@l’auteur Eddy KHALDI
Je ne comprends pas tellement où veut en venir cet article ?
L’enseignement privé représente effectivement approximativement 20 % des élèves de France (très inégalement répartis suivant les régions).
Que proposez-vous ?
Une nationalisation ? ... un remake du Projet Savary qui a échoué en 1984 ?
ce qui serait très coûteux d’une part, et d’autre part, concernant les enseignants cela ne changerait rien puisqu’ils sont déjà payés par l’Académie pour toutes les écoles sous contrat d’association, c’est à dire quasiment la totalité de ce que l’on appelle écoles « privées ». Les contrats d’association supposent que les enseignants ont les titres universitaires requis pour enseigner, exactement comme dans le public.
Concernant cette question : Pourquoi les pouvoirs publics négocient-t-ils avec l’enseignement
catholique alors que cette entité qui ne figure dans aucun texte
législatif ?
Oui, c’est en partie juste, mais l’enseignement privé existait avant l’école de Jules Ferry (lois sur l’école primaire votées en 1881-1882). L’entité était historique, et pas forcément élitiste, puisque les fondateurs des écoles « chrétiennes » - enseignent y compris dans les milieux populaires. Historiquement on remonte au XVII° siècle où des « laïcs » (religieux) se consacre exclusivement à l’éducation, soit deux siècles avant Jules Ferry !
Jean-Baptiste de La Salle fonde le 25 mai 1684 la congrégation des Frères des Écoles chrétiennes. Par la suite, il ouvre des écoles professionnelles, des écoles du dimanche, des maisons d’éducation pour les enfants des rues. L’Église s’oppose à la fondation des frères des Écoles chrétiennes mais Jean-Baptiste de la Salle insiste et va jusqu’au bout de son projet.
Deux innovations sont à noter : la leçon n’est pas donnée individuellement mais dans une classe et l’on apprend à lire en français et non en latin. Ces nouveautés ont bouleversé la pédagogie en France.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_de_La_Salle