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Commentaire de ffi

sur La nouvelle alliance autour de l'information : du physique et biologique au politique


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ffi ffi 6 juin 2013 07:10

Dommage que vous restiez accroché à ce mot « information ».
 
Certes, les idées Platoniciennes sont des formes intelligibles.
Certes, chez Aristote, la forme n’est pas que l’enveloppe, mais la substance elle-même.
 
Cependant, dans le langage courant, la forme c’est une manière d’étendue spatiale.
Et ceci n’est certainement pas étranger au mécanicisme de Descartes.
Leibniz avait en effet l’esprit plus fin.
 
En fait, l’informatique est une application, via les propriétés semi-conductrices de certains matériaux, de la logique et des théories du langage (réduites aux langages réguliers pour pouvoir commander l’automate sans ambiguïté).

Le terme informatique fut fort mal trouvé à mon goût, on devrait plutôt appeler la chose logomatique (= mu par langage). La logomatique exige un logiciel.
 
En grec, logos « parole, discours » désigne le discours (textuel ou parlé).
Par extension, logos désigne également la « rationalité » (l’intelligence).
 
Votre information « cherche » l’intelligence dans les choses, non ?
Votre information n’est pas mécanique et automatique, elle vit.
C’est donc ni plus moins que le « Logos » que vous cherchez.
Sa traduction usuelle en français est le « Verbe ».

Chaque chose a son « Verbe », issu d’un potentiel inscrit en elle par essence, mais réalisé plus ou moins dans son existence. Comme dit Leibniz dans la monadologie avec sa classification, ce Verbe est plus ou moins raffiné, ce raffinement va de la simple entéléchie, à la monade spirituelle.
 
La chose inerte ne sait qu’obéir au doigt et à l’oeil (iners, inertis = maladroit), et il est donc possible que la traiter comme un automate et on peut donc lui appliquer un langage régulier (au sens théorie mathématique des langages) pour prévoir son devenir : Ce langage régulier, ce Verbe de l’inertie, c’est le calcul différentiel, tout simplement.
 
Mais cela se gâte dès que l’objet n’est plus inerte, quand il s’ajuste par lui-même à la situation, alors l’automaticité n’est plus garantie... Il faudrait un calcul différentiel où les « symboles s’auto-ajustent »...

Ce que vous cherchez, c’est le Verbe, car c’est lui qui vit.
L’information, elle, est inscrite une fois pour toute et ne change plus.


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