A l’auteur.
J’ai plussé votre texte car je pense qu’il est intéressant d’aborder ce point de vue.
D’autant plus que je vous rejoint sur ce que vous exprimez comme une radicalisation de l’athéisme mais que je présenterai plutôt comme un scientisme radical.
Scientisme radical qui tient pour vrai est inattaquable toute affirmation scientifique ou considérée comme scientifique ou à défaut « parole d’expert » qui permet à notre société ultra-libérale d’anticiper la critique constructive à son encontre notamment par les centres d’intérêts qui produisent eux-même les experts « incontestables ».
Ce scientisme teinté d’athéisme, a dans l’obligation quasi systématique de détruire toutes les religions d’espérances, mais aussi les alternatives politiques dont le communisme que vous critiquez, pour substituer la résignation assumée de la part des peuples.
La fameuse « loi du marché » ou « loi de la jungle » tenant lieue de vérité universelle intangible.
C’était pour la critique des bouffeurs de curés maladifs, mais il faut avouer que la religion et le catholicisme en particulier ne s’aide pas eux-même.
Et je ne cherche même pas à vous attaquer sur les sujets d’actualités comme la sexualité par exemple, mais sur quelque chose qui est extrêmement grave et qui décrédibilise la religion toutes confessions confondues : l’écart avec l’esprit religieux des origines.
La religion a substitué le reproche de l’autre à l’amour et au pardon.
Plus aucun grand notable religieux, qu’il soit pape, grand rabbin, grand mufti ou que sais-je ne parle plus en considérant les péchés somme toute naturels de ses brebis comme
... « pas grave », qu’on les aimes quand même, la paille dans l’oeil ... la poutre dans le notre, celui qui a jamais pêché jette la première pierre ...
Non le discours des églises aujourd’hui est au jusqu’aboutisme de l’exigence de conformité de l’homme.
Mais bon sang, le discours des origines était d’accepter tout le monde, pas de filtrer.
Si vous ne voulez pas des gens comme ils sont, pourquoi voudriez-vous qu’ils veuillent de l’église comme elle est ?