès de la médecine permettent de faire la transplantation.- Question 1 : Martine restera-t-elle Martine après l’intervention ? J’ai le sentiment que oui. Elle conservera sa conscience et sa ’mémoire ontologique’. Elle devra évidemment suivre une rééducation pour apprendre à son nouveau cerveau à s’adapter à son corps et réciproquement.- Question 2 : Que deviendra Sophie ? Son corps mourra tandis que sa conscience et sa ’mémoire ontologique’ sera toujours présente quelque part. J’imagine même que si la conscience est partout au même moment dans une infinité de dimensions et d’univers jumeaux, il se peut qu’elle ne se rendent même pas compte que son corps physique soit mort (dans notre univers présent).Dans cette prospective j’imagine une même conscience qui pourrait être dans un immense ’cake’ coupé en une infinité de tranches. L’infinité de tranches étant une infinité d’univers jumeaux, il n’y aurait même plus de réincarnation mais la continuité de vie dans des corps identiques (ou différents ?). Ainsi la mort n’existerait pas.Il n’y a pas si longtemps personne n’aurait pu imaginer qu’une transplantation pouvait être réalisable. Je considère que les progrès de la médecine sont tels que la transplantation du cerveau sera techniquement possible. La greffe de la tête serait encore plus envisageable.L’humanité aura sans doute une bonne clé pour savoir si elle ouvre la porte du paradis.NB1. Je crois à une conscience unique dans une infinité d’univers.NB2. Je ne sais pas si je me suis bien exprimée-
l’analogie avec le cake est interessante. A mon sens également, il n’y a qu’une seule conscience, capable toutefois de se scinder : j’imagine ça un peu comme un océan, duquel des goutes d’eau peuvent s’évaporer, aller dans les nuages, retomber en pluie, puis revenir à l’océan.
Ce qui rend ces gouttes d’eau uniques (et qui les persuade qu’elles sont indépendantes et séparées de tout le reste) n’est que l’information à laquelle elles ont accès : ainsi par un simple jeu de restriction de l’information on peut faire d’une conscience unique une multitude de consciences ayant l’impression d’etre séparées.
C’est notre cas ici. Lorsqu’on change d’état de conscience (par exemple le samadhi des indouistes) on retrouve la totalité de l’info et on redevient le tout -
@ neymare
c’est tout a fait ça ... je crois que la conscience est quelque chose qui est permanent , capable de se morceler et seulement change de récipient de temps en temps .
quand elle a un corps , un morceau de cette disons « nuage » se detache mais reste toujours capable de contacter sa source (ou comme tu dis il y a plein d’info stockée et c’est là que on a acces a des données hors du temps et de l’espace)
ainsi que autres de ses semblables a volonté ,(c’est clair les techniques pour y arriver ne sont pas faciles a apprendre ) mais la plupart du temps ces contacts son involontaires comme dans les EMI
aprés quand le support matériel est hors service definitivement , cette partie de la nuage reintegre son tout d’origine jusq’ a une prochaine fois . combien de fois se repete le cycle je ne sais pas encore , peut etre à l’infini .
au moins c’est ce que j’ai constaté dans les EMC .
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Qu’est-ce qu’une conscience pure ? comme le dit si bien herbe un peu plus bas : pourquoi parler de la conscience « après » notre passage sur terre et pas « avant » ?
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L’au-delà
L’âme est une invention religieuse, il n’y que l’inconscient et dans sa continuité le conscient
Le libre arbitre est aussi une invention religieuse, l’entendement humain n’est pas binaire ( le bien et le mal ), il est infiniment complexe
En tant qu’être humain nous ne sommes pas au-dessus de la nature mais la nature et en même temps une toute petite partie de la nature
Il n’y a pas plus d’au-delà pour un humain que pour nos cousins les grands singes ni même pour tout autre espèce animale
Avant la vie il n’y a rien, donc après la mort il n’y a rien - c’est tant mieux car s’il y avait une vie éternelle cela signifierait que l’humain n’a plus le choix de décider d’arrêter ni le droit de mettre fin à ces jours - la vie éternelle serait la pire des dictatures après celles des régimes religieux qui polluent la société de nombreux pays - Crab 9/3/2013
Suite :
http://laicite.over-blog.com/article-l-universel-109433352.html
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pour moi le cerveau est la vie , tout le reste ce sont des accessoires qui lui fournissent la nourriture , le cerveau mort le reste n’existe plus !
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Bonjour,
J’ai le sentiment qu’ un ètre « mort » , « vivant » et participant ( et faisant partie de la conscience de la masse quantique absolue ( la connaissance et la conscience immédiate du Tout et de tous), n’a plus de capacité à agir, puisqu’ étant en état quantique, mais qu’une fois réalisé, ( né), « physique classique », il acquiert cette capacité,
A partir de ce constat différentes méthodes existent, ajouter de la réalité augmentée à un individu ( sans limitations de moyens et de formes), la méditation au sens Boudhisme du terme, la contemplation , ( participation et compréhension plus ou importante de ce tout ), tout dépend des conditions et des états sous toutes leurs formes de cette personne qui entreprend ce corps à corps et coeur à coeur, pour précisémment tenter de communier à cet état quantique, pour mieux comprendre comment gérer ce bijoux qu’est notre planète...entr’autres.
Mais peut ètre ne sont ce là , que des élucubrations d’un doux réveur. , ou d’un fou, mais rassurez vous vous qui, il me semble, n’est pas furieux.-
On ne s’en rend pas compte car on baigne dedans, mais nous sommes dejà informé par le système. A des degrés différents selon notre degré d’éveil mais nous le sommes tous et ce depuis notre naissance : ainsi l’instinct vient de cette information.
