L’opposition syrienne a dit, redit et réaffirme son hostilité à une conférence de
paix ... Au moins on pourra clairement douter qu’elle cherche à oeuvrer
paisiblement, et politiquement.
En quoi aurait-elle convaincu « les syriens » (puisque Bachar n’est pas la question chez elle) ?
Comme l’écrit Karim Mohsen dans son article « Les masques tombent » cette opposition est-elle bien « réelle » ? :
"Lors
du forum de l’opposition tenu à Istanbul, la semaine dernière, il est
clairement apparu que ladite opposition n’avait aucune consistance et
que ce sont le Qatar et l’Arabie Saoudite - parrains et pourvoyeurs de
fonds à la rébellion, qui se disputent le leadership sur l’opposition
syrienne - qui dictent les priorités et tirent les ficelles. Les deux
pays ont d’ailleurs exigé l’élargissement de la Coalition et imposé
leurs hommes au Conseil national syrien.
S’il y avait encore un doute
quant à la réalité d’une « opposition syrienne » il vient d’être balayé
à Istanbul où les financiers de la rébellion ont eu le dernier mot avec
un compromis qui favorise leurs intérêts plutôt que le retour de la
paix en Syrie.
[...]
Ce qui explique que Washington soit parvenu à
un accord avec Moscou pour réactiver la conférence internationale sur
la Syrie. [...]
la Coalition de « l’opposition » - composite, faite
de bric et de broc – a montré son vrai visage, celui d’exécutants
incapables de donner le change. En fait, les masques sont tombés sur le
jeu trouble des uns, les manoeuvres sordides des autres."
http://www.legrandsoir.info/les-masques-tombent.html