Julien,
À notre époque, il est illusoire de croire qu’un homme seul puisse sortir « une théorie béton ».
Pensez donc, entre l’expérience de Michelson et la relativité générale, ce sont vingt ans qui s’écoulent, avec la participation de Lorentz, Poincaré, Einstein, Hilbert, Minkowski...
Pensez donc, entre l’invention du quantum d’action par Planck, et la mécanique quantique actuelle, ce sont 30 années qui s’écoulent, avec la participation de Bohr, Einstein, Sommerfeld, De Broglie, Schrödinger, Hilbert, Dirac.
Le tout de plus favorisé par les conférences Solvay.
L’individu seul peut certes tracer quelques pistes, mais étant donnée l’ampleur de la tâche, étant donné le nombre de phénomènes à expliquer, on ne peut pas croire qu’un homme seul puisse faire mieux qu’une collaboration prolongée sur plusieurs années des élites scientifiques du monde entier...
Pour le problème de l’éther, si j’avais la solution, je l’aurais déjà écrite.
De mon point de vue, il convient d’abord de redéfinir correctement l’éther.
À la base, l’éther fut considéré comme un support corporel mais subtil, dont la lumière est une vibration.
La piste que j’envisage, c’est de redéfinir l’éther non plus en tant que corps, mais en tant qu’état.
J’’envisageais de substituer à cet aspect solide de l’éther (le solide est d’ailleurs l’état d’un corps), l’idée que les charges électriques sont statiquement liées entre elles dans la matière.
Ce qui m’amenait ainsi à définir l’éther, le support de la matière, comme étant un état de dissociation électrique des charges dans la matière. La lumière étant alors définie comme la propagation d’une perturbation de la disposition des charges (cela revient en fait au rayonnement dipolaire).
J’imaginais donc toute matière comme une collection de charges disposées en réseau, à la manière d’un cristal ionique, par exemple.
L’inconvénient, comme il me fut fait remarqué sur un Forum, c’est qu’aucune répartition de charges n’est stable en électrostatique... Ce qui semble vrai, c’est lié au potentiel coulombien.
Cependant, cela m’a fait remarqué que le potentiel de la MQ repose principalement sur le potentiel Coulombien (je mets à part le spin qui relève du potentiel vecteur et dont l’énergie est nettement plus faible). Donc cela veut dire que la MQ modélise un atome qui est intrinsèquement instable. La MQ s’en tire en postulant que l’atome est stable (quantification de Bohr et ses développements ultérieurs). C’est-à-dire que l’instabilité électrostatique de l’atome est contourné par postulat.
Or, manifestement, la matière est stable et il y a pourtant des dipôles dans la matière. Ceci doit bien avoir une raison physique, et l’on ne peut pas se contenter d’un postulat qui l’affirme. Ce ne m’est pas acceptable.
Par conséquent, j’ai légèrement changé mon fusil d’épaule, mais sans changer complètement ma définition de l’éther. Je tends maintenant à considérer l’atome comme une sorte d’œuf, où le noyau est une charge ponctuelle située au centre d’un fluide d’électron étendu. Il y a une frontière entre l’électron et le noyau qui fait que les deux ne se mélangent pas. On peut calculer la force nécessaire au niveau de cette surface qui empêche l’électron de se confondre avec le noyau (comme par la différence de pression interne et externe dans une bulle de savon).
Ainsi, l’éther serait un potentiel de dissociabilité électrique de la matière.
Ce potentiel de dissociabilité dépend bien-sur de l’élément chimique considéré, d’où le spectre propre à chaque élément.
D’autre par, le noyau étant généralement toujours inclus dans un fluide d’électron, ce qu’il convient de considérer pour modéliser la dissociation éléctrique, c’est le décalage entre barycentre des charges électriques positives (qui est la position du noyau) et le barycentre des charges électriques négatives (qui dépend de la forme et de la densité que prend le fluide électronique), lesquels doivent être calculés séparément.
On obtient ainsi un modèle assez proche de celui qui permet de trouver les vibrations propres d’un plasma.
On a d’autre part un double mouvement : le noyau qui oscille dans la sphère uniformément chargée de l’électron, et le barycentre de l’électron qui oscille, mais en sens contraire, autour du noyau. Le tout s’amortit progressivement, jusqu’à ce que les barycentres électriques positifs et négatifs se superposent et que la charge redevienne neutre.
Cette superposition d’oscillations en sens contraire pourrait bien avoir des fréquences propres d’oscillation, étant donnée qu’une onde stationnaire est précisément la superposition de deux oscillations de sens contraire. Ces fréquences propres impliquent résonance et donc justifie le spectre.
Mais tout ceci reste pour l’instant qualitatif, cela mérite beaucoup de vérifications, lesquelles pourraient à nouveau faire évoluer le modèle.
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