J’en ai été surpris la première fois lorsque j’ai eu un bébé : dès sa naissance (et les yeux fermés) dès qu’on l’a mis sur le ventre de sa mère il savait parfaitement ou ramper pour trouver le sein : il y a donc quelque chose qui l’a guidé.
Notre esprit, inconsciemment, est toujours informé, à tout instant de l’état du système, c’est l’inconscient collectif, c’est lui qui va nous amener à tel ou tel acte de façon coordonné, ou qui va amener plusieurs chercheurs à faire la meme trouvaille au meme moment etc.. -
Bonjour Monsieur Bernard Dugué
Avec tout le respect que doit une personne très ordinaire, dotée d’un bagage culturel très moyen, au rédacteur que vous êtes, se posant des questions en tentant de trouver des réponses, le choix de votre sujet d’article me laisse expectative qui ne peut amener à aucune conclusion probante.
La science penche en faveur d’une « vie après la mort » dites-vous. Depuis toujours, la science, me semble-t-il, ne cesse d’osciller s’agissant de sujets qui ne peuvent qu’échapper à ses connaissances.
Cordialement,
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Je n’aime guère le titre (menteur, racoleur), c’est dommage car la problématique est pertinente. Avez-vous pris connaissance des approches suivantes, entièrement spéculatives, entourées d’éléments fortement décrédibilisants, d’auteurs inconnus mais néanmoins particulièrement intéressantes car novatrices ?
Sur la conscience collective :C’est un processus holistique. L’arbuste que vous percevez, non seulement vous évoque des souvenirs agréables (un buisson de jasmin peut s’auréoler de souvenirs agréables pour vous s’il vous rappelle un agréable voyage en Grèce dans votre enfance) mais le jasmin en soi est euphorisant pour vous.Pourquoi l’est-il ? Pour la simple raison que des millions de jasmins ont pu évoquer des souvenirs agréables à tant d’autres personnes, tandis que d’autres millions de serpents ont accumulé dans le B.B. une charge d’angoisse que vous percevez, bien que vous n’ayez jamais touché un ophidien. (lien)Sur l’hypothèse de l’âme :Les Idées, les symboles, les sentiments, les élaborations intellectuelles, c’est-à-dire tout le processus mental est codé simultanément dans les mémoires de :- l’Encéphale- l’Âme- la Psyché CollectiveLes deux premiers enregistrent seulement les perceptions et les processus intellectuels de l’individu. Le BB intègre cette information avec celle provenant de millions d’êtres vivants de la planète.De plus, le cerveau reçoit :- des INSTRUCTIONS ; (Information directrice de l’Âme )- de l’INFORMATION intellectuelle et émotionnelle, produit et synthèse des traitements immenses de toute l’information des êtres vivants de la Planète où il réside.(lien)Certes ce ne sont que des spéculations mais je n’en connais pas beaucoup d’aussi intéressantes (inclus le problème de l’évolution également présenté dans le dernier lien). Bien cordialement.-
La science ferait mieux d’aller enquêter sur le sujet a la place de faire des prédictions .
ce n’est pas si compliqué que ça .. et pas trop cher ....mais elle ne le ferait jamais , car si les gens se mettent a presque- trepasser et découvrent ce que on vécu plein de mystiques de tous les temps ... plein de mafias économiques politiques et religieuses se casseraient la figure
et adieu subventions pour faire la dite « science ».mais rien n’empêche aux curieux de mener leur propre enquête personnelle .. des techniques pour y arriver a des EMC ce n’est pas ça que manque .
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Merdre ! Je viens juste de vider ma corbeille...
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Re,
Enfin, pour terminer ma petite intervention, il me semble que tous les entr’autres « priants » de ce monde, ont pris conscience de cette interactivité, et sont persuadés de la nécéssité et de l’éfficacité de la prière sur les changements positifs et constructifs de ce monde et l’amélioration de la condition humaine et de ceux qui louent cette planète et l’habitent, à supposer, et cette condition n’est pas négociable que leur libre-arbitre et liberté soient respectées.
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Cela me rappelle mon billet « Point mort ». Il y a d’autres rédacteurs qui s’y sont risqués sur AV et dont j’avais repris les liens.
Hier, encore, je reprenais un extrait de ce qu’on a découvert par une expérience tout étonné de à quoi sert la mort sir ce n’est simplement régénérer la vie.Notre émission « Matière grise » en faisait état de l’expérience de la vie après la mort. On y voit comment la matière se décompose. Une véritable guerre entre fossoyeurs pour réinventer la vie et remarquer que chaque atome, chaque composant est réutilisé pour la recréer. C’est découvrir comment de nouveaux écosystèmes vont se mettre à envahir les lieux après la mort pour découvrir que le vieillissement est la capacité qu’a la nature à se recycler. Derrière tout cela, pas très gratifiant ni du goût des nécrophores, comme les bactéries, les champignons, les asticots, c’est comprendre que la vie est constituée de niveaux très variés, faite de simplicités et de complexités. Les myxomycètes, comme organismes les plus primitifs, sans cerveaux, sans coeur, sont là avec pour seul but de se reproduire. Construits avec les briques fondamentales de la vie, ils parviennent à reconstituer, avec efficacité, les organismes, les plus sophistiqués. Ce sont les virus qui vont contrecarrer ce processus et faire évoluer les espèces.
C’est pour cela que pour un athée, les virus sont leurs dieux.
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