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Commentaire de ffi

sur Du suicide culturel avec l'anglais dans l'enseignement supérieur


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ffi ffi 24 mai 2013 16:28

L’ambiguïté de l’anglais ? Un accident d’avion.
La tour de contrôle dit « Left, right now ! ».
Le pilote comprends « à gauche, à droite maintenant »
Il aurait dû comprendre « à gauche toute ! »
 
Quant à la création de langues : il y en a une qui se crée dans les banlieues aujourd’hui.
 
Pour le nominalisme en Anglais, c’est l’histoire de la philosophie elle-même qui est la source...
Occam, Hobbes, Marx... etc. C’est aussi de là que vient l’ambiguïté de l’Anglais.
Au début, c’était un principe d’économie des notions, maintenant c’est un permis de créer n’importe quelle notion pour toute particularité, y compris la plus anecdotique.
Ca se voit bien quand on s’intéresse aux mots nouveaux issus de l’anglais.
Certaines notions à la mode qui semblent novatrices, se révèlent en fait complètement banales. Ceci augure mal de l’avenir de l’anglais.

Le français est une langue du verbe, il s’intéresse à nommer les dynamiques générales des choses, l’anglais une lange de la chose, il s’intéresse à nommer chaque chose.
 
Pourquoi donc l’État imposerait-il l’anglais dans les universités ?
L’État est en charge du Bien Commun, il n’en décide pas lui-même, mais en prend soin.
Or le Français est notre Bien Commun, donc l’état en prend soin.
De fait, notre constitution affirme que le Français est la langue de la République.
 
Je ne vois pas l’intérêt de pénaliser les millions d’étudiants de France pour attirer quelques dizaines d’étudiants étrangers supplémentaires.
 
D’autant plus qu’à l’heure d’internet, ce n’est vraiment pas difficile d’apprendre l’Anglais.
Pas besoin d’avoir étudié en langue anglaise pour ça !


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