Bah, c’est une discussion ou chacun reste campé sur ses positions !
Je voulais surtout montrer que même un de Gaulle pouvait faire dans le plus pur conformisme. Que celui ci n’est pas réservé aux petites gens. Encore une fois, la rupture avec le conformisme d’Etat consistait bien à changer un intérêt matériel immédiat pour un intérêt social à long terme et ce en conformité même avec sa propre pensée telle que décrite dans sa propre citation.
N’oublie pas que de Gaulle savait renoncer et il le prouva une dernière fois en démissionnant en 1969. Savoir temporiser, faire des compromis pour atteindre un but c’est une chose, mais violer ses propres principes d’honneur et d’honnêteté c’est autre chose.
Les intérêts de la France dans une société ouverte et mondialisé ne peut se faire au détriment d’autres pays, à fortiori contre des anciennes colonies.
J’ai pris de Gaulle parce que tu en as parlé, mais cela aurait pu être n’importe qui, comme moi même !
Enfin, Ricquet, le pire des conformisme moutonnier, le seul qu’il faille combattre car les maux de la société viennent de là, est celui qui consiste à vénérer un chef, pas celui de suivre des idéaux car s’il n’y a pas de chef, il n’y a pas de dictature possible.
La phrase extraite d’un article que tu m’as fait l’honneur de lire ne dit pas autre chose, c’est aux idées qu’il faut se fédérer et non plus aux hommes ou femmes qui les portent car au bout d’un moment, les idées se perdent avec la personne et cela devient alors ce qu’on nomme « le culte de la personnalité ». Bref, le non conformisme social est celui qui fait qu’une société ne se fonde plus sur la recherche d’un chef, mais avec la recherche de principes universels auquels la très large majorité des citoyens du monde entier, quelque soit sa culture et religion, adhère et souhaite. Et s’il n’en est pas ainsi, c’est uniquement en raison du moutonnisme consistant à suivre les idées d’un chef et non les siennes propres.