@Automate intelligent *
Pourquoi cet anonymat ?
Parce que je ne suis personne d’important, oscillant entre RMI et divers contrats temporaires, ce qui me donne du temps libre pour approfondir mes connaissances via le filet (=web). J’ai toujours voulu être étudiant professionnel, et je le suis d’une certaine manière. Donc mon nom ne vous dirais rien (j’ai d’ailleurs connaissance d’au moins 4 homonymes)
Pour tracer la naissance de la physique moderne, c’est inconcevable aussi simplement. Les écrits d’Oresme montre que la représentation graphique des fonctions existe déjà en son temps. Or il me semble difficile d’envisager que la physique moderne ait pu exister sans les représentations graphiques, car c’est vraiment la base. Les représentations graphiques permettent de comprendre les diverses proportions (linéaire avec thalès, de degré 2 avec paraboles,...etc). Elles sont l’étape fondamentale pour étendre l’algébrisation au-delà des cas particuliers. Cette algébrisation fut commencée par François Viète (au XIVème), puis prolongée par Descartes (au XVIIème). Quant au premier algorithme de passage à la limite, il suffit de se référer à la correspondance entre Fermat et Descartes (via Mersenne), où Fermat expose sa méthode d’adégalisation (calculer f(a+e) y retrancher f(a), diviser par e, puis négliger les termes en e : c’est le passage à la limite !). Fermat applique cette méthode à diverses représentations graphiques et Descartes finit par consentir que cette méthode est correcte. Puis, Leibniz, génie du langage, trouvera une manière très pratique de formuler cette algorithme.
Donc, ce n’est pas si simple de tracer le début de cette physique moderne, ça commence dès l’introduction des chiffres Arabes par Sylverstre II, la création des universités aux XIème-XIIème siècle, l’introduction du zéro par Fibonnaci, l’étude des écrits antiques comme ceux d’Aristote. Il est vrai que les débuts de cette recherche sont plutôt épistémologiques (la querelle des universaux, débats épistémologiques s’il en est). Mais toutes ces étapes étaient absolument nécessaires à la science actuelle. Simplement, ce qu’il convient de dire, c’est que l’invention de l’imprimerie aboutissant à la diffusion des ouvrages, et même l’invention des postes permettant d’échanger à distance, furent un énorme accélérateur : beaucoup de gens furent d’un coup concernés par ces débats et participèrent à échanger leurs vues de manière épistolaire.
Vouloir introduire une césure lors de la « révolution des lumières » est une vision erronée : celle-ci est plutôt une révolution politique que scientifique. D’ailleurs, cette révolution à coupé la tête de Lavoisier.
* Un automate n’est pas intelligent : un automate, en informatique, peut être décrit par ce que l’on appelle en mathématiques du langage un langage régulier, langage qui est sans ambiguïté. Le calcul différentiel est d’ailleurs un langage régulier. Le calcul différentiel fonctionne bien pour modéliser les objets inertes (inertie), car l’objet inerte subit uniquement des forces externes à lui-même. L’objet inerte n’a pas une activité interne qui pourrait rendre ambigu sa réaction vis-à-vis des forces qu’il subit. L’être vivant, en revanche a une activité interne, ce qui fait que sa réaction est en pratique imprévisible. Parmi cette activité interne de l’être vivant, il y a l’intelligence. Si l’on voulait un calcul différentiel qui puisse modéliser les êtres vivants, il faudrait que les symboles employés aient « une vie intérieure », une intelligence. La science actuelle tend à ne plus distinguer entre l’objet et le sujet, entre l’automate et l’intelligence, ce qui est manifestement une sacrée régression de la dignité des hommes.
@Julien :
Une science incompréhensible n’est pas une science, par définition.
Il y aurait eu mille manière de comprendre autrement l’expérience de Michelson, qui n’est pas une découverte (il n’y a rien à y voir). L’éther n’est pas un solide fixe voilà tout.
Ensuite, sur n’importe quelle axiomatique, on peut construire des théories qui retrouvent les faits. C’est du pur constructivisme. L’Alchimie l’a bien fait pendant longtemps et on peut dire qu’elle était exacte d’un certains point de vue. Mais l’Alchimie a produit des constructions d’une logique extrêmement compliquée et tordue, lesquelles ne pesèrent pas lourd face à la chimie....
La science, c’est donc aussi la simplification des modèles : lorsque plusieurs modèles distincts parviennent aux mêmes prédictions, il convient de choisir le plus simple.
Or les modèles sur-compliqués ne sont utilisables que par la crème de la crème des spécialistes.
Si le souhait est de faire participer plus de monde à la science, alors il est nécessaire de simplifier au maximum les modèles pour les rendre accessibles au commun des mortels. Mais cela ne semble pas dans les vues des élites scientifiques, qui rejettent violemment toute entreprise dans cette voie. Cela montre bien qu’en vérité nos élites scientifiques ne souhaitent pas que la science soit accessible à tous. Probablement veulent-ils garder ce privilège d’être les sachants. En effet, toute simplification des modèles rétrograderaient immédiatement leur savoir au rang de savoir faux. Je comprends donc leur peur de s’être ainsi cassé la tête sur des trucs incompréhensibles pendant des années pour n’en tirer aucun profit.
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