Bonjour Rosemar
« Plus récemment un collégien avait jeté une chaise par la fenêtre avant de refuser d’assister au cours ».
Honnêtement, cette attitude de refus n’est pas nouvelle, elle s’est exprimée de différentes manières en différents endroits, à différentes époques.
Je ne suis pas d’accord, pour dire que ce serait une nouveauté que l’on ne voyait pas avant. Ce genre d’attitude est marginale, et heureusement, mais existaient déjà depuis que ... l’école existe peut-être ?
Pour exemple de refus (toujours plus ou moins singulier) puis-je me permettre de te rappeler tes articles sur Gilles Bernheim qui nous avaient permis d’évoquer sa biographie :
Elements biographiques (profil Wiki)
Jeunesse
À Aix-les-Bains, Gilles Bernheim et son frère sont scolarisés dans l’enseignement public. Il y suit les cours le samedi, en prenant soin de demeurer bras croisés afin de respecter le chabbat (au cours duquel il est interdit d’écrire ou de transporter des objets).
Il est toujours très difficile d’analyser les causes d’un suicide, le contexte professionnel peut certes être un facteur déclencheur ...
C’est toujours traumatisant pour l’entourage (élèves et collègues compris), comme pour la société.
N’oublions pas que cette Nathalie était aimée, et donc qu’elle a brillé, et scintillé bien des fois dans sa vie pour que son attachante présence se poursuive dans l’écho de cette reconnaissance très touchante, et si humaine de sa famille, de ses proches ...
N’accablons pas davantage cette jeunesse en la rendant en partie responsable. Jeunesse trop vivante peut-être (?) mais le problème est ailleurs (je crois), car déjà dans l’Antiquité, comme à toutes les époques et sur tous les continents elle n’était pas vue autrement.
Ses élèves sauront faire la part des choses, je n’en doute pas (avec ou sans cellule médico-psychologique) ... comme l’exprime si bien cette magnifique chanson si sensible de Dick Annegarn (1974)
http://www.dailymotion.com/video/xb66tw_dick-annegarn-l-institutrice_music#.UbM3hdhfEs0