1990 : Tapie achète Adidas pour
243,9 millions grâce à un prêt du Crédit Lyonnais, partenaire historique du
groupe Tapie
1992 : Tapie intègre le gouvernement
Mitterand qui lui demande de céder Adidas. Tapîe donne mandat au
Crédit Lyonnais pour trouver un repreneur à Adidas.
1993 :
Adidas est vendu à un groupe d’investisseurs (groupe Dreyfus, une
filiale du Crédit Lyonnais et les AGF) piloté par Dreyfus pour
315,5 millions
1994 : quasi faillite du CL, création
d’une structure de défaisance chargé de liquider le passif du CL.
Structure remplacée par le CDR en 1995 placé sous la tutelle de
l’établissement, de financement et restructuration (EPFR)
Fin
1994, le groupe Dreyfus rachète l’ensemble des parts pour 701
millions soit 2 fois plus le prix en avait tiré le groupe Tapie dans
la vente d’Adidas. A la même époque, Bernard Tapie et ses sociétés
Financière et immobilière Bernard Tapie et groupe Bernard tapie
sont mis en liquidation judiciaire.
1995 : les
liquidateurs du groupe Bernard Tapie intentent une action judiciaire
et portent plainte : Il soupçonnent le Crédit Lyoannais et Dreyfus d’avoir passé un
accord en 1992 selon lequel après, un prêt avantageux accordé aux
investisseurs, la banque profitait de la revente à100% d’Adidas à
Dreyfus pour 2 fois son prix d’achat.
17 Novembre 1995 :
Adidas est introduit en bourse pour 1,667 milliard ’euros
1996
les liquidateurs lancent une procédure contre le Crédit Lyonnais
et dénoncent des fautes dans l’exécution du contrat du mandat donné
par Tapie au CL. Le tribunal de commerce condamne le CDR à verser à Tapie
une provision de 91 ;5 millions. Une décision annulée 2 ans plus
tard alors que Tapie réclame 990 millions d’euros , le dossier est
transmis à la cour d’appel
2004 : la procédure traîne
en longueur, la cour d’appel demande une médiation entre l’état et
Tapie,sans résultats
2005 ;la cour d’appel condamne le
CDR à payer 135 millions de dommages et intérêts à Tapie, un
jugement annulé en Octobre 2006 par la cour de cassation
2007 :
Tapie et ses liquidateurs proposent un arbitrage privé.
2008 :
le tribunal arbitral condamne le CDR à verser 285 millions dont 45
pour préjudice moral (soit 403 millions avec intérêts), Une fois
déduits impôts et créances, il reste 220 millions au couple Tapie.
(selon la commission d’enquête de l’assemblée nationale).