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Commentaire de docdory

sur La perversion de la liberté de penser


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docdory docdory 11 juin 2013 13:44

@ C’est Nabum


Il semblerait que la solution à ce genre de « clients » problématiques serait le retour aux méthodes d’enseignement de mon enfance ( j’ai du commencer le collège en 1967, à l’âge de 10 ans, si mes souvenirs sont juste ).
Si l’on considère les faits que vous décrivez, il semblerait que votre établissement d’enseignement fasse la part belle aux « débats » dans lesquels les élèves émettent des « opinions ».
Tel n’était pas le cas lorsque j’étais à l’école, puis au collège.
A l’école, c’était simple, la seule règle était le silence absolu, l’opinion des écoliers n’était absolument pas considérée comme dignes du moindre intérêt. Pour prendre la parole, il fallait lever le doigt, si l’on parlait sans y être invité ou si l’on bavardait en cours, on était appelé au tableau pour recevoir un coup de règle sur les doigts. Ceux qui informaient leurs parents pour s’en plaindre, se voyaient répondre« bien fait, ça t’apprendras à être sage ». Ceux qui avaient reçu un coup de règle ne récidivaient pas dans le bavardage. Quant aux notes, jusqu’au CE 2, c’était le « dix fautes = zéro », à partir du CM 1 c’était l’impitoyable « cinq fautes = zéro ». ! Et pourtant, il n’y avait que un ou deux zéros dans la classe...
Au collège, il n’y avait guère plus de « débats », si l’on nous demandait notre opinion, c’était uniquement en français dans les « dissertations ». et ça s’arrêtait-là ! 
Les premiers débats avaient lieu en terminale, en cours de philosophie.
Le régime des sanctions, au collège et au lycée, était connu de tous : une petite incartade ( bavardage) entraînait un gros devoir supplémentaire, à faire signer par les parents de l’élève, une incartade un peu plus importante, deux ou quatre heures de colle, au bout de trois colles, c’était un avertissement, au bout de trois avertissements, c’était le conseil de discipline, avec en général exclusion, d’une semaine parfois, mais le plus souvent définitive. Pour un fait grave ( injure à un prof, vol, coups et blessures ) c’était le conseil de discipline immédiat avec exclusion quasiment inévitable !
Il est évident que si les collèges actuels appliquaient ce genre de méthodes, l’élève Z que vous décrivez aurait été exclu définitivement avant la fin du premier trimestre, et aurait donc cessé de perturber les cours, les autres élèves auraient donc pu travailler, et votre travail vous serait paru beaucoup plus gratifiant....
L’éducation nationale ne doit pas être une entreprise compassionnelle. Si on hésite à sanctionner lourdement un élève perturbateur, c’est toute la classe qui en subit les conséquences !



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